Espace d'expression des listes d'élus du conseil d'administation

Expression des listes d'élus du conseil d'administration

Les différentes listes d'élus au conseil d'administration disposent désormais d'une possibilité d'expression libre dans chaque numéro de L'Actu. Les contenus de cette rubrique de L'Actu sont sous la responsabilité directe des auteurs de chaque tribune, conformément aux règles sur lesquelles les listes se sont accordées.

La tribune des élu-e-s étudiant-e-s de l’AFGES

Les élu.e.s étudiant.e.s de l’AFGES vous souhaitent à toutes et à tous une très belle rentrée universitaire. Que vous soyez primo-arrivant.e ou réinscrit.e à l’Université de Strasbourg, vos représentant.e.s sont présent.e.s comme toujours pour vous accompagner, vous guider et vous défendre dans cette période qui peut s’avérer compliquée, que ce soit financièrement ou administrativement.

Outre leur rôle de défense de vos droits au sein des différents conseils de l’Université, les élu-e-s ont poursuivi leur travail au cours de cet été pour améliorer les conditions de vie et d’études de chacun.e.

Nous vous accompagnons dans vos démarches : notre hotline (hotline@afges.org) vous permet de contacter vos représentant.e.s en cas de problème, et nous sommes présent.e.s au cours des événements de rentrée aux côtés des bénévoles des associations étudiantes pour vous accueillir.

Si vous rencontrez des difficultés de logement, le dispositif de logement provisoire créé par l’AFGES, soutenu par ESN et le CROUS, peut vous aider : hebergement.provisoire@afges.org

En vous souhaitant une très belle rentrée,

Les élu-e-s étudiant-e-s de l’AFGES

Date de première parution : vendredi 6 septembre 2019

Les élus Alternative

Chères et chers collègues,

La réunion plénière du jeudi 26 septembre pour échanger sur des questions portant sur le statut et les missions des enseignants-chercheurs a permis de découvrir que se discutent de lourdes transformations de nos missions et statuts, dont notamment la suppression des services statutaires d’enseignement et du statut de Maître de conférences.

Elle a également permis de découvrir que l’Université de Strasbourg impulse ces transformations, notamment par sa participation, dans la CURIF (Coordination des universités de recherche intensive françaises), à la rédaction de propositions similaires avant même l’annonce ministérielle.

Le format de cette réunion n’a cependant permis ni de prendre connaissance de toutes les mesures envisagées, ni d’en débattre, ni de se prononcer collectivement sur leur pertinence. Les groupes de travail qui vont être mis en œuvre ne sauraient remplacer un débat plus large, seule une infime minorité non représentative y participant.

C’est pourquoi nous avons demandé, sans délai :

  • la transmission à tous les personnels de l’intégralité des documents issus des groupes de travail de la CURIF à laquelle l’université a participé ;
  • l’ouverture d’un espace de travail ERNEST permettant à tous les personnels de s’informer et de débattre. Ces espaces sont tout à fait adaptés à ce type d’échange, notamment parce qu’ils permettent de discuter, de déposer des documents et de faire des sondages ;
  • l’organisation d’une consultation la plus large possible permettant à notre communauté universitaire de formuler une position officielle.

Malheureusement, plusieurs semaines plus tard, nous n’avons toujours rien reçu, aucun espace de travail n’a été ouvert et aucune consultation organisée.

Pour évaluer l’action du président, nous disposons cependant de la consultation sur les transformations des carrières des enseignants-chercheurs à l'Université de Strasbourg, diffusée par l’Actu. Le président lui-même a annoncé participer à sa diffusion. Son résultat est sans appel : 92% des répondants n’approuvent pas les transformations revendiquées par la CPU et n’approuvent pas l’action du président en leur faveur.

Le président prend donc maintenant le choix conscient d’agir contre la volonté des personnels, contre leurs valeurs, et contre leurs intérêts, ce qui explique sa frilosité à organiser un débat dépassant son cabinet.

Date de première parution : vendredi 18 octobre 2019

CFDT

PLF 2020 : une stratégie socialement explosive dans les universités

Le Sgen-CFDT et La FAGE font part de leur surprise et de leur colère à l'annonce du vote le 28 octobre par une majorité de parlementaires de l'amendement présenté par les députés UDI, Agir et Indépendants. Cet amendement a pour objectif de ponctionner 20 millions d'euros aux universités pour les attribuer à BPIFrance. Ce sont les étudiants des universités qui seront les premières victimes de ce tour de passe-passe budgétaire ainsi que les conditions de travail des personnels. Le Sgen-CFDT et la FAGE demandent au gouvernement de revenir sur cet amendement au risque de provoquer une explosion sociale dans les universités.

Lors du débat parlementaire sur le projet de loi de finance 2020, les députés UDI, Agir et Indépendants se sont émus, à juste titre, de la baisse des montants alloués à BPIFrance et donc des moyens apportés aux entreprises innovantes. Si cette émotion est largement justifiée, la solution proposée par ces élus n'est pas acceptable. 

Pour rappel, la situation dans les universités est déjà plus que délétère : selon une étude réalisée par la Direction des études, de la prospective et de l'évaluation (DEPP) publiée cette semaine, la dépense par étudiants atteint aujourd'hui son plus bas niveau depuis 2008, et le projet de loi finance 2020 ne venait déjà pas renverser la tendance. Ponctionner le budget déjà largement insuffisant des universités de 20 millions d'euros pour les créditer à BPIFrance ne fera qu’accroître les difficultés des universités à accueillir dans de bonnes conditions des étudiants toujours plus nombreux, continuera de dégrader les conditions de travail des personnels, mettra encore plus en péril la mise en place des réformes comme celle sur les études de santé et bloquera encore plus la création de places dans les formations en tensions. 

Mais le plus surprenant est le soutien apporté par les députes LREM à cet amendement. En effet, il est en complète contradiction avec la politique affichée par la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche qui vise à accompagner tous les étudiants, pour les faire réussir. Car cette décision se traduira bien souvent, dans les universités par l'augmentation du nombre d'étudiants dans les classes de travaux dirigés, de travaux pratiques, par le gel de recrutements, par la suppression de dispositifs d'accompagnement, ...etc.

Le Sgen-CFDT et la FAGE attendent une réponse du gouvernement qui viendra marquer la considération qu'il accorde aux universités, aux étudiants de ces établissements et aux personnels qui y travaillent.

Date de première parution : vendredi 8 novembre 2019

CGT/Snasub-FSU

L'université, pour réussir

Des vertus d’une opposition politique

La rentrée est une période de stress et de « retour aux affaires » pour tous les membres de la communauté universitaire. Les mauvaises habitudes ont pourtant tendance à reprendre bien vite le dessus, malgré les bonnes résolutions de l’été.

Les élu.e.s du Conseil d’administration de la liste « l’Université, pour réussir », voudraient par cette tribune tirer une sonnette d’alarme.

Nous ne comprenons pas pourquoi nous avons été contraints de reporter le vote du budget rectificatif n° 2, du budget prévisionnel N1-N2 pour 2020 et du bilan social. Jour de grève certes. Mais pour obtenir quoi ? Convoqués à nouveau le 1er octobre nous avons adopté ces trois textes avec pour seule conséquence un retard pour tous les services de l’université. Le report du BR 2 rend simplement plus complexe de consommer les crédits engagés au titre de l’année 2019 et de recevoir les ressources qui les alimentent.

La démocratie suppose des droits et de devoirs pour la majorité que nous sommes ; tout comme pour l’opposition. Nous avions déjà dit notre surprise de constater, il y a quelques mois, que lors du vote stratégique de l’exonération de principe des droits d’inscription des étudiants extra-communautaires, les élu.e.s d’Alternative avaient quitté la salle sans même laisser de procurations. Nous avons été parfois inquiets de constater la multiplication des refus de prendre part aux votes ou des abstentions « pour faire mieux » alors que l’abstention vaut, dans notre université, vote négatif. On peut discuter à l’envi des choix stratégiques qui sont faits (ou pas) ; encore faut-il pouvoir discuter. Cette rentrée du Conseil d’administration laisse augurer des batailles procédurales qui ne feront pas avancer le débat et qui feront que les choix, difficiles cette année, seront arbitrés sans l’opposition légitime de notre Conseil.

Date de première parution : vendredi 4 octobre 2019

SNPTES

Au sein de notre ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (MESRI), ce sont les résultats des élections aux comités techniques qui servent de référence. Lors des élections professionnelles de 2018, le SNPTES a progressé en nombre de voix et en nombre de sièges. Les électeurs ont ainsi décidé de faire du SNPTES la première organisation syndicale du MESRI et nous les remercions de leur confiance. 
Ce vote en faveur du SNPTES valide avant tout une démarche qui se veut constructive, proche du terrain et de l'ensemble des personnels. Comme l’ensemble des syndicats dits réformistes, le SNPTES favorise la voie de la négociation à celle de l’opposition. La résolution générale du SNPTES précise : «  Le SNPTES est un syndicat qui favorise le dialogue social productif, plutôt que la contestation systématique.

Le SNPTES n’est pas et ne sera jamais un adepte de la politique de la chaise vide. Il met tout en œuvre pour que les instances de dialogue social puissent fonctionner de manière optimale et que leurs prérogatives soient respectées. 
Pour le SNPTES, ce dialogue social ne peut se concevoir qu’avec des partenaires sociaux compétents et réellement ouverts à la discussion. Les projets présentés pour avis aux représentants des personnels doivent être élaborés dans l'esprit de propositions amendables permettant ainsi d'atteindre l'objectif d'une réelle adhésion des personnels de notre université.

CAP2030
Le SNPTES salue la démarche inclusive et participative de l'ensemble des acteurs de notre université à ce projet par le biais d'une plateforme participative (cap2030.unistra.fr)  Même si une projection sur 10 ans, avec les dépendances de nos universités de plus en plus criantes avec le monde socio-économique et avec de fortes contraintes budgétaires, reste un exercice des plus délicat. Pour le SNPTES, pour qu'une consultation objective et sans tabou puisse se tenir, il est indispensable que les personnels de l'université puissent se soustraire de ses facteurs exogènes.
Le SNPTES invite l'ensemble des acteurs de l'université à alimenter les échanges en se projetant dans une vision de notre université comme vous aimeriez la vivre.

Projet Alliance Universités européennes
Le SNPTES partage la volonté de l'Université de Strasbourg et de ses partenaires pour leur engagement dans le cadre de cet appel au programme Erasmus+.
Le SNPTES souligne particulièrement son intérêt pour le développement des modèles de bonnes pratiques au bénéfice de tous les personnels et étudiants de tous les établissements associés. La réussite de l'objectif visé ne peut en effet être garantie que si la prise en compte des attentes des étudiants et des personnels composant ces établissements est assurée.

C’est également pour nous l’occasion de souligner que nous partageons pleinement le témoignage des responsables Ressources Humaines de l'université de Bâle disponible sur le site de l’EUCOR et qui dit: "Spécifiquement dans les ressources humaines et le développement humain et organisationnel, il est particulièrement utile d’échanger avec des collègues d’autres universités sur des sujets liés aux ressources humaines et sur les meilleures pratiques en matière de gestion du personnel et de développement."

Le SNPTES souhaite d'ores et déjà développer ses relations avec les représentants des personnels des établissements concernés par ce projet afin de pouvoir partager réciproquement nos expériences et établir les liens nécessaires pour demeurer ensemble les acteurs de cette construction à l'échelle européenne.

Nous avons conscience des différences, que ce soit du point de vue culturel, de la langue, des pratiques du dialogue social ou encore de nos manières de faire, mais c'est par l'échange que nous ferons tomber ces barrières. Le SNPTES a la volonté de s'impliquer pleinement dans cet objectif afin de conserver la maîtrise de ces changements et rester ainsi l'acteur social de référence des personnels de notre université.

Pour mémoire : Les universités d'EUCOR, le Campus européen se sont alliés avec 4 autres universités européennes sur la base de coopérations existantes et en adéquation avec les axes stratégiques d’Eucor. La Suisse n’étant pas éligible, l’Alliance est formée par l’Université de Strasbourg, l’Université de Freiburg, le Karlsruhe Institute of Technology, l’Université de Haute-Alsace, l’Université d’Amsterdam, l’Université de Poznan, l’Université de Thessalonique et l’Université Bodenkultur de Vienne.

Date de première parution : 8 mars 2019

Unsa Education