Université en action

Offre de formation 2013 : le chantier est lancé

L'offre de formation de l'Université de Strasbourg pour la période 2013-2016 est déjà en réflexion active. Ce chantier stratégique doit concrétiser les objectifs fondamentaux qui ont motivé la création de l'Université de Strasbourg par la construction d'un projet innovant, cohérent et mobilisateur. L'analyse de Frédérique Granet, vice-présidente formations initiale et continue, et de Jacqueline Igersheim, vice-présidente déléguée chargée de l'orientation et de l'insertion professionnelle des étudiants.

2013, ce n'est pas demain : pourquoi démarrer ce chantier dès maintenant ?
Frédérique Granet :
C'est vrai que l'offre de formation 2009-2012 n'est en place que depuis une année. Mais les maquettes de l'offre de formation 2013-2016 doivent être entièrement saisies et remontées au ministère pour le 15 octobre 2011, c'est-à-dire dans un peu plus d'un an. Avant, elles devront être votées par les conseils de composante, le CEVU et le CA. Pour prendre une marge de sécurité, je préfèrerais que toutes ces étapes soient franchies en juillet 2011. Sans être en retard, on n'est pas en avance !

Cette offre de formation sera la première véritable offre de formation de l'Université de Strasbourg, quels en sont les enjeux ?
F.G. :
Son élaboration est un vrai challenge. Il y a une pluralité d'enjeux : d'abord, il nous faudra tirer un profit maximal de la pluridisciplinarité, qui est vraiment un « plus » de notre université. On pourra jouer sur la combinaison majeures-mineures, selon un dosage adapté à chaque formation, ce qui ne sera pas toujours simple.
Jacqueline Igersheim :
Ce qui est compliqué, pour les masters pluridisciplinaires, c'est de trouver plusieurs labos auxquels les adosser conjointement. Cela dit, on y arrivera. On peut aussi imaginer en licence une première année très pluridisciplinaire, avec une spécialisation progressive. Cela permettrait d'ailleurs d'éviter certaines erreurs d'orientation des lycéens.
F.G :
Un autre enjeu fondamental de la nouvelle offre de formation, c'est d'arriver en simplifier l'architecture, à la rendre plus lisible et plus cohérente pour les étudiants, français ou étrangers.

Très concrètement, comment allez-vous procéder ?
F.G. :
La réflexion est déjà lancée dans les composantes, avec invitation étendue aux collégiums, notamment pour la transdisciplinarité. Le bilan de l'offre actuelle est en cours, dans une première étape. Une cellule projet nous épaule, constituée de Nathalie Vincent (directrice générale adjointe d'appui aux missions), Michèle Debay (Service Prospective et développement) et Étienne Guidat (Direction des études et de la scolarité). Par ailleurs, 10 ateliers thématiques* ont démarré à la mi-septembre et se poursuivront jusque fin octobre. Ils sont composés d'une vingtaine de personnes, dont la plupart se sont proposées dans les composantes selon leurs compétences et leur intérêt pour tel ou tel grand sujet. Les ateliers portent sur des questions aussi variées que les rythmes universitaires et l'évaluation des étudiants, la réorientation, les usages du numérique dans les formations, la politique de formation tout au long de la vie… Les élus étudiants y sont bien sûr invités. Progressivement, nous allons commencer à écrire le schéma directeur de l'offre et de la politique de formation. Il sera soumis au CEVU, puis au CA en décembre. Ensuite, on pourra rédiger la lettre de cadrage qui guidera l'élaboration des maquettes dans les composantes.

Y-a-t'il des points qui vous tiennent particulièrement à cœur ?
F.G :
Pour moi, le plus important est la réussite de ce challenge ! Il faudra faire preuve de créativité dans les méthodes pédagogiques, développer les combinaisons du présentiel et de l'enseignement à distance, être innovant dans les rythmes et les modalités d'évaluation et de progression des étudiants, pour leur proposer en définitive des formations qui répondent à la diversité de leurs projets d'études et professionnels et de leurs situations (beaucoup travaillent pour financer leurs études, d'autres sont des sportifs de haut niveau, d'autres sont en situation de handicap…).
J.I :
Pour ma part, je suis très attentive aux enjeux de l'insertion professionnelle des étudiants. Il y a toute une réflexion à mener autour de la professionnalisation des études, de la politique des stages, ainsi que des sorties à bac+3 à imaginer.
F.G. :
D'ailleurs, avec Jean-Marc Jeltsch, vice-président chargé des Partenariats avec les entreprises, nous travaillons en liens avec le monde de l'entreprise à un projet sur la manière de mieux valoriser les compétences -et pas seulement les connaissances- acquises pendant les études.

Inversement, que craignez-vous ?
F.G :
Je crains le conservatisme : la difficulté de convaincre qu'il faut innover…
J.I. :
Moi aussi, à vrai dire. Je crains que les changements ne soient freinés par des problèmes aussi matériels que la gestion des emplois du temps.

Propos recueillis par Fanny Del et Caroline Laplane

Téléchargez la liste des ateliers thématiques

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Investissements d'avenir : René Ricol en visite à Strasbourg

Aujourd'hui, vendredi 24 septembre 2010, René Ricol, commissaire général à l'investissement, placé auprès du premier ministre, est en visite à Strasbourg. C'est l'occasion, pour le président Alain Beretz, de présenter la candidature de l'Université de Strasbourg aux Investissements d'avenir.

Dès le 15 septembre dernier, l'Université de Strasbourg a déposé 13 dossiers en réponse à un premier appel à projets portant sur des Équipements d'excellence. Traduisant la pluridisciplinarité de l'Université de Strasbourg, ces dossiers concernent des domaines de recherche variés tels que la chimie, la biologie moléculaire, les sciences de la vie et la santé, l'imagerie médicale, les nanotechnologies, les sciences de la terre, l'histoire médiévale, les sciences religieuses, etc. Outre ces projets, 5 participations à des initiatives nationales ont été déposées.
La prochaine étape du programme Investissements d'avenir concernera les Laboratoires d'excellence, qui candidateront début novembre. Dans le même temps d'autres dossiers se préparent sous l'égide de l'université, entre autres, l'Institut hospitalo-universitaire, porté par Jacques Marescaux et l'Institut de recherche technologique, porté par Alsace Biovalley.
Tous ces dossiers concourent à une candidature de l'université au futur appel à projets Initiative d'excellence, qui sera lancé par le gouvernement dans quelques jours, et qui permettra à l'Université de Strasbourg, si elle est retenue, de rentrer dans le cercle très sélectif des "Universités d'excellence". Elle y côtoiera alors sa voisine de Freiburg qui, elle, renouvelle actuellement sa distinction dans un concours similaire, lancé en Allemagne il y a quatre ans (Exzellenzinitiative). Une occasion pour Alain Beretz et Hans-Jochen Schiewer, recteur de l'Université de Freiburg, de signer un accord de partenariat Initiative d'excellence entre leurs deux établissements.

http://www.avenir.unistra.fr

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Journée inaugurale de la Faculté de sciences de l'éducation

Enseignants-chercheurs, décideurs politiques, acteurs de terrain et étudiants seront réunis le mercredi 13 octobre 2010 dans le cadre de la journée inaugurale de la Faculté des sciences de l'éducation de l'Université de Strasbourg pour discuter des enjeux actuels de l'éducation.

Cette journée sera également l'occasion d'évoquer l'histoire des sciences de l'éducation, sa place dans le débat scientifique et son impact dans la société. L'ensemble des échanges et des réflexions sera retransmis en direct sur Canalc2.

Téléchargez le programme de la journée

Contact :
Tél. 03 68 85 06 24
Contact par courriel

Site Internet de la Faculté de sciences de l'éducation

 

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Expédition Mont-Blanc : un sommet très symbolique pour l'UdS

Comme nous l'avions annoncé dans l'édition du 10 septembre de l'Actu,  deux des 9 membres de l'expédition partie à l'assaut du Mont-Blanc pour y porter « haut » les couleurs de l'UdS ont atteint le sommet mythique le 6 septembre à 6h45. Récit d'une aventure qui se veut une parabole de la création et du fonctionnement de l'Université de Strasbourg.

L'idée a germé dans l'esprit de Bruno Moya, qui travaille à la Direction informatique : « au moment de la fusion, début 2009, je me disais que nous avions tous besoin d'un projet collectif, une expérience qui nous soude, quels que soient notre université d'origine et notre statut (enseignant, étudiant, biatoss). Bien que n'ayant jamais fait de haute montagne, j'ai pensé au Mont-Blanc, qui est le sommet le plus élevé d'Europe. Le symbole était parfait ».

Soutenu par la présidence de l'UdS, qui s'est montrée sensible à cette aspiration à « souder » et à « élever » l'université, le projet s'est heurté, à la fin de l'été 2009, à une météo si mauvaise que l'équipe n'a même pas quitté Strasbourg...

Début 2010, donc, une nouvelle équipe se forme, avec un chef de projet (Daniel Jolivalt, un fondu d'alpinisme) et le SUAPS en appui technique et logistique, notamment incarné par Hervé Martz, instructeur fédéral d'alpinisme, qui a également quelques dizaines d'ascensions de premier ordre à son actif. Pendant plusieurs mois, chacun s'entraîne selon un programme concocté par Hervé Martz, à base de travaux d'endurance et de séances d'acclimatation à l'altitude...

Au final, 9 personnes s'embarquent pour l'aventure : Bruno Moya, François Gauer, Christophe Distel, Philippe Bertin, Daniel Jolivalt, Hervé Martz, Christophe Kugler, Thomas Kedinger et Matthias Treffort (seul étudiant de l'expédition).

Froid, vent et brouillard
Au programme, une seule journée d'acclimatation - au lieu de trois, à cause d'une météo capricieuse - nuit au refuge des Cosmiques et montée par la voie dite des 3 monts (mont Maudit, mont Tacul, mont Blanc). « Ce n'est pas la voie la plus facile, mais c'est la plus belle, la moins fréquentée, et les réservations au refuge des Cosmiques pour un groupe assez important comme le nôtre -12 personnes avec les guides- sont plus souples qu'au refuge du Goûter », explique Hervé Martz.

Le départ du refuge s'effectue à 1h40. Il y a 4 cordées (3 avec un guide, les professeurs du SUAPS formant une cordée autonome). « On annonçait du beau temps jusqu'en début de matinée, explique Daniel Jolivalt . On aurait donc dû passer. Mais la haute montagne est un terrain d'aléas ». Le brouillard, le vent, le froid rattrapent l'équipe dans la montée du Tacul. La cordée de Bruno Moya et François Gauer a pris un peu d'avance et passera juste avant que le temps ne se dégrade trop, forçant les autres à renoncer et à faire demi-tour. À 6h45, ils sont au sommet, à moitié congelés (il fait -15° avec des rafales de vent à 80km/h) mais si contents.... Puis, c'est la descente par l'aiguille du goûter. Une longue descente de 7h. « J'ai réalisé à ce moment, qu'il ne suffisait pas d'atteindre le sommet pour en avoir terminé. La descente est une épreuve ! », témoigne Bruno Moya.

Bref, la belle et difficile aventure est terminée. Il est sans doute symbolique que l'instigateur du projet ait fait partie de la cordée qui a réussi à passer, presque miraculeusement. « De mon côté, conclut François Gauer, j'ai trouvé que cette expérience pouvait vraiment symboliquement être mise en parallèle d'un projet d'établissement d'enseignement supérieur : un objectif clairement défini et qui engage, la volonté de se donner les moyens d'y arriver, la lucidité et l'honnêteté sur soi-même et ses capacités, et enfin la solidarité totale entre les acteurs ».

Caroline Laplane

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De l'encre numérique pour les enseignants de l'université

Dix stylos numériques sont financés dans le cadre du Plan réussite en licence par la vice-présidence "formations initiale et continue".

Ce dispositif permet à l'enseignant d'écrire son cours ou son TD sur une feuille spéciale, face aux étudiants, et de le retranscrire directement sur un ordinateur (Mac ou PC) pour le vidéo-projeter. L'enseignant peut ensuite imprimer son document au format PDF pour le diffuser sur la plate-forme Moodle par exemple. De plus, une capture d'écran et audio lui permet de réaliser un vidéo-cours pour une diffusion en Podcast.
À l'origine de ce projet, Éric Christoffel, maître de conférences à l'UFR de physique et d'ingénierie, a évalué l'impact de l'encre électronique associée aux vidéo-cours. Il a constaté une progression de plus d'un point de la moyenne générale de ses étudiants (de 9,5 à 11/20). Féru de nouvelles technologies, il utilise une tablette PC depuis quatre ans. Il est donc convaincu du bien fondé du dispositif mais conscient de la réticence de certain face aux technologies et du coût conséquent de la tablette PC. Il a alors trouvé une alternative palliant ces obstacles. Le kit stylo avec caméra intégrée + cahier spécial + clé Bluetooth est en effet 20 fois moins cher que le matériel qu'il utilise.

Enseignants-chercheurs, si vous vous sentez une « vitalité pédagogique », contactez Éric Christoffel, membre du LISEC (Laboratoire interuniversitaire des sciences de l'éducation et de la communication - EA 2310). Il porte le projet d'encre numérique, analyse son impact (avec l'aide de Marc Trestini et d'Isabelle Rossini) et souhaite déployer le dispositif sur l'Université de Strasbourg.

Contact
christof@unistra.fr

Intéressés, septiques, curieux... visualisez la vidéo de démonstration :
http://www-physique.u-strasbg.fr/lms/papershow/


Fanny Del

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L'Université de Strasbourg partenaire de la Ligue contre le cancer

À l'initiative du comité du Bas-Rhin de la Ligue contre le cancer, un partenariat a été mis en place avec l'Université de Strasbourg afin d'ouvrir l'unité d'enseignement (UE) Projet professionnel à des jeunes adultes touchés par le cancer.

Ce dispositif permet d'accueillir, dans des groupes pluridisciplinaires d'étudiants de l'université, des jeunes malades bacheliers et non-bacheliers de 18 à 25 ans qui suivent une formation de première année de licence. Pour ce faire, le Conseil d'administration de l'université a voté un statut spécifique d'auditeur particulier, permettant notamment, en cas de réussite complète de l'UE, de capitaliser cet enseignement en vue d'une inscription ultérieure en tant qu'étudiant.
Partenaires de longue date sur le front de la recherche contre le cancer, l'Université de Strasbourg et la Ligue contre le cancer enrichissent leur terrain de collaboration par le biais de ce projet novateur et porteur d'espoir.

Jérôme Castle

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IUT Robert Schuman : innovations pédagogiques sans frontières

L'Institut universitaire de technologie Robert Schuman, plus important IUT d'Alsace et composante de l'Université de Strasbourg, prépare ses étudiants aux métiers de la chimie, du génie civil, de l'informatique, de la communication, de la documentation et du commerce. L'IUT propose des formations à temps plein, par apprentissage ou en formation continue, de niveau Bac+2 (DUT) et Bac+3 (licence professionnelle).
Bernard Lickel en est le directeur depuis un an.

Créé en 1968, l'IUT Robert Schuman vieillit-il bien ?

Bernard Lickel : Plutôt bien, les esprits peut-être mieux que les murs, ces derniers auraient bien besoin d'un « coup de jeune » ! En 2010, au sein de l'Université de Strasbourg, toutes les circulaires ministérielles ont été respectées, nos spécificités ont été maintenues, ce qui marque la grande confiance entre la présidence de l'université et notre direction. Nous avons pu poursuivre nos projets, en initier de nouveaux et espérons qu'il en sera de même en 2011.

Quels sont ces projets ?

BL : Nous avons travaillé sur notre image, la communication externe a été une priorité, et en lançant un nouvel intranet adossé à celui de l'université nous souhaitons mettre les étudiants et les personnels dans un environnement de travail à la hauteur de nos ambitions. Depuis quatre ou cinq ans, nous enregistrons une augmentation de 15% du nombre de candidatures, ce qui porte leur nombre à plus de 6 000 pour 780 places en tout pour la 1re année et la Licence professionnelle. Dans toutes les formations, le taux de pression est important. Nous sélectionnons donc sur dossier scolaire, plus des entretiens individuels dans certains départements. Cette augmentation est certainement due à notre nouvelle identité visuelle, mais surtout à la dimension professionnelle de nos enseignements dont près de 20% sont dispensés par des vacataires issus de l'environnement économique.
Autres aspects caractéristiques pour Robert Schuman : le transfrontalier et la professionnalisation.

Pouvez-vous détailler cette action transfrontalière ?

BL : Depuis 2002, nous proposons par exemple une formation trinationale en génie civil en partenariat avec la Suisse et l'Allemagne. Chaque promotion est formée pour un tiers de Français, un tiers d'Allemands et un tiers de Suisses. La 1re année se déroule ici, la deuxième à la Fachhochschule Nord West Schweiz de Muttenz et la dernière à la Fachhochschule für Technik und Wirtschaft de Karlsruhe. Les étudiants sortent avec trois diplômes leur permettant de travailler dans les trois pays. Pour les dix places françaises, nous recevons chaque année 120 candidatures.
Avec ces deux partenaires, et l'Insa en plus, nous avons lancé un projet Interreg qui consiste à créer un réseau de compétences regroupant le savoir-faire des 4 établissements dans le domaine de la construction durable. Ce projet sera financé à 50 % par les Fonds européens, et débute en octobre. C'est ainsi que des projets en recherche, en formation initiale et en formation continue pourront être menés en commun.
Par ailleurs, dans le cadre de la licence professionnelle Commercial dans l'environnement européen, nous sommes la première composante à avoir formalisé un contrat d'apprentissage avec une entreprise allemande, alors que l'organisme de formation est français. Ceci a aussi été possible grâce au concours du Centre de formation d'apprentis universitaire et de la Région ; ce dispositif ouvre de belles perspectives.

Et en ce qui concerne la professionnalisation ?

BL : Nous signons environ 1 000 conventions de stage chaque année, avec un suivi individualisé de nos étudiants. Un responsable de stage rend visite aux étudiants dans l'entreprise, pour rencontrer le maître de stage, et vérifie si les objectifs prédéfinis sont bien respectés. Ce partenariat demande également un investissement de la part de l'entreprise, qui participe activement à la formation, mais s'y retrouve finalement puisque nous recevons de nombreuses offres de stages.
Il faut aussi noter que 15% de nos effectifs sont en apprentissage, surtout dans les licences professionnelles. Ici, la crise n'a pas eu d'effet, cette voie de formation, très encadrée aussi, se développe bien. Elle joue un rôle d'ascenseur social au même titre que les bourses, car ses modalités permettent à l'étudiant de gagner sa vie, ce qui n'est pas négligeable. Nous comptons 29% d'étudiants boursiers dans nos effectifs.
Depuis un an nous avons mis en place une « cellule de la professionnalisation », qui a pour objectif de formaliser et structurer nos partenariats, qui se sont noués au fil du temps avec les entreprises et les organismes. Cette démarche innovante nous permet de travailler plus efficacement avec les entreprises. Bien sûr, le suivi avec les anciens étudiants est assuré, et le contact avec les vacataires est indispensable.

Comment se déroule le suivi de vos étudiants ?

BL : Nous nous sommes pleinement inscrits dans le plan « Réussite en licence », en innovant au plan pédagogique. Depuis 2005 est mis en place un système de « vraie semestrialisation » en DUT Informatique. En clair, cela signifie qu'un étudiant qui échoue au 1er semestre peut le recommencer immédiatement, à la rentrée de janvier. Malgré les difficultés administratives et pédagogiques à organiser ce double cursus (tous les semestres fonctionnent simultanément), les résultats sont là : le nombre de diplômés a augmenté. Ce semestre décalé concerne 25 % de nos étudiants et surtout nous permet d'accueillir des étudiants en échec et en réorientation d'autres UFR.
Nous projetons aussi de mettre en place des « semestres zéro », qui débutent en janvier, et qui permettent de renforcer les fondamentaux et de travailler la méthodologie chez des étudiants en réorientation. Deux projets, l'un dans les secteurs tertiaires, l'autre dans la chimie permettraient de rejoindre la filière universitaire « normale » dans de bonnes conditions à la rentrée suivante. L'objectif est de ne pas perdre ces étudiants, de ne pas les détourner de l'université, mais de valoriser leurs savoir-faire et de les rassurer. Ce semestre peut leur permettre de valider certaines UE qui « compteront » plus tard.

Vous avez donc un vrai souci pédagogique.

BL : Oui, c'est le propre de nos équipes pédagogiques mixtes, constituées d'enseignants-chercheurs, d'enseignants détachés du secondaire et de vacataires de la profession. Comme nous décloisonnons les univers professionnels, la recherche universitaire et la formation, nous essayons aussi de créer des synergies avec d'autres formes d'enseignement. Par exemple, nous avons un projet de licence professionnelle pour 2011 en partenariat avec l'ENSAS, dans le domaine de la construction écologique. Cette licence sera accessible aux étudiants en sciences, ou alors titulaires d'un BTS ou d'un DUT en génie civil, mais aussi, et c'est la grande nouveauté, aux étudiants en 2e année d'école d'architecture. C'est une formule unique en France, qui permettrait de pallier les abandons en 3e année dans les écoles d'architecture, en offrant une formation dans le même créneau. Ce sont des montages complexes, mais qui feront leurs preuves, car ils correspondent à une évolution indispensable et une demande réelle.

Bien d'autres projets sont encore en gestation et verront certainement le jour dans les mois à venir si ... nous disposons des moyens pour les mener à terme.

Propos recueillis par Virginie Vendamme

L'IUT Robert Schuman en chiffres

  • 5 départements
  • 6 DUT délivrés
  • 9 licences professionnelles
  • 1 500 étudiants
  • 50 000 heures d'enseignement
  • 110 enseignants-chercheurs et enseignants
  • 350 vacataires professionnels
  • 50 BIATOSS
  • Le plus gros IUT d'Alsace
  • Implanté depuis 1971 sur le campus d'Illkirch-Graffenstaden


Contact
Visitez le site de l'IUT

Tél. 03 68 85 89 00

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SIFAC : la lettre d'information n°2 est sortie

La seconde édition de la lettre d'oinformations de SIFAC vient de sortir : à consulter par tous ceux qui s'intéressent à ce dossier : http://infosifac.unistra.fr

À noter que le séminaire d'information, portant sur la phase finale de déploiement du produit et sur l'organisation de la fonction financière induite, se déroulera le lundi 4 octobre 2010 de 9H00 à 12H00 à l'Amphithéâtre Ortscheidt - Bâtiment l'Escarpe -11 rue du Maréchal Juin à Strasbourg.

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