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Francis Kern : « La mobilité internationale est une magnifique expérience de vie pour les étudiants »

Francis Kern est vice-président en charge des relations internationales (RI) depuis une petite année : un premier tour de piste qu’il a largement consacré à l’établissement d’un état des lieux, préalable à la définition d’objectifs clairs pour les relations internationales.

Quel a été votre point de départ principal en abordant ce mandat ?
C’est le constat que notre mobilité étudiante sortante est tout juste dans la moyenne nationale (3%) ce qui est dérisoire. C’est paradoxal pour une grande université comme la nôtre. D’ailleurs, cette situation a été pointée par le rapport de l’Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (Aeres) publié à l’automne 2012, qui met en évidence des points d’amélioration dans la politique et l’organisation des RI. Mon objectif premier sera donc de faire progresser qualitativement et quantitativement cette mobilité sortante : l’idéal serait que tous les étudiants fassent au moins un semestre d’études à l’étranger dans les 5 ans du cursus universitaire, comme c’est le cas par exemple dans les écoles de management et les instituts d’études politiques.
Pour cela, il faudra convaincre une partie de la communauté universitaire des bénéfices de la mobilité internationale pour les étudiants, par l’amélioration de l’organisation administrative des relations internationales dans l’université, notamment en travaillant une coordination plus efficace entre la Direction des relations internationales et la fonction RI en composantes, et par la définition d’une stratégie géographique claire : quels pays ou pour le moins quelle université, pour quel type de collaboration ?

Très concrètement, comment procédez-vous ?
Je me suis concentré sur un état des lieux pour mieux cerner la situation locale. Au cours du premier semestre 2013, j’ai réuni les correspondants RI des composantes en réunion plénière et nous avons constitué trois groupes de travail pour définir ce qu’est un accord international, travailler sur la mobilité, et sur les critères d’attribution des bourses. La restitution du travail de ces groupes est imminente et une dernière réunion plénière aura lieu début 2014. Je me suis appuyé sur l’expérience et la compétence des correspondants dont certains ont une connaissance très juste et très ancienne des problématiques RI. Parallèlement à cette démarche, un audit interne a été mené, dont les conclusions viennent tout juste de m’être transmises.
Ce tour d’horizon va me permettre d’affiner des objectifs, et de concert avec le comité de pilotage des RI que je compte constituer, de définir une stratégie.

À ce stade, avez-vous déjà des pistes ?
Rien n’est encore arrêté mais effectivement on voit se dessiner des pistes : concernant l’organisation administrative, l’idée serait de désigner, dans chaque composante, un correspondant RI enseignant et un autre administratif, l’un s’occupant des contenus pédagogiques des échanges, l’autre de l’accompagnement administratif pour dynamiser la mobilité. Reste à convaincre les directeurs des composantes et plus généralement de faire un effort de sensibilisation de la communauté universitaire. Il  peut paraître paradoxal que notre université ait une mobilité sortante aussi modeste. En fait, beaucoup d’étudiants et aussi de collègues ont tendance à penser qu’on ne peut pas trouver mieux que ce qu’on a à l’Université de Strasbourg. Cela ne motive pas à la mobilité ! Or, la mobilité est une magnifique expérience de vie qui apporte autre chose que des connaissances académiques. Ce sera certes un peu difficile car dans le même temps, les incitations financières – les bourses de mobilité – sont plutôt en baisse au niveau de l’Europe, de l’État, de la Région et de l’université. Tant pis, il faudra se bagarrer.

Et concernant la répartition géographique des coopérations ?
Notre objectif est de définir une vingtaine d’universités dans le monde. Ceci afin de ne pas nous éparpiller dans un saupoudrage d’accords. Bien sûr, nous partons d’un existant vraiment intéressant, des liens historiques forts notamment dans les pays où se trouvent de grandes universités de recherche : Amérique du Nord, Japon, Russie, Union européenne. Nous allons également accorder une attention toute particulière aux échanges avec les établissements membres d’Eucor, que notre contrat d’établissement désigne comme des partenaires privilégiés avec lesquels nous sommes appelés à créer l’Université du Rhin supérieur. Il y a aussi beaucoup à construire ou à développer avec certains pays émergents : Chine, Brésil, Inde… Et nous souhaitons également aider les pays francophones du Maghreb et de l’Afrique sub-saharienne à renforcer les capacités pédagogique, de recherche mais aussi administrative de leur propre université.
Le tout en travaillant sur les différentes formes de coopération : mobilité étudiante, formations partenariales à l’international – c’est-à-dire des diplômes co-habilités –, co-directions et co-tutelles de thèses pour les doctorants… Bref, du pain sur la planche !

Propos recueillis par Caroline Laplane

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Un nouveau guide de la mobilité internationale

Vous souhaitez partir étudier ou effectuer un stage à l'étranger mais vous ne savez pas comment vous y prendre? Vous aimeriez en savoir plus sur les différentes bourses pour financer votre départ? Afin d’accompagner les étudiants qui souhaitent bénéficier de l’un des nombreux accords de coopération internationaux de l’Université de Strasbourg dans leur projet, la Direction des relations internationales propose un guide de la mobilité internationale.

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Formations à la rédaction de propositions compétitives Horizon 2020 & Erasmus

Depuis la rentrée 2013, un nouveau dispositif d'aide au montage et à la gestion de projets, à destination des enseignants-chercheurs et chercheurs, est mis en place à l'Université de Strasbourg. Financé par l'Idex, ce Pôle unique d'ingénierie (PUI), vise à offrir un service performant en matière d'ingénierie et de gestion de projets (Europe, ANR, formation, etc.). Dans ce cadre, une offre de formation est mise en place pour répondre efficacement aux besoins de la communauté universitaire dans ce domaine.   

La vice-présidente Recherche et formation doctorale, Catherine Florentz, et le vice-président aux Relations internationales, Francis Kern, invitent les enseignants-chercheurs, chercheurs et personnels administratifs de l’Université, à ces deux premières formations. Celles-ci sont notamment organisées dans le cadre de la semaine de lancement du programme Horizon 2020 en Alsace (du 6 au 13 décembre) :

  • "Comment écrire une proposition compétitive dans Horizon 2020"
    10 décembre 2013 de 9 h à 12 h 30 dans la salle de conférence de la Misha.

Cette formation sera assurée par le très renommé cabinet Hyperion. Sean Mc Carthy, qui animera la formation, est un scientifique irlandais travaillant dans les projets européens de recherche depuis 1997. Il a animé, depuis une vingtaine d'années, des sessions de formation dans une centaine de réseaux et d'établissements de recherche européens (par exemple, la LMU à Munich, ETH Zurich, etc.). 
Pour la formation "Comment écrire une proposition compétitive dans Horizon 2020" du 10 décembre, veuillez vous inscrire par courriel à la cellule Europe avant le 30 novembre.

  • " Erasmus + : enjeux et opportunités pour l’enseignement supérieur "
    13 décembre 2013 de 9 h à 13 h dans la salle Guy-Ourisson de l'Institut Le Bel.

Cette session sera animée par l'Agence Europe éducation formation France (A2E2F) qui est le relais national pour le programme de formation Erasmus +. La formation vise à présenter les différentes opportunités offertes par le nouveau programme.
Pour la formation " Erasmus + : enjeux et opportunités pour l’enseignement supérieur " du 13 décembre, veuillez vous inscrire par courriel à Sylvie Mesa avant le 30 novembre.

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Apprendre la langue et la culture espagnoles à Madrid

Pendant la période estivale, l’Université pontificale de Comillas (Espagne) organise des modules de langue et de cultures espagnoles destinés aux étudiants étrangers, en collaboration avec l'Institut universitaire de langues modernes.

Le programme d'espagnol inclut des enseignants spécialisés et expérimentés, une attention personnalisée, un laboratoire de langues multimédia, un accès à internet et à une messagerie électronique, une cafétéria et un gymnase, des sorties culturelles à Madrid, des sessions de cinéma hebdomadaires, un accès aux installations de la bibliothèque universitaire.
Le module de 60 heures est conçu pour les personnes avec un niveau moyen d'espagnol, qui souhaitent améliorer leurs compétences linguistiques et accroître leurs connaissances de la culture espagnole. Les cours sont organisés et personnalisés pour des groupes entre 16 et 20 étudiants. Pour obtenir de plus amples informations, contactez l'université :

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Concours photo : les meilleures « jumping pictures »

À l’occasion de la troisième édition de la Semaine de la mobilité internationale, la Direction des relations internationales proposait un concours photo étudiant autour du thème « la meilleure jumping picture de ma mobilité internationale ». Ce concours s’adressait aux étudiants de l’Université de Strasbourg vivant ou ayant vécu une période d’études, de stage ou d’assistanat en langues à l’étranger. Retrouvez l’ensemble des photos envoyées par les participants sur la page Facebook de l’Espace accueil international.

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« Jumping pictures » : les cinq photos les plus appréciées des internautes

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Un dispositif d’amorçage de la coopération internationale

La Direction des relations internationales propose un appel à projets dédié aux composantes de l’université qui souhaitent impulser des actions de coopération internationale.

Ce dispositif a pour objectifs d’aider les composantes à se familiariser avec les programmes de financement de l’enseignement supérieur (éducation/formation) et de les inciter à développer des partenariats. Il s’agit d’un accompagnement financier pour le montage, la constitution de partenariats et la mise en œuvre de projets internationaux.
Pour des activités en octobre, novembre ou décembre 2013, les dossiers de demandes doivent être déposés avant le 29 novembre 2013 auprès de la Direction des relations internationales (mesa@unistra.fr). 

Pour en savoir plus sur ce dispositif, téléchargez les documents suivants :