Valorisation de la recherche

 

Questions à Régis Bello*, président de la Fondation de l'Université de Strasbourg

« Les étudiants et les anciens sont les meilleurs ambassadeurs de leur université ».

La fondation existe depuis le 28 octobre 2008, vous venez d'accepter d'en assurer la présidence, qu'est-ce qui a motivé votre décision ?
Jeune retraité depuis deux mois, j'ai toujours milité pour le rapprochement du monde de l'éducation avec celui de l'entreprise. Je souhaite mettre bénévolement à disposition mes compétences d'ancien chef d'entreprise et contribuer au développement de l'UdS.
Sur le fond, recréer une université pluridisciplinaire humaniste de grande envergure, c'est passionnant ! La nouvelle université est un projet majeur pour le rayonnement de Strasbourg et de l'Alsace, d'une nature différente mais de même ampleur que le TGV Est.

Quel sera votre rôle au sein de la fondation ?
Le moteur. Il s'agira pour moi d'élaborer avec le conseil d'administration et l'équipe de la fondation une stratégie de développement, d'en organiser et en vérifier la mise en œuvre afin d'obtenir des résultats. J'aurai aussi un rôle de catalyseur relationnel. L'implication personnelle du président est essentielle pour motiver les futurs grands donateurs.

Quelle est la stratégie de départ pour les levés de fond ?
L'organisation et le mode de fonctionnement de la fondation seront définis par le premier conseil d'administration prévu fin février/début mars. La fondation est créée pour 5 ans, renouvelables. L'objectif est d'aboutir à des résultats sérieux sur cette première période malgré un contexte très concurrentiel. Les grandes écoles ont depuis longtemps leurs fondations et elles se multiplient dans les universités qui accèdent à l'autonomie. Il faudra affiner une stratégie originale et mettre en avant nos points forts car dans le contexte actuel de crise économique, certains donateurs potentiels auront leurs propres problèmes de financement.
Nous allons aussi mettre en place une véritable politique de réseau des anciens de l'université. Les étudiants et les anciens sont les meilleurs ambassadeurs de leur université. Ils constituent le vivier des donateurs de demain.

Quels seront les projets soutenus par la fondation ?
Nous avons déjà beaucoup de projets proposés en rapport avec les objectifs liés à l'autonomie, l'attractivité, l'accessibilité ou le rayonnement de l'université. Nous sélectionnerons les meilleurs et ceux qui motiveront les donateurs. Il est envisagé par exemple de nouvelles chaires d'enseignement, des projets de recherche innovants, des programmes d'échanges internationaux d'étudiants, d'initiation à la recherche à l'étranger et d'accueil d'étudiants handicapés. Un programme de valorisation des collections muséales et un projet lié à l'appropriation de l'université par tous sont-également en gestation.

D'après votre expérience managériale, quelles sont pour vous les clés de succès d'une telle fondation dédiée à l'enseignement et à la recherche ?
En tant que PDG, j'ai souvent été sollicité et participé à des opérations de mécénat. Il faut absolument faire rêver les donateurs sur des projets montés de façon professionnelle et ayant une vraie valeur ajoutée. Ensuite, il est essentiel d'envoyer des informations vers les donateurs et de leur témoigner gratitude et considération. Ils doivent avoir l'assurance que leurs dons participent bien à la mise en œuvre de projets qui améliorent l'excellence de l'Université avec laquelle il s'agit d'établir une relation de confiance. Le vrai enjeu, c'est de réussir à créer avec les donateurs un lien affectif durable qui aille au-delà de la simple relation matérielle. Demander des fonds est nécessaire, mais associer les donateurs à la vie et au développement de l'Université pour qu'ils rencontrent régulièrement sa direction, ses enseignants, ses chercheurs et ses étudiants est indispensable.

Propos recueillis par Agnès Villanueva


*Ancien PDG du groupe De Dietrich et administrateur de plusieurs entreprises, licencié es sciences économiques, polytechnicien, MBA Insead et Harvard Business School. Régis Bello est président de la commission industrie de la CCI du Bas-Rhin et membre des conseils d'administration des Medef  Bas-Rhin et Alsace.
 
 

Recherche d'experts scientifiques

Le Service de valorisation de l'Université de Strasbourg est régulièrement sollicité par ses partenaires régionaux de l'innovation : Pôles de compétitivité, Oséo, Agence Régionale de l'Innovation, DRRT, etc. ainsi que par le réseau Conectus® Alsace, pour identifier des experts scientifiques alsaciens et les solliciter de manière récurrente dans l'évaluation de dossiers de valorisation et de maturation, d'offres de technologies, etc. A titre d'exemple, le Pôle Alsace BioValley souhaite renforcer son Comité d'Evaluation Scientifique et Economique qui évalue les projets de collaboration soumis pour labellisation. Dans cette optique, le pôle recherche activement de nouveaux experts académiques locaux ayant des compétences en sciences médicales, biomatériaux, sciences du médicament ou imagerie et ayant une expérience de collaborations public /privé.
D'autre part, le Service de valorisation a mis en place une procédure d'évaluation des inventions, et un comité d'engagement se réunit chaque mois, afin d'évaluer les dossiers de déclaration d'invention. Ce comité d'engagement a également vocation à s'enrichir d'experts scientifiques de différents domaines.
Aujourd'hui, le Service de valorisation fait donc appel à vos compétences et souhaite constituer une liste d'experts scientifiques disponibles pour répondre aux sollicitations régulières de nos partenaires.
Si vous souhaitez figurer sur notre liste d'experts et connaître les modalités d'expertises en fonction des commissions et partenaires, n'hésitez pas à contacter votre chargé(e) d'affaires (prenom.nom@unistra.fr) ou Anne-Isabelle Bischoff (anne-isabelle.bischoff@unistra.fr; 03 90 24 12 82).
 
 

Participations à des salons industriels 2009

L'une des missions des chargés d'affaires du Service de valorisation de l'Université de Strasbourg est de promouvoir les compétences et offres de technologies issues de vos laboratoires auprès des industriels, afin d'identifier des partenaires susceptibles d'exploiter vos inventions.
Pour ce faire, le Service de valorisation utilise différents moyens : diffusion des offres de technologies sur le site Internet du service, auprès de nos partenaires régionaux de l'innovation (Pôles de compétitivité, associations sectorielles), dans des bases de données de technologies, participation à des salons industriels et conventions d'affaires, prospection directe des entreprises, organisation de rencontres laboratoires/entreprises, etc.
Cette année, par le biais du réseau Conectus® Alsace, le Service de valorisation de l'Université de Strasbourg sera présent sur plusieurs salons industriels dans différents secteurs, notamment en participant à des rendez-vous d'affaires ciblés et préprogrammés avec des entreprises.
A titre d'exemple, voici une liste des salons auxquels Conectus® Alsace participera : dans le secteur pharma - santé - biotechnologies : Biosquare (9-12 mars 2009 à Bâle ; http://www.biosquare.com), Biomedica (1-2 avril 2009 à Liège ; http://www.biomedica2009.com), Eurobio (23-25 septembre à Paris ; http://www.eurobio2008.com) ; Environnement : Achema (11-15 mai 2009 à Francfort ; http://www.achema.de) ; Electronique : Decielec (28-29 avril 2009 à Tarbes ; http://www.decielec.com).
Si vous souhaitez participer à l'une de ces conventions d'affaires, faire le point avec votre chargé(e) d'affaires sur votre offre de compétences et les technologies développées à valoriser auprès des entreprises ou encore proposer d'autres événements, contactez Anne-Isabelle Bischoff (anne-isabelle.bischoff@unistra.fr; 03 90 24 12 82).
 
 

Cahiers de laboratoire nationaux

L'Université de Strasbourg, via son Service de valorisation, lance une campagne de sensibilisation sur la nécessité d'utiliser les cahiers de laboratoire nationaux.

La 1re étape de cette démarche est en cours et consiste en l'envoi à chaque responsable scientifique de l'Université de Strasbourg, d'un exemplaire de cahier de laboratoire national gratuit, accompagné de sa notice explicative (http://www.curie.asso.fr/-Le-Cahier-de-Laboratoire- : plaquette Le cahier de laboratoire national : comment l'utiliser ?).

L'objectif du cahier de laboratoire est de permettre :

·    la traçabilité des résultats de recherche,
·    la datation de ces résultats par un témoin (antériorité),
·    la capitalisation des savoirs existants (mémoire du laboratoire),
·    l'identification des résultats générés dans le cadre de contrats.

Dans un second temps, afin d'encourager l'utilisation des cahiers de laboratoire nationaux, le Service de valorisation s'engage à participer financièrement à chacune de vos commandes de cahiers (1 € par exemplaire commandé, ceci jusqu'en septembre 2009). Les cahiers de laboratoire nationaux ont été édités sous deux formats différents ; le modèle actuellement disponible étant le cahier modèle "normal", de 112 pages au format A4, facturé aux composantes par le Service de valorisation à un montant unitaire de 1,20 € (Coût réel du cahier : 2,20 €).

Pour plus d'informations sur les modalités de commande de cahiers, contactez Sylvie Eng (sylvie.eng@unistra.fr; 03 90 24 12 91). Pour toute autre question relative à l'utilisation et à l'archivage de ces cahiers, contactez Sophie Grivel (sophie.grivel@unistra.fr; 03 90 24 12 83).