Espace d'expression des listes d'élus du conseil d'administation

Expression des listes d'élus du conseil d'administration

Les différentes listes d'élus au conseil d'administration disposent désormais d'une possibilité d'expression libre dans chaque numéro de L'Actu. Les contenus de cette rubrique de L'Actu sont sous la responsabilité directe des auteurs de chaque tribune, conformément aux règles sur lesquelles les listes se sont accordées.

La tribune des élu-e-s étudiant-e-s de l’AFGES

Les élu.e.s étudiant.e.s de l’AFGES vous souhaitent à toutes et à tous une très belle rentrée universitaire. Que vous soyez primo-arrivant.e ou réinscrit.e à l’Université de Strasbourg, vos représentant.e.s sont présent.e.s comme toujours pour vous accompagner, vous guider et vous défendre dans cette période qui peut s’avérer compliquée, que ce soit financièrement ou administrativement.

Outre leur rôle de défense de vos droits au sein des différents conseils de l’Université, les élu-e-s ont poursuivi leur travail au cours de cet été pour améliorer les conditions de vie et d’études de chacun.e.

Nous vous accompagnons dans vos démarches : notre hotline (hotline@afges.org) vous permet de contacter vos représentant.e.s en cas de problème, et nous sommes présent.e.s au cours des événements de rentrée aux côtés des bénévoles des associations étudiantes pour vous accueillir.

Si vous rencontrez des difficultés de logement, le dispositif de logement provisoire créé par l’AFGES, soutenu par ESN et le CROUS, peut vous aider : hebergement.provisoire@afges.org

En vous souhaitant une très belle rentrée,

Les élu-e-s étudiant-e-s de l’AFGES

Date de première parution : vendredi 6 septembre 2019

Les élus Alternative

Chère et chers collègues,

Cette année, tout change ! 

La réforme en cours des retraites ne baissera pas nos cotisations, mais seulement nos pensions (entre 20% et 29% selon les statuts et carrières). Nous y perdrons toutes et tous. Le mardi 24, jour de grève à ce sujet, le Conseil d’administration se réunira et n’en parlera pas. « Par delà les frontière » peut-être, mais défendre nos intérêts... Hou la la !

Côté enseignement, le premier cycle va être entièrement transformé. Premières annonces de cet été : les Bachelors peuvent octroyer le grade de Licence et les DUT vont s’inclure dans un Bachelor. Le reste suivra, sans qu’on sache comment, même si on a bien compris pourquoi.

Côté recherche, la LPPR (Loi Pluriannuelle de Programmation de la Recherche) va être adoptée. Elle ne programmera pas la recherche, mais s’attaque déjà frontalement à nos statuts. Lors de l’assemblée générale du 18 juin 2019, le président Michel Deneken s’était d’ailleurs déclaré en accord avec les revendications exprimées dans le communiqué de la CPU “Pour une approche proactive de l’autonomie”, à savoir :

  • la refondation de la contractualisation et la réduction massive des textes réglementaires ;
  • la suppression de la qualification, et la révision de l’ensemble de la procédure de recrutement des enseignants-chercheurs ;
  • des promotions décidées localement ;
  • un assouplissement du cadre des missions des enseignants-chercheurs et de la comptabilisation de leurs activités, la règle des services de 192h TD équivalent présentiel devenant obsolète.

Ces demandes visent donc explicitement à la suppression de tous les cadrages nationaux régissant les carrières et activités des enseignants-chercheurs, y compris statutaires. Elles rejoignent celles de l’IGAENR, qui recommandent la fin de l’avancement à l’ancienneté, l’augmentation du temps de travail, le non-renouvellement des départs à la retraite, et la baisse de l’offre de formation.

En tant que président de l’Université de Strasbourg, Michel Deneken s’exprime nationalement au nom de notre université pour favoriser et accélérer ces transformations profondes. Tout comme la réforme des retraites et du premier cycle, ces transformations seront défavorables à nos missions et carrières. 

Pour seule information avant acceptation définitive, les quelques 1800 enseignants-chercheurs de notre universités sont invités à « échanger sur des questions portant sur le statut et les missions des enseignants-chercheurs » le jeudi 26 dans un amphithéâtre. 

Cette question vaut plus qu’une réunion de 12 h 15 à 13 h 45, et c’est pourquoi nous vous invitons à répondre à cette consultation pour pouvoir vraiment donner votre avis.

Les élus des listes Alternative au conseil d’administration

Date de première parution : vendredi 20 septembre 2019

CFDT

*Face à l’urgence climatique et sociale, la CFDT appelle à la mobilisation générale pour le climat le samedi 21 septembre !*

Rappelons que le défi à relever pour l’humanité est considérable. D’ici 2030, les émissions de gaz à effet de serre doivent diminuer de 25 % pour contenir le réchauffement climatique à 2 degrés et, si nous voulons tenir l’objectif de + 1,5° C, la baisse devra être supérieure à 50 %.

*Ce sont nos modes de consommation, de déplacement, de production, de travail qu’il nous faut adapter à ce défi commun tout en ne pénalisant pas les moins favorisés. Il s’agit de notre responsabilité collective. Mais il n’y a pas de fatalité.*

Chacun d’entre nous peut agir, à son niveau, pour changer la donne : Au quotidien, en interpellant sa direction dans son entreprise ou son et administration, en choisissant d’investir son épargne dans la transition écologique et sociale…

Lors du Sommet action climat, le 23 septembre, l’ONU va rassembler les chefs d’Etat du monde entier pour les inciter à prendre les mesures à la hauteur de ces enjeux.

*Soyons au rendez-vous pour peser sur les décisions des dirigeants du monde entier. La CFDT soutient les marches des jeunes pour le climat du 20 septembre qui marquent ainsi leur volonté d’agir pour notre avenir et appelle tous les travailleurs à se mobiliser le 21 septembre. Parce qu’il n’y a pas d’emploi sur une planète morte, marchons pour le climat et une transition juste ! *

*A Strasbourg, la marche du samedi 21 septembre débutera à 14h place de la République.*

https://www.cfdt.fr/portail/presse/communiques-de-presse/marche-mondiale-pour-le-climat-tous-mobilises-pour-une-transition-juste-srv2_1008791

Date de première parution : 20 septembre 2019

CGT/Snasub-FSU

L'université, pour réussir

La liste L’Université, pour réussir s’était engagée en décembre 2018, avec tous les membres du Conseil d’administration et le président Deneken, à mettre tous les moyens légaux en œuvre pour éviter l’augmentation des droits d’inscription des étudiants extracommunautaires dans notre établissement. Le décret et l’arrêté du 19 avril 2019 ont consacré cette augmentation et ouvert aux universités la possibilité de décider d’une politique d’exonération totale ou partielle des droits.

Lors du Conseil administratif extraordinaire du 23 avril 2019, nous avons voté, avec l’ensemble des représentants étudiants et syndicaux (sauf une abstention) une exonération partielle pour l’année 2019-2020, conformément à nos engagements et aux textes applicables. Cette politique permettra aux étudiants d’acquitter des droits d’inscription au même niveau que les étudiants français et de l’Union européenne, ce qui nous a semblé correspondre à notre tradition d’accueil de tous les étudiants désireux de se former à l’Université de Strasbourg et garantir l’attractivité de notre université. Nous avons voté pour préserver les intérêts de nos étudiants, quelle que soit leur origine. Notre engagement est de suivre de très près les évolutions de ces orientations d’établissement et de promouvoir les partenariats organisés avec des universités partenaires, conformément à nos priorités internationales.

On ne peut que s’étonner de la subite absence de nos collègues de la liste Alternative au moment du vote, lors de ce Conseil d’administration extraordinaire du 23 avril 2019, alors même qu’ils ont fait de cette question une controverse idéologique.  

Date de première parution : vendredi 10 mai 2019

SNPTES

Au sein de notre ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (MESRI), ce sont les résultats des élections aux comités techniques qui servent de référence. Lors des élections professionnelles de 2018, le SNPTES a progressé en nombre de voix et en nombre de sièges. Les électeurs ont ainsi décidé de faire du SNPTES la première organisation syndicale du MESRI et nous les remercions de leur confiance. 
Ce vote en faveur du SNPTES valide avant tout une démarche qui se veut constructive, proche du terrain et de l'ensemble des personnels. Comme l’ensemble des syndicats dits réformistes, le SNPTES favorise la voie de la négociation à celle de l’opposition. La résolution générale du SNPTES précise : «  Le SNPTES est un syndicat qui favorise le dialogue social productif, plutôt que la contestation systématique.

Le SNPTES n’est pas et ne sera jamais un adepte de la politique de la chaise vide. Il met tout en œuvre pour que les instances de dialogue social puissent fonctionner de manière optimale et que leurs prérogatives soient respectées. 
Pour le SNPTES, ce dialogue social ne peut se concevoir qu’avec des partenaires sociaux compétents et réellement ouverts à la discussion. Les projets présentés pour avis aux représentants des personnels doivent être élaborés dans l'esprit de propositions amendables permettant ainsi d'atteindre l'objectif d'une réelle adhésion des personnels de notre université.

CAP2030
Le SNPTES salue la démarche inclusive et participative de l'ensemble des acteurs de notre université à ce projet par le biais d'une plateforme participative (cap2030.unistra.fr)  Même si une projection sur 10 ans, avec les dépendances de nos universités de plus en plus criantes avec le monde socio-économique et avec de fortes contraintes budgétaires, reste un exercice des plus délicat. Pour le SNPTES, pour qu'une consultation objective et sans tabou puisse se tenir, il est indispensable que les personnels de l'université puissent se soustraire de ses facteurs exogènes.
Le SNPTES invite l'ensemble des acteurs de l'université à alimenter les échanges en se projetant dans une vision de notre université comme vous aimeriez la vivre.

Projet Alliance Universités européennes
Le SNPTES partage la volonté de l'Université de Strasbourg et de ses partenaires pour leur engagement dans le cadre de cet appel au programme Erasmus+.
Le SNPTES souligne particulièrement son intérêt pour le développement des modèles de bonnes pratiques au bénéfice de tous les personnels et étudiants de tous les établissements associés. La réussite de l'objectif visé ne peut en effet être garantie que si la prise en compte des attentes des étudiants et des personnels composant ces établissements est assurée.

C’est également pour nous l’occasion de souligner que nous partageons pleinement le témoignage des responsables Ressources Humaines de l'université de Bâle disponible sur le site de l’EUCOR et qui dit: "Spécifiquement dans les ressources humaines et le développement humain et organisationnel, il est particulièrement utile d’échanger avec des collègues d’autres universités sur des sujets liés aux ressources humaines et sur les meilleures pratiques en matière de gestion du personnel et de développement."

Le SNPTES souhaite d'ores et déjà développer ses relations avec les représentants des personnels des établissements concernés par ce projet afin de pouvoir partager réciproquement nos expériences et établir les liens nécessaires pour demeurer ensemble les acteurs de cette construction à l'échelle européenne.

Nous avons conscience des différences, que ce soit du point de vue culturel, de la langue, des pratiques du dialogue social ou encore de nos manières de faire, mais c'est par l'échange que nous ferons tomber ces barrières. Le SNPTES a la volonté de s'impliquer pleinement dans cet objectif afin de conserver la maîtrise de ces changements et rester ainsi l'acteur social de référence des personnels de notre université.

Pour mémoire : Les universités d'EUCOR, le Campus européen se sont alliés avec 4 autres universités européennes sur la base de coopérations existantes et en adéquation avec les axes stratégiques d’Eucor. La Suisse n’étant pas éligible, l’Alliance est formée par l’Université de Strasbourg, l’Université de Freiburg, le Karlsruhe Institute of Technology, l’Université de Haute-Alsace, l’Université d’Amsterdam, l’Université de Poznan, l’Université de Thessalonique et l’Université Bodenkultur de Vienne.

Date de première parution : 8 mars 2019

Unsa Education