Université en action

Un Idex pour l'Université de Strasbourg, par Alain Beretz

C'est officiel : l'Université de Strasbourg remporte l'Initiative d'excellence !

Il s'agit là pour l'université tout entière et pour ses partenaires, le CNRS et l'Inserm, d'un succès majeur qui consacre Strasbourg comme un des tout premiers campus d'excellence en France.
Après les très bons résultats  enregistrés depuis six mois dans les précédents appels à projets - les meilleurs en France si on tient compte de la taille du site strasbourgeois, cette annonce vient confirmer la qualité de nos équipes, tant en recherche qu'en formation, justifier la justesse, l'originalité et la cohérence de notre stratégie, et renforcer la dynamique créée par la refondation de l'université en 2009.
Chacun doit être fier de ce résultat : pour les personnels, comme pour les étudiants, il est une motivation encore plus grande de faire bien. Il va nous permettre d'attirer et retenir encore plus les meilleurs talents au meilleur service d'eux-mêmes, de notre ville et de notre région, pour sa compétitivité et pour son rayonnement. Dans ce projet, nous avons mis l'accent sur notre place unique dans le paysage français, étant les voisins de deux universités d'excellence en Allemagne - Fribourg et Karlsruhe. Ce résultat est une occasion exceptionnelle de construire en Europe un "triangle d'or" de l'enseignement supérieur et de la recherche et peut-être, un jour, la première université européenne du 21ème siècle.
A l'heure où ces résultats sont proclamés, je veux dire à la communauté scientifique de Strasbourg, de l'université et de nos partenaires du CNRS et de l'Inserm, combien cette nouvelle étape est importante et porteuse d'espoir pour nous tous. J'adresse, au nom de cette communauté, mes plus vifs remerciements aux équipes qui ont mené ce chantier jusqu'à ce magnifique succès.

Alain BERETZ
Président de l'Université de Strasbourg

 

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Tour des composantes - Une Faculté de médecine dynamique !

La Faculté de médecine de Strasbourg a été classée dans les 200 meilleures universités de médecine, dont seulement sept universités françaises, par la société britannique QS au début du mois de mai. Jean Sibilia, doyen de cette institution depuis le mois de février, se réjouit de cette distinction puisqu'il souhaite que la Faculté de médecine de Strasbourg fasse partie des meilleures. Il nous explique les différentes actions qu'il espère mener pour atteindre ce but.

Quelles sont les spécificités de la Faculté de médecine de Strasbourg ?

Elle a été créée en 1540, elle a donc une très vieille mais surtout brillante histoire puisque, par exemple, la première école de sages-femmes a été mise en place à Strasbourg il y a bien longtemps. La présence allemande entre 1871 et 1918 a fait de Strasbourg un lieu emblématique de la médecine renforçant le prestige de la faculté. C'est une très grande faculté puisqu'on s'occupe de 5 400 étudiants. Nous sommes 361 enseignants-chercheurs permanents, 194 chercheurs statutaires, 200 personnels ingénieurs, administratifs, techniciens et ouvriers et une cinquantaine de personnels contractuels de recherche. On gère aussi plus de 80 000 m² de locaux. Une importante spécificité de cette composante est d'être professionnalisante puisque nous formons des médecins avant tout. Pour cela, nous collaborons avec les autres composantes « Santé » comme la Faculté de pharmacie et celle d'odontologie. Nous sommes liés par convention au CHU(1), qui est le premier employeur d'Alsace. On ne peut donc pas parler de la faculté sans l'hôpital. Ainsi, nous avons tous une triple mission : enseignement, recherche et soins. Notre composante est une des pièces majeures de l'Université de Strasbourg à laquelle nous sommes très fiers d'appartenir. Elle dispose d'un domaine « Vie et Santé » très fort, que nous souhaitons encore renforcer.

L'année 2010-2011 a été un tournant pour les étudiants de première année en santé ?

La Première année commune aux études de santé (PACES) a été mise en place l'année dernière et ça s'est très bien passé à Strasbourg avec 1 736 inscriptions, grâce à l'investissement de l'ancien doyen Bertrand Ludes et de son équipe. Mais si le nombre d'étudiants augmente, le numerus clausus imposé par le ministère de Paris, lui, ne bouge pas. Il est toujours de quelques centaines de places(2). Il y a donc beaucoup de déçus et cette année a même été marquée par le suicide d'un étudiant, ce qui nous a beaucoup touché. Malgré cela, nous avons tout de même fait des projections qui indiquent qu'il y aura entre 2 000 et 2 400 étudiants en PACES pour l'année 2011-2012. Nous sommes limités en capacité d'accueil donc on prendra en priorité les étudiants de l'Académie. Nous ferons tout ce qui est possible pour que l'accueil de ces étudiants soit encore meilleur en 2012.

Quels sont vos projets pour la formation ?

Nous souhaitons tout d'abord solidifier l'essai de la PACES. Et nous étudions, en collaboration avec l'université, la création de passerelles sortantes et entrantes. Les premières seront proposées aux étudiants ayant échoué aux concours et les secondes à ceux, moins nombreux, engagés dans une filière et qui veulent, en cours de route, opter pour une autre.
Nous avons également, après de longues heures de négociations, réussi à réformer les programmes des 2es et 3es années de médecine. Dès la rentrée prochaine, les étudiants auront des cours beaucoup plus pratiques, plus conformes à la médecine d'aujourd'hui pour les préparer au mieux à leur métier de médecin généraliste.
Enfin, pour favoriser la formation à la recherche des étudiants en médecine, nous souhaitons proposer une filière d'excellence « Médecine et Sciences », programme dédié à la formation scientifique des futurs médecins à travers un double cursus médecine et doctorat en sciences. La formation en 3e cycle sera aussi un objectif important avec le souhait de développer la recherche en médecine générale et faciliter la formation des spécialités, en ouvrant les portes de la faculté aux médecins déjà installés.

Et concernant votre mission de recherche ?

La recherche est une force à Strasbourg. Avec l'université, nous souhaitons donc donner une meilleure visibilité à la recherche biomédicale. Pour que tout le monde en soit fier, de nombreuses actions sont menées en concertation entre la Faculté de médecine et le CHU.
Nous réfléchissons actuellement à mieux structurer la recherche clinique autour du Centre d'investigation clinique et d'une structure aidant à la réalisation de projets de recherche clinique plus efficaces. Nous souhaitons aussi permettre l'intégration d'un plus grand nombre de médecins dans nos équipes de recherche en leur permettant d'y participer sous une forme originale de « cliniciens-chercheurs ». Ainsi, j'espère casser l'image du laborieux clinicien face au brillant chercheur.
Nous désirons également, avec le soutien de l'université, créer une Fédération de médecine translationnelle autour de grands axes forts de notre recherche qui pourra rassembler des équipes de tous les horizons de la recherche biomédicale strasbourgeoise comme l'IGBMC et notre IHU dirigé par le professeur Jacques Marescaux.

Cela fait beaucoup de projets ?

Il faut appliquer la règle des 100 jours : ce que l'on n'envisage pas dans les 100 premiers jours, on ne le fait jamais... Il faut donc lancer les choses. Quand on est doyen, on est avant tout chef d'équipe. On se doit de transmettre sa motivation et son enthousiasme à ses collègues. Nous sommes au service des étudiants que nous formons et des patients que nous soignons... C'est important de le garder à l'esprit pour concrétiser nos objectifs.

Floriane Andrey

(1) CHU : Centre hospitalier universitaire
(2) NDLR : 230 places en 2009-2010

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L'Aile B de la Faculté de pharmacie inaugurée

Armande Le Pellec Muller, recteur, chancellier des Universités, Alain Beretz, président de l'Université de Starsbourg et Jean-Yves Pabst, doyen de la Faculté de pharmacie. Crédit photo : Pascal Disdier

L'Aile B de la Faculté de pharmacie a été entièrement restructurée. De nouveaux locaux d'enseignement ont été créés pour répondre aux augmentations prévisibles des effectifs étudiants de cette filière. Dans sa nouvelle configuration, l'aile B dispose dorénavant de 2 amphithéâtres de 142 places (l'un des deux porte le nom de Gilbert Laustriat, président de l'ULP de 1987 à 1992), 2 salles de TD de 50 places, une salle de cours de 28 places, une salle officine de 18 places.
Ce chantier d'1,6 millions d'euros, financé par l'État (1,3 millions) et l'Université de Strasbourg (300 000 euros), a également la particularité d'avoir pris en compte la problématique énergétique. Ainsi, la façade ouest de l'aile B intègre une protection solaire, l'extérieur du pignon nord a été isolé, et le traitement de l'air dans les amphithéâtres se fait en ventilation double flux (une ventilation saine et économe en énergie).
L'aile B de la Faculté de pharmacie a été inaugurée le jeudi 16 juin dernier.

C.L.

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Championnats 2010/2011 : une quarantaine de médailles pour les étudiants !

Aérobic, athlétisme, badminton, basket, boxe anglaise, cross, échecs, escrime, foot, gymnastique rythmique, handball, judo, lutte, natation, ski, taekwondo, tir, triathlon, ultimate, volley. Les étudiants, pour la plupart, sportifs de haut niveau, inscrits à l'Association sportive de l'Université de Strasbourg se sont illustrés dans ces nombreuses activités. Ils ont gagné 11 médailles d'or, 10 d'argent et 18 de bronze aux différents championnats partout en France. Une très belle progression puisqu'ils n'avaient récolté l'année dernière "que" 22 médailles.
Un excellent bilan également pour l'AS de l'UdS qui fait désormais partie du top 5 des associations sportives universitaires sur plus de 300 comptabilisées et ce, seulement après deux ans d'existence.

Consultez les palmarès et les photos des médaillés en téléchargeant le PDF du bilan.

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Quatrième Rendez-vous des correspondants communication

Crédit photo : Catherine Schröder

Le 21 juin dernier, l'IUT Robert Schuman, sur le campus d'Illkirch, a accueilli le 4e Rendez-vous des correspondants communication de l'université.

Plus de 70 personnes étaient présentes et ont pu participer aux échanges de la matinée ainsi qu'au débat portant sur "La communication avec, pour ou contre les étudiants" auxquel ont participé :

  • Thomas Arbib, Community Manager - EM Strasbourg
  • Sophie Blitman, journaliste - L’Étudiant / Éducpros
  • Philippe Chavot,  enseignant-chercheur - Laboratoire interuniversitaire sciences de l'éducation et de la communication - Université de Strasbourg
  • Clément Rauscher, vice-président Vie universitaire - Université de Strasbourg

Le prochain rendez-vous des correspondants est déjà programmé au jeudi 1er décembre.

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Investissements d'avenir : une seconde vague d'appels à projets pour les équipements d'excellence

Le gouvernement vient de lancer la seconde vague de l'appel à projets "équipements d'excellence". Elle a pour objectif de doter la France d'équipements scientifiques de taille intermédiaire (entre 1 et 20 millions d'euros) dans l'ensemble des domaines de recherche. Un milliard d'euros (400 millions en dotation et 600 millions en capitalisation c'est-à-dire dont on peut utiliser les interêts) doivent permettre de financer ces équipements sur le long terme. Les porteurs de projets doivent remettre leur copie avant le 12 septembre 2011 sur le site de l'Agence nationale de la recherche. L'Université de Strasbourg se prépare à concourir...

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