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Relations internationales : des correspondants dans les unités de recherche !

Une stratégie de recherche à l’international mieux coordonnée et articulée à la formation, le tout en cohérence avec la politique d’internationalisation de l’établissement. C’est l’objectif du réseau des Correspondants relations internationales recherche, lancé officiellement le 26 mars dernier.

L’Université de Strasbourg, ses 35 composantes et 71 laboratoires. Les premières disposent depuis quatre ans de Correspondants relations internationales formation (Corif), parfois constitués en binôme enseignant-chercheur/administratif, pour accompagner les étudiants dans leur projet d'études et de stage à l'étranger. Mais leur équivalent n’existait pas au sein des unités de recherche, jusqu’à il y a peu.

Le lancement du réseau des Correspondants relations internationales recherche (Corir), officiellement le 26 mars en présence de Catherine Florentz, première vice-présidente Recherche, « est apparu répondre à une demande sous-jacente des chercheurs, qui n’était pas exprimée », se félicite Philippe Turek, vice-président délégué Relations internationales en charge de la coordination formation-recherche à l’international.

Synergie et opportunités

Les collaborations individuelles sont généralement à l’origine des partenariats de recherche et de formation, très souvent sans que ces deux aspects soient considérés simultanément. « Cette apparente dissociation est un frein pour la mise en œuvre d’une stratégie d’internationalisation concertée, tant au niveau de l’établissement que pour les chercheurs et enseignants-chercheurs concernés, ainsi que pour la promotion de l’interdisciplinarité », explique Irini Tsamadou-Jacoberger, vice-présidente Relations internationales.

En favorisant les échanges entre les chercheurs à travers ce nouveau réseau de Corir, et en rapprochant les deux réseaux Corir et Corif, formation et recherche, Irini Tsamadou-Jacoberger et Philippe Turek espèrent bien promouvoir les synergies et générer des opportunités de partenariats internationaux. Cette nouvelle dynamique de collaboration « est gagnant-gagnant, rappelle Irini Tsamadou-Jacoberger : non seulement nous sommes mieux informés des projets de recherche à l’international des laboratoires, ce qui nous permet d’affiner notre politique d’internationalisation. Et les chercheurs sont mieux informés des outils que nous proposons, tout en leur offrant de nouvelles opportunités de partenariats… ».

Le réseau compte pour le moment 55 membres, qui se sont déjà réunis deux fois : « Un bon bilan d’étape, sachant que les laboratoires n’ont été sollicités qu’en fin d’année 2018. » Prochain rendez-vous en octobre. Avec, à plus long terme, l’idée de réunir Corif et Corir, pour une émulation encore plus grande.

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