Université en action

Développer une culture de l'évaluation

Annie Cheminat, vice-présidente déléguée « évaluation et qualité » a présenté au Conseil d'administration de l'université une charte et un guide de l'évaluation des formations par les étudiants. Leur adoption au CA se situe dans le prolongement d'une « démarche qualité » qui a pris tout son sens avec l'ouverture de l'Espace européen de l'enseignement supérieur en 2010.

Pouvez-vous nous rappeler brièvement en quoi consiste cette « démarche qualité » ?

La « démarche qualité » des formations s'impose à tous les établissements d'enseignement supérieur pour qu'ils puissent faire reconnaître mutuellement la qualité de leurs formations. L'Université de Strasbourg s'est inspiré du document intitulé « Références et lignes directrices pour le management de la qualité dans l'espace européen de l'enseignement supérieur » pour entrer dans une démarche qui, parmi ses exigences, inclut l'implication des étudiants par le biais d'enquêtes. Ainsi, nous avons mis en place une charte et un guide de l'évaluation des formations et des diplômes par les étudiants qui a été adopté au Conseil d'administration le 25 janvier. C'est l'aboutissement d'un travail collectif qui est essentiel pour amplifier une culture de l'évaluation encore insuffisamment développée en France dans le domaine de la formation. Avec ce projet, nous souhaitons aussi implanter cette culture chez les étudiants, qui n'ont pas l'habitude d'être associés à de tels processus.

Que contiennent cette charte et ce guide ?

La charte rassemble la description des différents principes propres à l'université qui s'imposent à toutes les formations. Les enquêtes d'évaluation, sous forme de questionnaires, doivent avoir lieu a minima tous les deux ans selon un calendrier approuvé par le Conseil des études et de la vie universitaire (CEVU). Il s'agit d'interroger les étudiants de 1re année (les néobacheliers) et les étudiants qui vont être diplômés (DUT2, L3, LP, M2, 3e année d'ingénieur, 3e et 6e année de médecine et pharmacie). Nous recommandons enfin de réaliser ces enquêtes avant la fin des enseignements, en dehors des périodes d'examens pour avoir le plus de réponses possibles. Le guide pratique, lui, fixe plutôt les procédures pour la mise en œuvre des enquêtes et les modalités d'exploitation des résultats des enquêtes.

Concrètement, comment cela va-t-il se mettre en place ?

Les campagnes de sondage auprès des étudiants vont être lancées par un « référent qualité » désigné dans chaque composante. Les étudiants concernés recevront alors une invitation à répondre à un questionnaire assez complet, commun à toutes les formations, l'objectif étant de mesurer le taux de satisfaction sur différents aspects de la formation, comme le programme, l'accompagnement pédagogique, les modalités d'examens, l'accès à l'information, l'accueil, l'environnement pédagogique et la professionnalisation. Le questionnaire sera accessible en ligne. Des outils informatiques ont été mis en place pour exploiter les réponses et restituer sous forme d'histogrammes directement exploitables, les taux de satisfaction des étudiants. Tout cela avec comme objectif : essayer de faire mieux lorsque cela s'avère nécessaire. Au courant du mois de février, les référents vont commencer à être formés à l'usage de l'application informatique pour pouvoir lancer rapidement le processus afin de faire un premier bilan à la rentrée 2011, en espérant que tout soit rôdé avant la mise en place de la nouvelle offre de formations d'ici deux ans.

Avez-vous rencontré des difficultés lors de l'élaboration de ce projet et d'autres sont-elles à craindre ?

Nous avons bien sûr rencontré quelques réticences dans le choix des questions lors de l'élaboration du questionnaire. Cela fait un an et demi que nous y travaillons, et le questionnaire final est l'aboutissement de 9 versions que nous avons testé sur différentes populations d'étudiants. Pourtant, si beaucoup sont convaincus que c'est une démarche vertueuse, certains expriment toujours des doutes sur son utilité. Mais nous espérons, et nous faisons le pari, que progressivement, ce projet s'imposera en fournissant des arguments pour progresser mais aussi pour se valoriser.
Le plus gros problème à l'avenir serait que les étudiants ne jouent pas le jeu. Dans ce cas, la démarche perdrait de son sens. La profusion de courriels sur les adresses de messagerie des étudiants accroît le risque de non réponse. Il faut donc que le responsable de formation les incite, les motive à prendre une quinzaine de minutes pour répondre et il faudra leur restituer les résultats pour qu'ils se sentent vraiment impliqués. Il faut aussi que l'étudiant comprenne que si nous arrivons à asseoir la qualité d'une formation par le biais de ce type d'enquêtes, son diplôme s'en trouvera valorisé autant que l'établissement qui le lui a délivré. Le dernier défi, et j'y suis très attachée, c'est d'arriver à communiquer « intelligemment » sur les résultats, en suivant les règles de déontologie indispensables au respect de toute la communauté universitaire.

Propos recueillis par Floriane Andrey

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Le CUEJ : former les journalistes de demain

Le Centre universitaire d'enseignement du journalisme (CUEJ) forme des professionnels de la presse depuis 1958. Nicole Gauthier dirige le CUEJ depuis le 1er septembre 2009, après avoir exercé le métier de journaliste, principalement à Libération où elle a travaillé pendant 22 ans. Son objectif : adapter la formation aux perspectives d'un métier en pleine mutation.

Le CUEJ est une composante particulière de l'Université de Strasbourg (UdS). Comment le présenteriez-vous ?

Le CUEJ est une école publique de journalisme, installée depuis 1958 au sein de l'université, qui propose l'une des 13 formations aujourd'hui reconnues par les organisations professionnelles représentant les métiers du journalisme. C'est une des composantes de l'UdS, de taille relativement modeste puisqu'elle compte environ 110 étudiants. Outre les enseignants-chercheurs et les associés, une centaine d'intervenants extérieurs, journalistes en activité dans les médias régionaux et nationaux, participent à la formation.
Le CUEJ délivre un unique diplôme, le master de journalisme installé dans le domaine des sciences politiques et sociales. Les étudiants sont recrutés sur concours. Pour se présenter, ils doivent être titulaires d'une licence ou de 180 crédits ECTS. Le taux de réussite au concours d'entrée est d'environ 8%, et notre formation étant attractive, le recrutement est national. Nous avons aussi quelques étudiants en formation continue, en contrat de professionnalisation, et des étudiants étrangers recrutés sur dossier.

Quel est le profil des étudiants que vous recrutez ?

Nous cherchons des personnes ayant des têtes bien faites, poussées par une grande curiosité du monde, ayant envie de le comprendre et de l'expliquer. Des étudiants capables d'explorer les contre-champs, d'aller voir au-delà des fausses évidences et de remettre en cause les certitudes. Il faut aussi avoir une solide culture générale, et bien sûr, savoir organiser sa pensée et écrire !
De fait, le gros des bataillons est surtout formé de diplômés en histoire, lettres modernes, sciences politiques. Personnellement, je pense qu'il serait intéressant que d'autres profils d'étudiants s'intéressent au métier de journaliste : des scientifiques, des juristes, des économistes, des sociologues, etc. Pas pour en faire des journalistes scientifiques ou des chroniqueurs judiciaires, mais parce que dans une société traversée, comme l'est la nôtre, de débats relatifs à la santé, à l'environnement, au développement (durable ou pas), un journaliste ayant une formation de base en chimie ou en mathématiques peut apporter à une rédaction une autre approche, un autre raisonnement une autre façon de poser les questions...

Pourtant, on entend beaucoup dire que la presse est en crise, elle n'apparaît pas comme un secteur de l'économie créateur d'emplois. Offre-t-elle vraiment des débouchés ?

La presse traditionnelle est en crise, c'est un fait. Mais nous sommes convaincus qu'on aura toujours, peut-être de plus en plus, besoin de journalistes. Et de nouvelles formes du métier émergent dans les nouveaux médias liés à Internet : ceux-ci ont et auront des besoins importants en journalistes bien formés. Dans la profusion d'informations qui circulent sur le net, il faudra de plus en plus de vigilance pour distinguer le vrai du faux. C'est typiquement notre cœur de métier.
Aujourd'hui, l'insertion professionnelle de nos diplômés est satisfaisante et très encourageante, comme l'a montré l'enquête de l'ORESIPE*, réalisée sur les diplômés du CUEJ comme sur tous les diplômés de master sortis en 2007.

Vous êtes directrice du CUEJ depuis le 1er septembre 2009, quelles sont les priorités que vous vous êtes fixées ?
Mon objectif général est d'accompagner les mutations d'une profession qui change beaucoup. Nous consacrons beaucoup d'énergie à la conception de notre nouvelle plate-forme pédagogique multimédia. Ce travail doit être terminé dans quelques mois et le nouveau site permettra d'insérer chaque séquence pédagogique dans un projet éditorial spécifique. Nous réfléchissons aussi bien sûr, comme toutes les composantes, à l'offre de formation dans le cadre du prochain contrat quinquennal (2013-2017). C'est un défi de faire évoluer notre master dans un secteur professionnel extrêmement mouvant, et qui ne sait pas bien lui-même où il va... Je voudrais également conforter l'ouverture sur l'international. Aujourd'hui, nous proposons un parcours franco-allemand, en collaboration avec l'Université de Fribourg. Il concerne 12 étudiants parfaitement bilingues, 6 recrutés par chaque structure. Nous avons également une spécificité européenne pour d'évidentes raisons, et depuis maintenant 15 ans nous délocalisons, pendant environ 4 semaines, la fin de la formation dans un pays étranger. Il est possible de renforcer et d'élargir ces échanges. Enfin, le dernier chantier consiste à diversifier l'origine disciplinaire de nos étudiants, ce qui passe par une modification du concours.

Propos recueillis par Caroline Laplane


*ORESIPE : Observatoire régional de l'enseignement supérieur et de l'insertion professionnelle des étudiants

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Compte-rendu du Conseil d’administration du 25 janvier 2011

Après avoir procédé à la désignation des nouveaux représentants étudiants dans les différentes commissions institutionnelles, les échanges ont porté sur 3 grands points.

Comité d'orientation stratégique

Mentionné comme un élément important de l'assistance à la gouvernance dans le projet d'établissement commun, le Comité d'orientation stratégique fait l'objet de l'article 54 des statuts de l'Université dans lequel il est stipulé que : « Le président, avec l'accord du Conseil d'administration, peut décider de réunir un comité d'orientation stratégique, composé de personnalités extérieures à l'Université et appartenant au monde académique et socioprofessionnel, chargé de proposer des orientations stratégiques sur l'ensemble des missions de l'université. » Le président Alain Beretz qui y voit une source d'avis et un regard extérieur a proposé à l'approbation du Conseil d'administration une liste de 9 personnalités. En accord avec le CA, le président renforcera le COS de manière à aller vers plus de parité.
Tous les détails sur le fonctionnement, les objectifs et les personnalités qui composent le COS dans un prochain article de L'Actu qui sera consacré à la première réunion du comité.

Schéma directeur numérique

Catherine Mongenet, vice-présidente en charge de la politique numérique a présenté la version actualisée du schéma directeur numérique. Les 7 programmes et 57 projets identifiés en 2009 ont évolué en 7 programmes et désormais 41 projets. Globalement les projets lancés ont tous avancé ou été réalisés : le nouvel ENT, la mise en place de SIFAC, les travaux préparatoires du Data Center, les premières évolutions de l'architecture technique, la nouvelle plateforme pédagogique, le lancement du SI Bibliothèques, les nouvelles fonctionnalités sur la carte multiservices, le démarrage du projet de dépôt électronique des thèses et la déclinaison opérationnelle du SDN.
En 2011, priorité est donnée au développement des nouvelles fonctionnalités pour SIFAC, pour l'ENT et la plateforme Moodle et à la poursuite du travail sur le SIGB unique. Sont aussi lancés de nouveaux projets : le SI Formation et suivi des étudiants. Ainsi 18 groupes de travail sont en train de définir les besoins du futur remplaçant d'Apogée, de l'avant-arrivée de l'étudiant à l'université jusqu'à sa sortie et au-delà avec le suivi des anciens (Alumni).
Lire l'article de L'Actu.

Évaluation des formations et charte de l'évaluation des formations par les étudiants

Après avoir rappelé le contexte général de la mise en place du management de la qualité des formations dans les universités (processus de Bologne), Annie Cheminat, vice-présidente déléguée à la qualité et l'évaluation, a présenté la charte pour le management de la qualité des formations, élaborée depuis juillet 2009 dans le cadre d'un groupe de travail associant largement les différentes composantes de l'université. Cette charte décrit les engagements de l'université en matière de management de la qualité qui s'imposent a priori à l'ensemble des composantes de l'université ; elle expose les règles internes qui gouvernent la mise en œuvre de la démarche « Qualité des formations ».
C'est dans ce cadre qu'a été rédigé un guide pratique de l'évaluation des formations par les étudiants qui fixe les modalités pratiques pour le déroulement des enquêtes auprès des étudiants, définit les rôles respectifs au niveau central (Service de l'aide au pilotage) et des composantes (référents qualité). La vice-présidente a insisté sur les grands principes qui ont présidé à l'élaboration de ce guide : les enquêtes d'évaluation des formations sont obligatoires, à l'initiative du niveau central (CEVU), a minima tous les deux ans. Les outils d'exploitation seront automatisés et élaborés au niveau central ; les enquêtes en ligne, sous la responsabilité de l'UFR ; l'anonymat des réponses assuré pour les étudiants.
Et de conclure que l'évaluation des formations par les étudiants constitue donc l'un des processus permettant de disposer d'éléments pour s'inscrire dans une démarche « d'amélioration continue de l'offre de formation », un outil de dialogue avec les étudiants pour mieux cerner leurs attentes et leurs besoins, mais aussi un outil de communication sur lequel l'université pourra s'appuyer pour valoriser ses forces aux yeux de ses partenaires, des lycéens et des étudiants. Conformément aux orientations du schéma directeur de l'offre de formation 2013, l'élaboration d'outils d'évaluation des enseignements doit prolonger cette première étape en matière de management de la qualité des formations.
Lire l'interview d'Annie Cheminat dans ce numéro de L'Actu.

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Étude « Bien-être au travail » : les préconisations

Hugues Dreyssé, vice-président chargé des ressources humaines et de la politique sociale et Didier Raffin, professeur associé de psychologie du travail à l'Université de Strasbourg, présentent les préconisations issues de l'étude « Bien-être au travail » réalisée auprès des personnels de l'UdS en 2010 (cf. L'Actu n°32).

« Bien plus que des préconisations, ce sont de véritables plans d'action validés et entérinés », s'enthousiasme le pilote de l'étude « Bien-être au travail », Didier Raffin du Laboratoire de psychologie des cognitions (LPC - EA 4440).

Une cellule d'écoute pérennisée
Premier résultat concret : la cellule d'écoute, ouverte au cours de l'étude, est maintenue et pérennisée. Les courriels envoyés sur l'adresse uds-enquete@unistra.fr, dont l'intitulé va évoluer très prochainement, sont traités conjointement par les médecins de préventions de l'université, et des psychologues du travail conventionnés par l'Université.

Un comité de pilotage
« Un point crucial est la création du Comité de pilotage « Bien-être au travail » émanant du Comité d'hygiène et sécurité (CHS) », continue Hugues Dreyssé. Composé d'élus du personnel, de membres de la Direction des ressources humaines (DRH), de la Direction générale des services et d'acteurs de la santé (médecin de prévention, assistante sociale...), il pilote les actions menées en matière de bien-être au travail. Ce comité se réunira régulièrement pour suivre les actions menées et les plans d'action mis en œuvre (par exemple : la cellule d'écoute), décider de mener des études précises en réponse à des signalements collectifs et définir les éléments d'information au CHS et à destination de l'ensemble des agents.

Des indicateurs pertinents
La troisième action à l'issue de l'étude est la mise en place de nouveaux indicateurs de suivi, choisis à partir du guide Dépister les risques psychosociaux, des indicateurs pour vous guider (INRS*, ED 6012). Pertinents pour suivre et détecter des dysfonctionnements, ces indicateurs sont de type « ressources humaines » comme la mobilité ou l'absentéisme, et de type « hygiène et sécurité » tels les accidents du travail...

Des formations et un guide pour les personnels encadrant
Dès le printemps, des formations-actions au management sont programmées, service par service, pour l'ensemble des personnels encadrant de l'université. Elles permettront de définir les comportements et attitudes que l'on souhaite promouvoir et ceux que l'on souhaite prescrire dans une logique de bien-être au travail, respectant en cela la législation sur la santé au travail (par exemple, est-ce acceptable de pleurer au travail ?). Des règles précises seront alors établies en commun, avec les cadres de l'Université de Strasbourg eux-mêmes, qui vont ainsi construire au fil des différentes formations un « Guide de bonnes pratiques ».

Des outils d'analyse de l'activité
Des outils d'analyse de l'activité seront également mis en place pour aider le Comité de pilotage. « C'est un choix politique que de confier au comité l'intervention d'ergonomes conventionnés dans les entités de l'université dont le besoin se fait sentir », confirme le vice-président DRH. L'ergonome analyse l'activité, évalue la charge de travail, tant sur le plan physique que cognitif, et apporte des pistes de solutions objectives. « Tout cela est très expérimental. Le Muséum d'histoire naturelle de Paris, les universités de Grenoble et d'Angers que j'ai rencontrés à ce sujet, sont très intéressés par la démarche et apprécient l'engagement de l'ensemble de l'UdS dans une démarche « sensible ».

Une nouvelle étude spécifique
Prochainement va démarrer une étude spécifique sur la situation des enseignants et des enseignants-chercheurs qui ont peu participé à la première enquête « Bien-être au travail ». Des focus group seront organisés dans les composantes pendant des créneaux horaires adaptés aux contraintes des enseignants, comme l'heure du déjeuner, pour toucher le maximum de personnes. Puis un questionnaire sera proposé à tous les enseignants et enseignants-chercheurs. Les conclusions de cette nouvelle enquête seront communiquées pour l'été 2012.

Une identité commune
Une action fédératrice, sur le thème de la santé au travail par exemple, peut aider à faire tomber les anciennes frontières entre universités. L'entité « Université de Strasbourg » doit se construire de manière délibérée, avec toute la communauté de l'université. « En travaillant ensemble, on construit quelque chose... une identité commune », complète Didier Raffin.

Pour conclure, Hugues Dreyssé salue « la  rigueur et le professionnalisme  avec lesquels l'enquête a été menée et l'originalité de ce travail, unique à notre connaissance en France. Outre le rendu de ces travaux qui ont conduit à un plan d'action précis, cette étude fera l'objet d'une publication scientifique dans une revue spécialisée en psychologie ». Un bel exemple de mobilisation des ressources intellectuelles de l'université au service du bien-être commun.

F.D.

*INRS : Institut national de recherche et de sécurité

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Clément Rauscher, nouveau vice-président de la vie universitaire

L'étudiant en Droit a été élu vice-président en charge de la vie universitaire mercredi 2 février pour deux ans, soit jusqu'en janvier 2013. Il succède à la vice-présidente sortante Joannie Crinon.

Soutenue par Alain Beretz, président de l'Université de Strasbourg, la candidature de Clément Rauscher a été acceptée par le Congrès de l'UdS qui rassemble tous les conseils centraux. À 22 ans, l'étudiant en master 1 de droit public et de droit privé à la Faculté de droit de Strasbourg, devient donc vice-président en charge de la vie universitaire (VPVU).
« Intéressé depuis de nombreuses années par la vie universitaire, je me suis engagé dans la vie associative dès 2007 et cette année, j'ai souhaité poursuivre mes engagements, cette fois au poste de VPVU, qui permet de participer aux travaux des autres vice-présidents, et de prendre part activement à de nombreuses réflexions comme sur le parcours universitaire sur lequel il y a tant de choses à faire », explique le vice-président.
Déjà élu au Conseil de la Faculté de droit, de sciences politiques et de gestion depuis 2008 et au Conseil d'administration de l'UdS en décembre 2010, Clément Rauscher s'attèle depuis toujours à « améliorer la qualité de la vie à l'université ». « Ce qui m'importait au début c'est que les étudiants ne soient pas juste des consommateurs de cours mais qu'ils puissent s'épanouir à l'université mais aujourd'hui je m'intéresse à l'ensemble de la communauté universitaire, ce qui comprend, outre les étudiants, les personnels administratifs et enseignants : nous sommes tous, après tout, membres d'une même entité, dans laquelle nous pouvons tous apporter notre contribution », confie le vice-président.
Son programme, il a choisi de le construire autour des quatre piliers de la vie universitaire : la culture, le sport, la santé et la vie citoyenne. La culture? « Elle doit s'ouvrir encore plus au coeur du campus pour toucher le plus grand nombre et pour cela il faut essayer de résoudre la pénurie de locaux dédiés à la culture », soutient Clément Rauscher. Concernant la vie citoyenne, le nouvel élu souhaite voir augmenter la participation aux élections étudiantes, « véritable souci à l'UdS, qui reste néanmoins parmi les meilleures universités françaises dans ce domaine » et rendre plus visibles les associations étudiantes pour être attractif. Il espère aussi rendre plus visible le Service universitaire de médecine préventive et de promotion de la santé (SUMPS) surtout « pour les étudiants qui n'ont pas les moyens de se rendre dans le circuit de santé classique ». Enfin, il souhaite mener une réflexion sur la pratique du sport dans les campus décentralisés, pauvres en infrastructures et également valoriser les sportifs de haut niveau de l'UdS peut-être à l'image des plus grandes universités internationales. Mais si le sport semble tenir plus spécialement à cœur de ce taekwondoïste, Clément Rauscher promet « de travailler autant sur les 4 piliers ».

Floriane Andrey

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L'université se dote d'un comité d'audit interne

L'Université de Strasbourg a  inauguré le10 février  la mise en place de son Comité d'audit interne. C'est la première université française à se doter d'un tel dispositif, et à adhérer à l'Institut français de l'audit et du contrôle internes (IFACI), gages du professionnalisme de la démarche qui répond ainsi aux normes professionnelles internationales de l'audit interne.

Ce comité a pour rôle de garantir l'indépendance, l'objectivité et la pertinence de l'audit interne au sein de l'Université de Strasbourg. L'audit interne a pour mission de donner une assurance sur le degré de maîtrise des opérations au sein de l'établissement et de contribuer, par ses recommandations, à l'améliorer.
Le comité est composé de 3 personnalités extérieures à l'Université de Strasbourg, nommées en raison de leur compétence et de leur expérience : Jacques Soulas, inspecteur général à la retraite de l'Inspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche (IGAENR) ; François-Xavier Demont, responsable de l'audit interne de l'Université de Genève ; Marie-Caroline Beer, directrice de l'audit interne du CNRS.
La participation de la directrice de l'audit interne du CNRS marque une nouvelle fois la volonté des deux institutions de collaborer dans une logique d'accompagnement mutuel au bénéfice des missions partagées.
La mise en place de ce comité est la résultante de la fusion de l'Université de Strasbourg, et de son passage aux compétences élargies nécessitant l'exercice d'une responsabilité accrue de l'université sur la gestion et l'atteinte de ses objectifs.

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Départ de Jean Déroche

L'Université rend hommage à Jean Déroche le 15 février à 11h30, salle Guy Ourisson à l'Institut Le Bel, à l'occasion d'une cérémonie festive.

Directeur général des services depuis la fusion, Jean Déroche a occupé les mêmes fonctions à l'ULP de 2005 à 2009. Il est nommé inspecteur général de l'administration de l'enseignement supérieur et de la recherche depuis le 1er janvier dernier.

Les personnes désireuses de lui dire au revoir sont invitées à se joindre à cette manifestation. Par ailleurs, un livre d'or et une cagnotte sont à disposition à la Direction générale des services, bureau 3.27 au 3e étage du nouveau Patio.

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CFMI à Sélestat, un projet devenu réalité

Le Centre de formation des musiciens intervenant (CFMI) assure pour l’ensemble de la région une formation initiale spécialisée et reconnue dans le monde de l’éducation (école primaire par exemple) et les structures sociales d’accueil (personnes âgées etc.).

Financé par l’État et le ministère de la Culture, d’importants travaux de réaménagement d’une aile désaffectée de l’ancienne école normale de Sélestat ont permis de créer de nouveaux espaces spécifiques à cette formation. Ainsi, l’ancienne chapelle a été transformée en auditorium, de nombreuses salles de répétition et de musique viennent compléter le dispositif. Ces travaux ont également permis la construction d’un ascenseur, permettant ainsi à l’accès à tout le bâtiment. Ils viennent prolonger la rénovation de l’imposante toiture réalisée début 2010.
Le projet de restructuration a été réalisé en concertation avec l’équipe du CFMI, sous maîtrise d’œuvre de l’architecte Philippe Baussant. La réalisation de ce projet a été pilotée par MC Rossel de la DPI avec le soutien actif de C. Ernwein et de J. Brion avec les personnel de l’IUFM de Sélestat.
Les étudiants et enseignants du CFMI doivent intégrer les locaux dans les toutes prochaines semaines. Ainsi, avec les étudiants de l’IUFM et ceux du Département d’études territoriales, réunis sur le même lieu, va se créer une réelle dynamique de site propice a tous.

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L'ancien ministre de la défense de passage à la Faculté de droit

Hervé Morin, le précédent ministre de la Défense était présent à une conférence à la Faculté de droit de l'Université de Strasbourg sur invitation des étudiants ce jeudi 10 février 2011. Il y a rencontré le président de l'Université de Strasbourg, Alain Beretz.

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