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L’Actu, notre lien commun

L’Actu, certains l’attendent, nous le découvrons, nous le scrutons, nous le dévorons, nous y revenons même parfois, nous nous en étonnons... Rendez-vous régulier de la communauté universitaire, c’est un journal qui fait un lien. Il donne à voir ce que nous sommes, ce que nous faisons, ce que nous projetons. Il donne la parole aux personnels de la communauté universitaire par leurs actions et leurs projets. Il révèle ce qui n’est pas visible, inconnu, décrypte et donne à comprendre, met en lumière des projets, des personnes. Journal résolument interne, L'Actu est aussi un lien vers l’extérieur. On nous l’envie, d’ailleurs, à l’extérieur de l’université, comme dans d’autres universités. C’est aussi un album photo qui met des visages sur des noms, et illustre les actions par des reportages photos. En ce sens, il est à chaque fois une photographie unique de notre vaste ensemble, fait de plus de 150 métiers, de plus de 150 entités diverses. Une richesse et une diversité incroyables se révèle dans notre actu. Comme chaque journal, pour continuer à être attendu, il doit se renouveler, trouver des façons de répondre aux nouvelles attentes de ses lecteurs. Sa vocation est aussi de vous permettre de mieux vous situer dans un projet d’établissement, au service de la réussite des étudiants, du développement de la recherche. Je veux ici dire un chaleureux et sincère « merci » à l’équipe qui travaille avec régularité et ponctualité – j’en suis le premier témoin, rappelé parfois à l’ordre à l’heure du bouclage le vendredi matin de sa sortie – à nous concocter à chaque fois notre journal numérique.

Michel Deneken,
président de l'Université de Strasbourg

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L’Actu ou 150 nuances d’Unistra

Voilà 150 numéros que L’Actu poursuit une ambition : relayer les grands projets et les orientations structurantes de l’établissement, ses réussites et les initiatives qui fleurissent dans ses services, ses laboratoires et ses composantes. Avant tout pensé pour ses lecteurs, L’Actu leur donne la parole à travers interviews, portraits métiers et passions. En cela, ce journal interne se veut un reflet de la richesse des femmes et des hommes qui font notre université, au quotidien.

À l’occasion de la sortie de ce numéro symbolique, le journal interne ouvre ses colonnes à ses lecteurs, sollicités pour jeter un regard rétrospectif sur les 150 numéros précédents ; s’interroge sur le devenir de certains des personnels et étudiants ayant fait l’objet d’un portrait ; vous propose une sélection de ses meilleurs dessins de presse. Et parce que derrière L’Actu il y a toute une équipe, la parole est donnée à l’un de ses collaborateurs les plus fidèles, qui retrace l’évolution technique et graphique de L’Actu et évoque ses perspectives pour le futur…
Enfin, l'équipe de L'Actu adresse à tous ses lecteurs et contributeurs un sincère « merci » !

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Et vous, quelle info vous a marqué ?

« En tant que lecteur y a-t-il un article, un reportage, une image, qui vous a particulièrement marqué, depuis la sortie du premier numéro, en janvier 2009 ? » C’est la question qui a été adressée voici un mois aux lecteurs de L’Actu. Morceaux choisis.

À chacun ses pratiques de lecture, à chacun également sa sélection subjective d’éléments marquants parus dans L’Actu. En toute logique, certains évoquent les actualités directement liées à leur domaine d’activités, tel Dominique Schlaefli, directeur adjoint du Service formation continue (réouverture du restaurant dans le bâtiment du SFC, présentation de la cellule Congrès, lancement du Pass’compétences, nouvelle présentation de la cellule Congrès) ou la doctorante Marguerite el-Asmar Bou Aoun (voyage au Japon, programme doctoral international). Citons encore ce témoignage d’Arielle Pierre Louis, étudiante en fin de parcours en droit qui se réjouit de l’existence de L’Actu, qui lui a permis de mieux appréhender le fonctionnement de l’université durant ses années d’études.
Nombreux nous sont aussi parvenus les témoignages soulignant l’importance de relayer les actions commémoratives et les cérémonies mettant à l’honneur les personnels. Preuve s’il en fallait du rôle fédérateur de L’Actu pour la communauté universitaire : Françoise Durive cite la commémoration des rafles de 1943, la mobilisation suite au séisme au Japon en 2011, et la cérémonie consacrée aux personnels retraités. Dans le même esprit, Stella Marc-Zwecker salue le relai apporté à la mobilisation de l’université suite à l’attentat de 2015 contre Charlie Hebdo. Une réaction légitime contre la peur et l’autocensure, pour la maître de conférences à l’UFR de mathématique et informatique.
Dans un registre plus léger, Emmanuelle Gemmrich, chargée de communication à l’IUT Robert-Schuman, salue le talent des illustrateurs de L’Actu, « qui parviennent toujours à me faire sourire » !
Parce que toute carrière à l’université est faite de rencontres, L’Actu se félicite de favoriser celles-ci : c’est ce qui ressort du témoignage de la doctorante Marguerite el-Asmar Bou Aoun, entrée en contact avec la vice-présidente Relations internationales Irini Tsamadou-Jacoberger après la lecture de son interview.
La responsable administrative de l'UFR de mathématique-informatique, Sandrine Alberelli, enfin, rend un hommage tout personnel à Alain Beretz, premier président de l’Université de Strasbourg, sous la forme d’une variation de son tout premier édito dans L’Actu n° 1, « Une année unique » : « Alain Beretz a cru tout de suite et avec enthousiasme dans cette université unique [...]. Il a été un visionnaire unique sur l'évolution du paysage de l'enseignement supérieur et de la recherche. Cette université […] est toujours "innovante", "féconde" et "prometteuse", comme le souhaitait le président Beretz à l'époque. »

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Depuis sa création, L’Actu évolue pour s’améliorer

De douze en 2009, L'Actu est passé à cinq rubriques aujourd'hui.

Le premier numéro de L’Actu est sorti en janvier 2009. Le format du journal électronique interne de la toute jeune Université de Strasbourg était alors plutôt innovant. Depuis, l’environnement médiatique a beaucoup changé, et L’Actu avec lui, comme l’explique Bruno Bernard, webmestre au Service de la communication, membre de l’équipe de L’Actu depuis sa création.

L’Actu en janvier 2009 : comment le décrire ?
En 2009, les trois universités fondatrices de l’Unistra ont disparu, et leurs outils de communication avec elles. Il fallait reconstruire un écosystème médiatique harmonisé et cohérent pour la communication de la nouvelle université. Historiquement, c’est L’Actu qui a été le premier élément de ce nouvel écosystème, suivi de près par la première version du site amiral. C’est notre collègue Thomas De Biasio (aujourd’hui à la Direction des usages du numérique) qui a conçu la première maquette, à partir du seul élément de la charte graphique qui existait déjà : le S bleu qui formait une vague. Tandis qu’Edern Appéré, webmestre du Service de la communication, a fait la première intégration web sous Typo3 (le système de gestion des sites web de l’université).
Ce qui se faisait beaucoup alors, c’était les newsletters envoyées dans un mail : juste un sommaire formé d’une liste de liens. L’Actu, quant à lui, était un véritable journal en ligne. De ce point de vue, c’était un objet vraiment innovant.
L’objectif éditorial de L’Actu était alors d’informer la communauté sur les chantiers de construction institutionnelle de la nouvelle université, et aussi d’aider les personnels à mieux se connaître, faire naître un sentiment d’appartenance à l’Unistra. C’est pourquoi le premier Actu comportait douze rubriques. Il était peu illustré et les textes étaient longs, touffus : des monopages plutôt austères. Pour moi, cela symbolisait la profusion d’informations à communiquer à l’époque et ce besoin d’essayer de « tout dire ».

L’Actu ne ressemble plus du tout à cela maintenant. Qu’est-ce qui a poussé son évolution ?
En 2009, le paysage médiatique général était très différent. Les réseaux sociaux démarraient tout juste en France, la presse en ligne n’était pas encore très développée, tout comme le responsive design. Il y a eu une évolution rapide dans les années qui ont suivi, à laquelle L’Actu s’est adapté, tant sur le plan éditorial, que graphique et technique.
Rapidement après sa création, on a donné de la place à l’image. Parallèlement, le nombre de ses rubriques a diminué. En 2010, le Service de la communication a décidé de l’évaluer, d’aller demander à ses lecteurs qui ils étaient, ce qu’ils appréciaient, appréciaient moins, ce qu’ils voudraient, etc.
Cette évaluation a provoqué une première refonte, en septembre 2011. C’est à ce moment qu’on a commencé à construire la Une avec des trios photos, des focus, à introduire le dessin de presse, à multiplier les portraits pour humaniser ce journal qui avait jusque là porté beaucoup de sujets techniques sur la mise en place de la nouvelle université. Bref, L’Actu est devenu beaucoup plus attractif.

Cette évolution va bien sûr se poursuivre. Dans quel sens ?
Du fait de l’adoption du langage visuel de l’université, un nouveau site web, portant ce langage, va bientôt sortir. Dans la foulée, L’Actu sera également « relifté » pour s’harmoniser avec le nouveau site, porter lui aussi le langage visuel. L’idée est d’en profiter pour augmenter la part de l’image, mobile et fixe, en faire un objet plus graphique. Techniquement, L’Actu deviendra responsive design, ce qui permettra de le lire sur un smartphone, une tablette. Le nouveau système de statistique permettra également de voir les clics et le temps de connexion à l’article et non plus sur toute une rubrique. Ce sera précieux pour évaluer ce qui est réellement lu par les lecteurs.
Il sera sans doute aussi plus interactif, avec la possibilité de partager des contenus, un format plus diffusable sur les réseaux sociaux. Bref, un pas de plus vers un Actu plus attractif !

Recueilli par Caroline Laplane

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Que sont-ils devenus ?

Ce nuage de mots matérialise la diversité des sujets abordés dans les portraits de personnels et d'étudiants.

Étudiants, personnels, enseignants-chercheurs... Ils ont tous en eux quelque chose de L’Actu. Au fil de ces 150 numéros, ils ont partagé leurs passions, leurs envies, leurs projets avec enthousiasme.

C’est toujours avec envie que l’équipe de L’Actu est allée à leur rencontre. En plus des grands projets de l’université, ils sont un autre fil rouge de cette institution qui révèle une facette singulière de sa multidisciplinarité. Enumérer ici l’ensemble des thèmes qui ont été présentés à travers ces portraits serait fastidieux, d’autant plus qu’ils ne tiendraient pas en 150 mots. L’Actu continuera donc à raconter ces histoires d’engagements personnels. « L’Actu c’est L’Actu » aurait pu entonner certains, mais ce journal ne saurait se figer dans une répétition dénuée de contrastes. Gageons donc que cette source de personnalités et de sujets ne se tarisse pas de sitôt pour que dans le 200e numéro, on puisse parler de fleuve.
En attendant, L'Actu vous propose de retrouver, quelques années après, certaines des personnalités croisées au fil des clics de votre journal interne.

Claire Audhuy, de la thèse au théâtre documentaire

En janvier 2012, au moment où L’Actu a publié son portrait, Claire Audhuy préparait sa thèse en arts du spectacle et histoire, sur le théâtre dans les camps nazis et vichystes. Elle était aussi directrice artistique de l’association Rodéo d’âme, qui venait de se lancer dans l’édition. « Finalement, peu de choses ont changé, commente-t-elle presque six ans après. J’ai soutenu ma thèse en 2013, et suis donc devenue docteur es Arts. Et depuis, je continue à faire de la recherche, même si j’ai choisi de la faire en dehors des cadres universitaires et institutionnels. » Chercheuse, ethnologue, journaliste, auteur de théâtre, Claire est tout cela à la fois. Elle construit son travail autour de phases d’immersion de trois ou quatre mois, dans un camp de réfugiés en Palestine, dans un espace d’accueil des Roms, à Hénin-Beaumont… Puis, elle tire de ses immersions une pièce de théâtre qu’elle publie et met en scène. « Mon théâtre est documentaire, c’est ce qui fait le lien avec ma thèse », précise-t-elle. Et son éditeur est, bien sûr, Rodéo d’âme !

Marion Chatain, l’œil et la plume

Étudiante en 6e année de médecine lorsqu’elle remporte la première édition du prix Louise-Weiss, en 2014, Marion Chatain est aujourd’hui interne en ophtalmologie à Besançon. C’est pourtant outre-Rhin qu’on retrouve la Haut-Rhinoise, cette année : « J’ai fait le choix d’une césure inter-CHU à Fribourg ». Un pied dans le monde professionnel, plus vraiment étudiante (un peu comme l’héroïne de sa nouvelle A l’endroit où elle résiste), la jeune femme de 26 ans confie : « Je me rends compte aujourd’hui de l’insouciance et du temps libre dont je bénéficiais, encore en externat, à Strasbourg. Ce message délivré par l’écrivain Philippe Claudel, le jour de la remise des prix, j’y repense beaucoup. » Marion reconnaît continuer à écrire « pour le plaisir, pour me vider la tête et pour mes proches, mais pas autant que je l’aimerais ». Une chose est sûre, la rédaction de sa thèse, dans deux ans, « ne devrait pas trop poser problème ! »

Cédric Sueur, l’inspiration japonaise

Déjà, lorsqu’il se confie à L’Actu en 2012, Cédric Sueur mentionne que l’envie d’écrire sur son histoire de « fils d’alcool » lui est venue au Japon. Plusieurs projets vont suivre ce récit autobiographique et touchant, à chaque fois liés au pays du Soleil-Levant. De ses voyages pour ses recherches sur la socialité des macaques japonais naissent « Saru – Singes du Japon » et l’idée d’un recueil de haïgas, haïkus et dessins tous signés de sa main, en 2016. Les textes sont traduits en japonais par Sashiko Miura, guide et calligraphe installée à Strasbourg. Parce que l’éthologue* de l’Institut pluridisciplinaire Hubert-Curien (IPHC) ne désire pas cloisonner ses existences professionnelles et personnelles, il confie volontiers que l’un de ses projets actuels est l’écriture d’un roman mêlant éthique animale et intrigue policière…

* Spécialiste des comportements animaux

Matthieu Mensch, à la recherche des princesses de la Restauration

En 2013, L’Actu rencontrait Matthieu Mensch dans son bureau du Palais universitaire, sous un portrait de Sissi. Quatre ans plus tard, la passion pour les impératrices du responsable administratif est intacte, comme en témoignent les images de Marie-Antoinette et de duchesses épinglées dans son deuxième bureau du Patio. Car non content de gérer douze nouveaux bâtiments sur les campus historique, Esplanade et avenue de la Forêt-Noire, Matthieu Mensch s’est aussi lancé dans une thèse. Consacré à la construction de l’image royale féminine de la duchesse d’Angoulême - fille de Marie-Antoinette - et de sa cousine et belle-sœur*, ce travail lui permet d’allier sa passion de toujours et son goût du voyage, cette thèse étant réalisée en cotutelle avec l’Université Federico II de Naples. « Couvent napolitain, fonds Richelieu à Paris, collection privée à Londres, archives de la Maison impériale à Vienne… J’ai désormais accès à des endroits incroyables en tant que chercheur ! » Chargé de cours depuis la rentrée, Matthieu s’est également découvert un goût pour l’enseignement.

* Titre exact : « La duchesse d’Angoulême et la duchesse de Berry, construction d’une image royale féminine (1786-2016) », sous la direction d’Isabelle Laboulais et d'Anna-Maria Rao

La retraite active de Bernard Lafleuriel

À la retraite depuis trois ans, Bernard Lafleuriel n’a pas pour autant levé le pied. « J’ai beau avoir toute une semaine maintenant pour mes diverses activités, ça ne suffit pas toujours ! » s’amuse cet hyperactif au grand cœur. Infographiste de métier, Bernard continue à mettre ses compétences au service des causes qui lui sont chères, « don d’organe, soutien aux migrants et promotion du commerce équitable. Je m’occupe des affiches et campagnes imprimées de plusieurs associations, et ce n’est pas une mince affaire ! » Surtout, ce passionné de la petite reine jongle entre « sorties VTT et entraînements sur route avec une vingtaine de lycéens de Bischwiller ». Les « raideurs fous » pédaleront jusqu’à Berlin, au printemps. Et si Bernard figurera en queue de peloton, ce ne sera certainement pas par manque de condition physique, « mais pour parer aux diverses urgences mécaniques » ! Le reste de son temps, il le partage entre la marche à pied avec ses amis « les rotuliens » (partis pour un trek au Népal en début d’année), le jardinage et ses activités pour l’association humanitaire Alfa, qui collecte pour les envoyer au Burkina-Faso des... vélos bien sûr !

Sashina Vignes-Waran, une championne de badminton à l’EM Strasbourg

Rencontrée en 2012, Sashina Vignes-Waran a parcouru bien du chemin en cinq ans. Double championne de France en 2014 et 2015, elle poursuit sa carrière de joueuse professionnelle de badminton et surtout son rêve de participation aux Jeux olympiques (JO). Candidate malheureuse en 2016 en raison d’une blessure, tous ses efforts se portent vers une qualification pour Tokyo, en 2020. Des JO pour lesquels elle concourrait sous le drapeau tricolore, elle qui a obtenu de haute lutte sa naturalisation française. Prudente pour l’avenir, Sashina a fait le choix poursuivre ses études en langues étrangères appliquées par un master Marketing et gestion d’événements, à l’EM Strasbourg. L’école lui a récemment consacré un article.

E. C. et F. Z.

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Petite sélection subjective de 15 dessins

Pour la sortie de ce 150e numéro, un 15 décembre, l’idée s’est imposée de vous présenter une sélection de non pas 150, mais 15 dessins.

Voilà 100 numéros que L’Actu a choisi d’intégrer à sa une ce mode de traitement de l’actualité tantôt hilarant, parfois corrosif ou plus poétique. Toujours spirituel et, surtout, plébiscité par les lecteurs.
Dessinateur historique de L’Actu, L’Amiral a tenu le cap pendant plus de 70 numéros, animant l’emplacement dédié à la une de son regard tendre et potache sur l’université. Depuis la rentrée 2016-2017, la relève est assurée par une troupe de choc. Quatre dessinateurs traitant l’actualité au gré de leurs affinités respectives : sujets institutionnels pour Ucciani ; thématiques plus politique et société pour Laurent Salles, également collaborateur à L’Alsace ; regard décalé, sous forme de pas de côté, pour Cédric Philippe, jeune diplômé de la Haute école des arts du Rhin ; et enfin sujets européens et internationaux pour le satirique Piet, fraîchement diplômé de Sciences po Strasbourg.

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Petite sélection subjective de 15 dessins