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Votez pour peser sur l’avenir de l’université

C’est une période importante de votes qui s’annonce dans notre université. Du 20 novembre au 4 décembre, les personnels et étudiants seront appelés aux urnes pour élire leurs représentants dans les instances de délibération ou de consultation où s’organise l’expression démocratique de notre établissement.
Traditionnellement, ces élections connaissent un succès mitigé. Il est possible que les électeurs concernés ne soient pas toujours bien conscients des enjeux de leur représentation dans ces instances, ni de la manière dont ils peuvent peser sur certains choix de l’établissement à travers leurs représentants.
La question se pose d’une manière particulièrement aiguë concernant la participation des étudiants aux élections. Bien qu’à Strasbourg, elle soit généralement un peu plus élevée que sur le reste du territoire national, leur engagement dans cette démarche reste modeste : à peine 20% lors des dernières élections en 2012. Cela signifie que moins d’un étudiant sur cinq utilise son droit de vote. Les étudiants ont pourtant cinq représentants au conseil d’administration, quatre doctorants à la commission de la recherche, seize à la commission de la formation et de la vie universitaire, pour prendre part aux débats stratégiques et peser sur les décisions qui en résultent. Plus la communauté étudiante saura se mobiliser pour exprimer ses choix au travers de la désignation de ses représentants, mieux ces derniers sauront porter ses souhaits, ses questionnements et ses attentes. Le droit de vote est un moyen d’expression qu’offrent seules les démocraties et les organisations fondées sur ce modèle. Alors que dans le monde d’aujourd’hui, des personnes risquent leur vie pour obtenir ou préserver ce droit, sachons l’apprécier à sa juste valeur. Voter, c’est contribuer à tracer la voie pour aujourd’hui et pour demain.
En tant que président de l’Université de Strasbourg, j’espère que tous, personnels et étudiants, s’attacheront à prendre connaissance des propositions des candidats et à révéler leurs choix au travers des urnes. Voter, c’est l’occasion, de manière simple, rapide et efficace, de faire connaître son engagement et de peser sur l’avenir de l’université ! C’est aussi réaffirmer que l’université est un lieu de réflexion, de débat, d’échange, signes d’une démocratie vivante.

Alain Beretz
Président de l'Université de Strasbourg 

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Rafles de 1943 : le 25 novembre pour se souvenir

L'Université de Strasbourg commémore, mardi 25 novembre prochain, les rafles d'étudiants et d'enseignants intervenues en 1943 à l’Université de Strasbourg, repliée à Clermont-Ferrand depuis 1939. Cette année, la Faculté de pharmacie s’associe à l’événement.

L’aula Marc-Bloch du Palais universitaire accueillera la cérémonie de commémoration des rafles de 1943 mardi 25 novembre à partir de 11 heures. L’interprétation de Ô nuit par l’Ensemble vocal universitaire de Strasbourg (Evus) précèdera l’allocution d’Alain Beretz. S’en suivront une lecture du texte L’université captive vue par Jean Lassus par les étudiants de la Faculté de pharmacie – associée cette année à l’événement – ainsi qu’une lecture de la lettre à la présidente de l’Afges de l’époque. L’assistance, précédée des porte-drapeaux, se dirigera ensuite vers la plaque commémorative dans le hall du Palais U où un étudiant lira le poème de Louis Aragon, Chanson pour l’Université de Strasbourg. Après les allocutions du recteur de l’académie de Strasbourg et du préfet de la région Alsace et du Bas-Rhin, plusieurs gerbes seront déposées devant la plaque commémorative, qui porte les noms des personnes tuées ou déportées pendant ou à la suite de cette rafle. Le chœur de l’Evus interprétera notamment Au-delà des cèdres.
En parallèle, le film L’Université résistante de Barcha Bauer sera projeté en amphi Pasteur à la Faculté de pharmacie lundi 17 novembre à 12 h 30 et à l'Institut de science et d'ingénierie supramoléculaires (Isis) mardi 25 novembre à 20 heures. Et l’exposition, qui donne un visage à huit étudiants et enseignants qui ont vécu le repli de l’université à Clermont-Ferrand, sera réinstallée dans l’aula Marc-Bloch.
Cet événement s’inscrit, cette année, dans le cadre des 130 ans du Palais U et du 70e anniversaire de la libération de Strasbourg.

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« Je suis un vice-président délégué à la recherche assez multicasquettes ! »

Seconder la vice-présidente Recherche, mener des projets sur les archives ouvertes de la recherche, la bibliothèque scientifique numérique, la mutualisation d’équipements ou d’infrastructures de recherche : voilà à quoi ressemble le quotidien bien rempli de Paul-Antoine Hervieux, vice-président délégué aux partenariats avec les établissements publics à caractère scientifique et technologique (EPST) et les collectivités ainsi que du numérique en recherche.

Quels sont les contours de votre délégation ?
En fait, j’ai des missions spécifiques comme vice-président délégué, mais je suis aussi, et peut-être avant tout, membre de la vice-présidence Recherche. Cela me place en posture d’assister Catherine Florentz dans l’activité courante de la vice-présidence : préparation des commissions recherche plénières et en formation restreinte ; liens avec les directeurs d’unités de recherche pour assurer la coordination ou réaliser des actions spécifiques, comme les dialogues de gestion, ou encore la préparation du prochain Contrat de plan Etat-Région (CPER) – nous avons travaillé avec assiduité et en partenariat avec les EPST à la consolidation des projets pour lesquels les porteurs demandent des moyens financiers, comme celui-ci ; préparation des différents appels d’offre de la commission de la recherche, en particulier dans le cadre de l’Idex ; mise en place de nouveaux appels d’offre, comme celui des dix prix « espoirs de l’Université de Strasbourg » à de jeunes chercheurs, ou encore celui des projets exploratoires (PEPS) ; réunions régulières avec le CNRS... Cela concerne aussi la réflexion sur l’adoption d’une charte des signatures à appliquer sur les publications de recherche, afin de mieux identifier l’Université de Strasbourg dans les publications de ses chercheurs (ce qui peut impacter le ranking, par exemple). Je participe également activement à la réflexion en cours sur le développement du campus européen, et la place que tiendra l’Université de Strasbourg dans un grand instrument de recherche trinational qui doit voir le jour dans la décennie à venir. Bref, je suis un VP délégué à la recherche assez multicasquettes !

Vous êtes notamment chargé du numérique en recherche. Quels sont les principaux projets en cours ?
Je suis très impliqué dans ce que je considère comme un des projets phares du mandat : les Archives ouvertes de la connaissance (AOC). Financé par le ministère dans le cadre du schéma directeur de la documentation d’Alsace, ce projet consiste à créer un espace virtuel de stockage où les publications de recherche seront accessibles, visibles et valorisées. Il se situe dans le mouvement international de « l’open access », et se construit grâce à la collaboration de trois services : la Direction de la recherche, le Service commun de la documentation et la Direction informatique. Et bien sûr, il s’appuie sur la motivation des chercheurs à faire connaître leurs travaux : l’attente est très forte en sciences humaines et sociales où 70% de la production des chercheurs reste confidentielle. La France est en retard sur cette question par rapport à ses voisins européens ! A Strasbourg, nous espérons disposer d’un outil techniquement opérationnel à l’automne 2015.
Un peu dans le même esprit, nous travaillons sur la manière de valoriser les « données de la recherche ». Il s’agit de données produites par des chercheurs mais pas forcément valorisées par une publication, et donc pas réutilisées. Engagée dans une démarche de ce type, tout proche de nous l’Université de Fribourg a ainsi récupéré des bandes magnétiques produites par des chercheurs en langues sur lesquelles étaient enregistrées les dernières personnes à parler un vieux dialecte écossais. Le contenu a été numérisé et mis en ligne avec géolocalisation des secteurs où étaient parlés ces dialectes et traduction des textes en anglais. Une vraie plus-value pour les chercheurs ! Dans tous les labos du monde, il existe ainsi des données perdues qui sont pourtant encore précieuses pour la recherche. Même au niveau national, je me suis donc impliqué dans cette démarche au travers de la Bibliothèque scientifique numérique (BSN) en acceptant la responsabilité du co-pilotage de BSN10, nouveau segment de la BSN qui s’occupe de ces questions.

Vous avez aussi la charge de travailler sur la mutualisation de moyens pour la recherche. Que pouvez-vous nous en dire ?
Je participe activement à un groupe de travail sur la mutualisation de moyens numériques pour la communauté universitaire : la plupart des laboratoires de sciences dures ont besoin, aujourd’hui, de gros serveurs pour stocker des données et de calculateurs puissants pour les produire et les traiter. Étant données les difficultés budgétaires qui sont les nôtres, c’est un objectif important de ce mandat d’arriver à une meilleure mise en commun de ces infrastructures de recherche.
Enfin, toujours dans une démarche de mutualisation des équipements dédiés à la recherche, je suis le coordinateur, avec Béatrice Meier-Muller, directrice de la recherche, du déplacement à Cronenbourg du service de cryogénie de l’université, aujourd’hui installé à l’Institut de physique. Ce service fabrique de l’azote et de l’hélium liquide pour les chercheurs en physique, chimie, et biologie. Il doit déménager dans de nouveaux locaux sur le campus de Cronenbourg où il sera doté d’une nouvelle machine, un nouveau liquéfacteur, qui permettra de produire davantage d’hélium liquide. C’est un produit rare qu’on pourra sans doute même vendre à l’extérieur. En tous cas, la modernisation apportera un service de haute qualité aux chercheurs strasbourgeois.

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Concert alumni de l'Orchestre universitaire de Strasbourg

Le Service relations Alumni organise un concert jeudi 4 décembre 2014 à 20 h 30 au Palais universitaire.

Au programme de ce concert donné par l'Orchestre universitaire de Strasbourg, sous la direction de Corinna Niemeyer : Christmas Eve de Nikolaï Rimski-Korsakov et le Concert pour violon de Brahms. Philippe Lindecker, soliste, 1er violon de l'Orchestre philharmonique de Strasbourg interprétera ce dernier morceau. Il est premier prix de violon et de musique de chambre du Conservatoire national supérieur musique et danse de Paris. Il suit parallèlement les cours d’orgue de Gaston Litaize au conservatoire national de région de Saint-Maur et se perfectionne auprès d’artistes prestigieux comme Tibor Varga ou Nathan Milstein. Chambriste accompli, il est lauréat des concours internationaux de quatuor à cordes d’Evian et de Florence. Il fonde le Quatuor Florestan en 1989 et devient premier violon solo de l’Orchestre philharmonique de Strasbourg en 1995.

  • Tarif public 12 euros (Alumni 10 euros, Club Alumni Unistra 8 euros)
  • S'inscrire

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Un partenariat pour faire évoluer les pratiques d’enseignement des sciences

L’Université de Strasbourg, le rectorat de l’académie de Strasbourg, EDF en Alsace et le groupe Electricité de Strasbourg ont signé, dans le cadre du projet de la Maison pour la science en Alsace, un nouveau partenariat mardi 4 novembre. Il s’agit de proposer aux enseignants des contenus et des démarches pour renouveler leurs pratiques d’enseignement des sciences. Visites de sites de production d’énergie et de références exemplaires en matière de rénovation énergétique, journées d’études, rencontres avec des experts sont autant d’actions qui seront proposées dans le cadre de cette convention.