Université, composantes et services
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« Université et entreprise ont tellement à s’apporter ! »

Michel de Mathelin a succédé à Jean-Marc Jeltsch en tant que vice-président (VP) Valorisation et Relations avec le monde socio-économique. Déterminé et bien armé, le directeur du laboratoire ICube trace le cap des quatre ans à venir.

Comment envisagez-vous votre fonction ?
Mon rôle est celui d’un facilitateur. Le VP Valorisation et Relations avec le monde socio-économique doit faire le lien entre le monde de l’entreprise et celui de l’université. Une certaine méfiance mutuelle peut les tenir à distance, par méconnaissance.
Au même titre que la formation et la recherche, la relation à l’entreprise doit devenir indissociable de l’identité de l’université.
Bien sûr, l’entreprise n’est pas absente de l’université : les professionnels interviennent déjà dans les formations, siègent en conseils de composante. Les liens sont plus naturels dans certains domaines comme, par exemple, le management ou l’ingénierie.
Nous sommes face à une double attente. Des entreprises, qui voient l’université comme un vivier de talent et un acteur de la recherche pour lequel la rentabilité n'est pas l'objectif prioritaire. De l’État et des collectivités, qui attendent de l’université un impact positif dans l’économie.
Nous disposons aussi de moyens techniques et technologiques dans les plateformes et infrastructures des laboratoires susceptibles d’être ouverts au secteur privé1.

Comment allez-vous concrètement procéder ?
Le travail de structuration et de coordination des actions de l’université en lien avec l’entreprise, jusqu’à présent éclatées, a commencé. Cela passe par des réunions régulières avec les directeurs d’unités de recherche, les responsables de composantes et surtout avec les structures en lien direct avec les entreprises2.
La connaissance mutuelle entre le monde de l’université et celui de l’entreprise que j’évoquais passe par la création d’événements communs. Mais aussi par la mise en place d’outils comme les fab-labs3, les espaces de co-working, les projets d’entreprenariat étudiant, permettant la mise en situation des étudiants face aux problématiques de l’entreprise. Il est crucial de décloisonner les disciplines, de favoriser la rencontre, la mixité et les échanges d’idées.
Ma mission transversale m’amène à travailler en lien étroit avec de nombreux VP, en particulier Benoît Tock pour la formation et Catherine Florenz pour la recherche. Je peux compter sur le relais de deux VP déléguées du périmètre de la formation, Brigitte Pagnani (formation continue) et Nathalie Hillenweck (insertion professionnelle), ainsi qu’un chargé de mission entreprenariat, Patrick Llerena.

Des priorités ?
J’ai repris le projet de portail unique pour les entreprises à l’université, lancé voilà un an et demi. Interactif, il permettra de répondre à tout type de demande (stage, apprentissage, offre de service…). Cela découle de l’idée de vision globale, d’information complète et partagée, que j’évoquais. Cécile Dalloz est en charge de ce projet, mené en interaction avec tous les services de l’université et les composantes.

Quelles actions avez-vous déjà pu mettre en œuvre en quatre mois ?
La première a été de rapatrier au sein de la Direction de la recherche les activités du Service de la valorisation, qui concrètement, avec la création de la Satt Conectus, ne consistait plus qu’à gérer quelques fins de contrats. Celle-ci devient donc Direction de la recherche et de la valorisation. Je citerais aussi l’accélération du projet de labellisation de plateformes technologiques et de service au sein de l’université, mené avec la Direction de la recherche et la vice-présidente Christelle Roy. J’ai aussi lancé il y a peu, avec la Satt Conectus, un projet qui me tient à cœur : un centre d’accélération de prototypage du dispositif médical, intégré au Campus des technologies médicales4.

Il s’agit là du second volet de votre mission…
La valorisation de la recherche est indissociable de la création de liens avec le monde de l’entreprise. L’Unistra s’est dotée en 2012 de la Satt Conectus (Société d’accélération du transfert de technologies), pour accélérer ce transfert. L’expérience nous donne raison puisqu’elle est la Satt la plus performante de France, avec une progression de 50 % de son activité depuis sa création. Ma conviction est qu’il n’y a pas de frontière entre recherche fondamentale et appliquée, seulement un cycle perpétuel entre les deux que nous nous devons de raccourcir.

Recueilli par Elsa Collobert

1 De telles structures existent déjà à l'Unistra : ainsi la plateforme AlsaCalcul ou le Sertit (ICube).
2 Satt Conectus, fondations (Université de Strasbourg et pour la recherche en chimie), formation continue, Valorisation des acquis de l’expérience (VAE), Apprentissage, Alumni, Espace avenir, entreprenariat étudiant (Pépite Etena)
3 « Laboratoire de fabrication », mettant à disposition toutes sortes d'outils pour la conception et la réalisation d'objets. Un projet Idex vise notamment au développement de fab-lab dans le domaine des biotechnologies et de la biochimie.

4 Projet mené dans le cadre du Programme d'investissements d'avenir 3 (PIA3) dans le domaine de la valorisation

 

Michel de Mathelin : des liens profonds avec le monde de l'entreprise

Le fondateur et directeur du laboratoire ICube n’a pas été nommé par hasard au poste de vice-président Valorisation et Relations avec le monde socio-économique. Ses liens avec la sphère entrepreneuriale sont anciens et profonds. Il l’a découverte alors que, maître de conférences, il suivait de jeunes apprentis en entreprise, dans le cadre d’une formation en alternance qu’il a contribué à créer (ingénieur en partenariat) à Télécom physique Strasbourg. « Ce premier contact m’a permis d’enrichir mon enseignement, de l’incarner au moyen d’exemples concrets. » De fil en aiguille, l’envie lui vient de dépasser le stade des publications. Son domaine de science appliquée – l’automatique et la robotique – s’y prête bien. Son investissement avec son équipe de recherche dans le domaine de la robotique médicale a débouché sur le dépôt d’une dizaine de brevets d’invention et la création d’une start-up pour le développement de la stimulation magnétique transcrânienne robotisée. Outre cette expérience liée à ses recherches, la participation à la création du cluster Alsace Biovalley lui permet également de développer une certaine expertise et des relations avec le monde de l’entreprise.
« Je suis devenu enseignant-chercheur pour l'autonomie que cela m'offrait. Je reste convaincu que l’esprit d’entreprendre n’est pas l’apanage des entrepreneurs. Curiosité, créativité, innovation irriguent l’université : la preuve avec nos nombreux étudiants entrepreneurs. Le monde d’aujourd’hui, ouvert, mondialisé, fait la part belle à cet esprit. Mon souhait, c’est d’accompagner ce mouvement et d’amener notre université vers l’excellence également dans ce domaine ! »

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« L’idée qui a fait naître le projet a fait ses preuves et même au-delà ! »

Mélodie Faury, directrice de la Maison pour la science.

La Maison pour la science en Alsace, au service des professeurs célèbre, aujourd’hui, ses 5 ans1. L’occasion pour L’Actu de tirer un bilan de ses premières années d’existence avec Mélodie Faury.

Vous dirigez la Maison pour la science en Alsace (MPLS-Alsace) depuis ses débuts en septembre 2012, quel bilan dressez-vous aujourd’hui ?
Grâce à toute l’équipe et aux partenaires, la réalisation concrète du projet initial de l’Académie des sciences et de La main à la pâte a fait ses preuves : nous voyons l’émergence de nouvelles pratiques d’enseignements des sciences et récoltons l’enthousiasme partagé par les différents acteurs (voir Livre d’or). Au départ, il s’agissait de former les professeurs au contact de la recherche contemporaine telle qu'elle se fait dans les laboratoires mais cela va finalement au-delà de ce qui était prévu puisque les deux mondes s’enrichissent mutuellement ! La co-construction des actions de formation est la véritable force du projet.

En plus du développement professionnel des enseignants, la MPLS-Alsace a d’autres missions. Pouvez-vous nous les rappeler ?
Le binôme chercheur-enseignant est au cœur de nos actions, mais pour rapprocher les professeurs du monde professionnel nous avons intégré un troisième acteur : le monde industriel. Nous avons, par exemple, eu un partenariat avec EDF sur la découverte des sites de production d’énergie. Ce type de collaboration permet de faire découvrir aux enseignants la diversité des métiers scientifiques et techniques en entreprise.
Nous travaillons à l’égalité des chances en nous rapprochant des enseignants de toute l’Alsace par la mise en place d’un centre régional (Strasbourg) et de centres satellites (Colmar, Mulhouse et bientôt Haguenau). Ce sont des lieux de formation mais aussi de documentation et de ressources. Nous développons aussi des projets à destination particulière des territoires ruraux ou d’éducation prioritaire et nous nous engageons dans l’égalité filles-garçons.

À l’origine, le dispositif prévoyait de former, sur cinq ans, 25 % des enseignants de la maternelle au collège de l’académie de Strasbourg. Qu’en est-il ?
Depuis 2012, nous avons enregistré 7 550 participations d’enseignants à nos actions sur les 20 000 au total que compte l’académie de Strasbourg de la maternelle au lycée, toutes disciplines confondues. Certains enseignants reviennent régulièrement – quelques-uns ont d’ailleurs dépassé les 100 heures de formation – et nous nous adresserons aux professeurs de lycée à la rentrée 2017-2018. 

La MPLS-Alsace a été financée pendant cinq ans par les fonds des Investissements d’avenir. Et maintenant ?
L’Université de Strasbourg a décidé de nous intégrer dans son fonctionnement à partir de septembre 2017 ; elle réaffirme ainsi son soutien précieux à cette belle aventure. Le Rectorat de l’académie nous soutient aussi fortement et réactualise sa confiance dans le projet à l’occasion de sa pérennisation. Nous travaillons à présent au développement d’un modèle économique permettant à la MPLS-Alsace de développer ses actions, notamment à l’échelle du Grand Est et de l’Europe.

Quels sont vos projets ?
Concernant la formation, nous souhaitons aller davantage vers l’accompagnement de projets d’établissements, avec des parcours de développement professionnel plutôt que la juxtaposition d’actions courtes. Le but est de mobiliser des équipes pédagogiques entières pour que les changements de pratiques s’installent et essaiment sur le long terme.
Nous voulons également déployer, dans toute l’Alsace, le réseau des collèges pilotes lancé par la Fondation La main à la pâte à la rentrée 2016 et porté par l’académie de Strasbourg. Cinq collèges de la région font déjà partie du réseau qui consiste à accompagner des établissements menant des projets originaux et transdisciplinaires. Nous souhaitons autant que possible accompagner les enseignants jusque dans la mise en œuvre de projets pédagogiques d’envergure à l’image de la récente expérience « Embarquez en Antarctique »2 qui a mobilisé 22 classes, 580 élèves et 25 enseignants de l’académie de Strasbourg !

Recueilli par Floriane Beigbeder

1 Voir la programmation de la journée anniversaire
2
La dernière conférence du cycle organisé avec le Jardin des sciences se tiendra mardi 23 mai à 18h à l’amphithéâtre Cavaillès avec Annabelle Kremer.

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Cabinet : au cœur du bon fonctionnement de l'université

Les sept membres du cabinet de la présidence.

À la manière du mécanicien qui agit en coulisses pour que vous puissiez conduire votre voiture l’esprit léger, les sept membres du cabinet de la présidence travaillent à mettre en musique la partition du bon fonctionnement de l’université. Plongée dans leur quotidien.

Mettre de l’huile dans les rouages, créer du lien au sein de l’équipe de vice-présidence, instiller les conditions d’un travail en bonne intelligence entre services et organes politiques et l’université … Ce pourrait-être, traduites en langage courant, les grandes lignes des missions sur la fiche de poste d’un membre du cabinet de la présidence.
Travaillant au plus près du président et de son équipe, il était logique que l’équipe ait ses bureaux dans les derniers étages du Nouveau Patio. « Il ne se passe pas un jour sans que l’on soit en contact avec Michel Deneken, a minima par téléphone. Pas deux sans que l’on croise la première vice-présidente, Catherine Florentz », souligne Jérôme Castle, le directeur de cabinet.
Le plus jeune membre de l’équipe est aussi celui qui l’a intégrée le dernier : depuis janvier, Quentin Menigoz est chargé de mission sur des dossiers transversaux, du Schéma directeur de la vie étudiante-Alsace au rapport d’activité en passant par la gestion des événements institutionnels.
Première étape d’une bonne coordination entre vice-présidents − l’une des missions premières du cabinet : une gestion rigoureuse des agendas. C’est la tâche dévolue à quatre assistantes. Stéphanie Felden et Nathalie Geyer-Koehler* se partagent la gestion du temps de Michel Deneken et de Catherine Florentz ; les agendas de la majorité des vice-présidents étant répartis entre Martine Schneider (Finances, Patrimoine, Ressources humaines et politique sociale, Culture, sciences en société) et Martine Arro (Formation, Transformation numérique et innovations pédagogiques, Stratégies et développement, Égalité-Parité).

Vision panoramique

Au sein de cette équipe de sept personnes, le directeur et la chef de cabinet font figure de capitaines. La routine de leur quotidien, rythmé par une succession de réunions (voir infographie) et de rendez-vous récurrents (rentrée, vœux, distinctions honorifiques) est contrebalancée par des aléas inhérents à leurs métiers. Outre l’organisation des visites ministérielles et officielles, « au planning versatile, nous devons nous tenir prêts à répondre au moindre changement dans l’agenda du président », avance Anne Gemminger, chef de cabinet. Sans oublier que son directeur est aussi l'un des premiers interlocuteurs pour toutes les questions de sécurité, avec le directeur général des services (DGS), à travers ses compétences de sécurité-défense.
Pour faire face à des journées souvent à rallonge, « on s’organise en véritable binôme, complète Jérôme Castle. Travailler dans le même bureau permet de gagner en fluidité. Une de nos priorités, c’est de ne manquer aucune information politique de premier ordre ». Bien souvent porte d’entrée des multiples sollicitations adressées à la présidence de l’université, le cabinet joue un rôle de « filtre, parfois de conseil. On peut aussi nous solliciter pour prendre la température sur certains sujets ».
Exemple de la complémentarité du directeur et de la chef de cabinet : « On s’est réparti la présence aux réunions, conseil d’administration (CA) pour moi et conférence des directeurs de composantes pour Anne, par exemple », histoire de bénéficier de la vision la plus panoramique possible.

Rapprocher politique et administratif

Si l’écriture de discours, la préparation de notes de synthèse et le suivi de dossiers globaux concernant l’établissement (contrat de site 2018-2022, évaluation HCERES) font partie des impondérables, c’est encore davantage le cas de la préparation des dossiers courants. « L’une de nos tâches principales est de préparer le déroulé des conseils de présidence, explique Jérôme Castle. D’une semaine sur l’autre, nous arbitrons les priorités pour construire un ordre du jour aux prises de parole chronométrées, en lien étroit avec le président et le directeur général des services. Nous formons un véritable triptyque, auquel j’ajouterais la directrice de la communication, avec laquelle le contact est permanent. »
« À sa prise de fonctions, le président a introduit une nouveauté dans l’organisation des conseils de présidence : les séances de travail se poursuivent désormais à l’heure du déjeuner. La dernière fois, les membres de la fondation étaient invités à nous présenter leurs actions », précise Anne Gemminger. L’encouragement aux interactions entre politique et administratif bénéficie aussi d’un nouveau coup de pouce, à travers l’invitation de deux membres du CA au conseil de présidence élargi : « Les élus Frédérique Berrod et Philippe Clermont, enseignants-chercheurs, sont en quelque sorte attachés aux relations avec le "Parlement" », glisse le directeur de cabinet.
Auparavant chargé de mission au sein de l’équipe, Jérôme Castle a pris la suite de Claudine Wernert, parallèlement à la mise en place de la nouvelle équipe. « De nouvelles façon de travailler ensemble sont désormais à imaginer. »

E. C.

* Remplace sur la base d'un mi-temps Clémence Gelhay (en congé maternité) jusqu’en septembre

Cabinet : une semaine-type… ou presque !

Les semaines des membres du cabinet sont rythmées par une succession de réunions régulières, incontournables. « Mais nous devons aussi faire preuve de flexibilité pour nous adapter aux différentes contraintes d’agenda, en particulier du président », précise Anne Gemminger. Pour faire face à la nécessité d’une amplitude horaire importante, la chef et le directeur de cabinet organisent leur emploi du temps de façon complémentaire.

Agenda d'une semaine type (ou presque)
Mercredi

Préparation des ordres du jour et des comptes-rendus de réunions, travail sur différents dossiers, réunions ponctuelles, etc.

Jeudi

Préparation des ordres du jour et des comptes-rendus de réunions, travail sur différents dossiers, réunions ponctuelles, etc.

Vendredi

Préparation des ordres du jour et des comptes-rendus de réunions, travail sur différents dossiers, réunions ponctuelles, etc.

* nouveautés introduites par Michel Deneken

Mais aussi...
Deux séminaires de l’équipe de présidence (conseil de présidence élargi) : 3 février, 12 juillet

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Emploi des personnes en situation de handicap : l'université s'engage

Première étape : établir un état des lieux.

Déjà investie dans une politique en faveur de l’accueil et de l’accompagnement des personnels et des étudiants en situation de handicap, l’Université de Strasbourg souhaite mettre en place une convention pluriannuelle avec le Fonds d’insertion pour les personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP).

Cette convention s’établira autour d’un plan d’actions triennal pour la période 2017-2019. Le FIPHFP s’engage à co-financer un certain nombre de ces actions, et l’établissement à atteindre les objectifs qui seront définis en matière de recrutement de personnes en situation de handicap, de maintien dans l’emploi, accessibilité numérique, etc.
Afin de préparer ce plan d’actions, l’université a missionné le cabinet Arthur Hunt Consulting, spécialisé dans les questions de handicap, pour l’accompagner et l’aider à orienter son futur plan d’actions (à noter que cette dépense est intégralement remboursable par le FIPHFP). La première étape consiste à évaluer la situation actuelle de l’établissement au regard de l’emploi de personnes en situation de handicap.
La Direction des ressources humaines a donc adressé à l’ensemble de la communauté universitaire, le 11 mai dernier, un questionnaire visant à recueillir les avis de tous sur cette question. Ce questionnaire sera en ligne jusqu’au 29 mai prochain. Le remplir ne prend que quelques minutes, et permettra d’établir un diagnostic, tout en identifiant les principaux freins et leviers pour mettre en œuvre cette politique.

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L’Institut Charles-Sadron, sept décennies au service de la science des macromolécules

Créé en 1947 pour accompagner une industrie naissante, celle des polymères, l’Institut Charles-Sadron fête ses 70 ans d’existence.

Sept décennies au service de la science des macromolécules… En cet honneur, la cérémonie d’anniversaire s’est déroulée jeudi 18 mai, en présence de Michel Deneken, président de l’Université de Strasbourg et Jean-François Tassin, directeur adjoint scientifique de l’Institut de chimie du CNRS, représentant Alain Fuchs, président du CNRS. Ils ont été accueillis à l’Institut de physique de l’université – lieu de création du laboratoire – par Christian Gauthier, directeur de l’Institut Charles-Sadron et Abdel-Mjid Nourreddine, directeur de la Faculté de physique et ingénierie de l’Université de Strasbourg. Les célébrations se poursuivent ce vendredi 19 mai.
Le nom de ce laboratoire propre du CNRS associé à l’Université de Strasbourg rend hommage à un scientifique atypique, Charles Sadron. Dès 1945, ce physicien s’est intéressé aux macromolécules entrant dans la composition des polymères. Visionnaire, il porte alors deux idées fortes : l’interdisciplinarité et le lien entre science et industrie naissante.
Riche de la compétence de ses quelque 200 collaborateurs, l’Institut Charles-Sadron est devenu un laboratoire de recherche de référence mondiale dans la synthèse et la caractérisation des polymères. Bakélite, nylon, colles, peintures, vernis… Ces macromolécules trouvent un grand nombre d’application dans la vie courante. Toujours avec un esprit d’innovation, l’unité continue d’imaginer aujourd’hui les matériaux de demain.

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Dialogue interreligieux : deux nouvelles formations

Francis Messner, porte le projet Inter-religio.

À la faveur de la création du réseau interuniversitaire transfrontalier Inter-Religio, deux formations communes voient le jour autour de la thématique structurante « Religions et convictions en partage ».

Avec pour ambition d’instaurer un dialogue autour du pluralisme religieux à l’échelle régionale du Rhin supérieur, le réseau Inter-Religio récemment créé s’articule autour de trois groupes de recherche et un institut de l’interreligieux. Outre le volet recherche, deux formations seront mises en place pour « questionner les fondements mêmes du dialogue interreligieux, en dépassant la méthode consistant à présenter chaque groupement religieux concerné de manière juxtaposée », des mots de Francis Messner, directeur de recherche émérite CNRS, professeur conventionné à l’Université de Strasbourg (UMR Droit religion entreprise et société) et porteur du projet.

Le diplôme d’université européen Connaissances et pratiques de l’interreligieux et le master européen Interreligieux et société seront créés par l’ensemble des universités partenaires, tout en connaissant un développement propre dans chaque établissement. La coordination, mise en place au sein d’Inter-Religio, donnera lieu à des séminaires communs au moins une fois par an.
Les universités de Heidelberg, Tübingen (Allemagne), Bâle (Suisse)1, Fribourg et l’Institut d’études juives d’Heidelberg2 sont partenaires de ce projet, soutenu par l’Union européenne à travers le programme Interreg V et le Fonds européen de développement régional (Feder). Le budget prévisionnel maximal est de 1,8 million d’euros.

Ces formations devraient voir le jour à l’Université de Strasbourg en janvier 2018 pour le diplôme d’université et en septembre 2018 pour le master.

1 Partenaires co-financeurs
2 Partenaires associés

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Rampe d’accès à la Faculté de psychologie : ce qui sert aux uns profite à tous

La rampe était très attendue par les étudiants en situation de handicap, comme ici Sarah Mossner.

Elle est opérationnelle depuis le début de l’année et les personnes à mobilité réduite ne peuvent plus s’en passer : la rampe d’accès qui longe désormais la façade de la Faculté de psychologie, côté rue Goethe, était une nécessité.

Pour accéder aux salles de cours, aux amphis et à l’administration de la faculté, les personnes à mobilité réduite devaient jusqu’à présent emprunter des corridors obscurs des sous-sols, après avoir sollicité aux moins deux personnels et franchis plusieurs portes badgées.
Si le nouveau cheminement, fruit d’une concertation entre Faculté de psychologie, Direction du patrimoine immobilier, Service de la vie universitaire-Mission handicap et étudiants handicapés moteur inscrits en psychologie, répondait au « zéro sans solution », il n’intégrait pas la notion d’autonomie des personnes handicapées souhaitée par l’université. Trouver une solution technique simple et fonctionnelle dans un bâtiment conçu en 1880 est un véritable challenge, d’autant qu’il faut y ajouter les contraintes d’un bâtiment patrimonial inscrit dans la Neustadtet le souhait de l’université de trouver des solutions et pérennes.Le choix d’une rampe extérieure permettant d’accéder directement à l’ascenseur, doublé d’une porte automatique pilotée avec badges permet aux personnes d’entrer et d’accéder à tous les niveaux du bâtiment sans assistance particulière. Une place de stationnement réservée aux personnes handicapées a également été créée, juste en face de l'accès qui mène à la rampe. L'éclairage a été particulièrement soigné pour sécuriser les cheminements.
La signalétique avec la nouvelle identité visuelle de l’université sera bientôt installée. Le coût de l’opération s’élève à 340 000 euros TTC. Il comprend le réaménagement de la cour pour qu’elle soit praticable en fauteuil, et l’implantation d’un arbre. La maîtrise d’œuvre a été assurée par PM Architectes et le suivi par la Direction du patrimoine immobilier. Au-delà du handicap, ce nouvel accès simplifié et sécurisé facilite la vie de toutes les personnes travaillant dans le bâtiment, notamment celles qui transportent au quotidien du matériel lourd.

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Un jeu façon Trivial pour (re)découvrir Moodle

L'équipe Ingénierie pédagogique et médiatisation de la Direction des usages du numérique propose aux enseignants et personnels Biatss utilisateurs de Moodle, de (re)découvrir le fonctionnement de la plate-forme, au moyen d’un jeu.

Les activités ludiques proposées débouchent sur l’obtention d’un badge validant la maîtrise de chaque sujet abordé : création d’un devoir, gestion de ses ressources de cours, inscription des utilisateurs, etc.
Pour remporter votre collection de badges, il suffit de suivre cinq petits modules interactifs proposés via Moodle ! Chaque exercice dure environ 10 minutes et suppose que vous répondiez simplement à quelques questions, à partir des types d’activité que propose Moodle.
Pour participer, rendez-vous dans l’espace Trivial Moodle. Chaque semaine à compter du 15 mai, un nouveau module vous sera proposé.

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Une école d’été France Excellence 2017 à la Faculté de physique et ingénierie

http://www.chine.campusfrance.org/fr/physics-for-both-infinities

Le projet d’école d’été présenté par la Faculté de physique et ingénierie dans le cadre des « Écoles d’été France Excellence 2017 » a été sélectionné par l’ambassade de France en Chine. Intitulée « Physique des deux infinis », elle aura lieu du 2 au 22 juillet 2017 et se déroulera d’abord l’Université de Strasbourg, puis à l’Université d’Aix-Marseille.

Les étudiants chinois participants pourront y suivre des cours de haut niveau, dispensés en anglais, rencontrer des chercheurs de premier plan dans les domaines abordés et suivre une initiation à la recherche à travers la réalisation de projets encadrés au sein de l’Institut pluridisciplinaire Hubert-Curien (IPHC). Un programme culturel et des cours de français langue étrangère seront également au programme.
La sélection de ce projet dans le programme « Écoles d’été France Excellence » fait suite à une mission d' Abdelmjid Nourreddine, directeur de la Faculté de physique et ingénierie en Chine, en novembre dernier, soutenue par la Direction des relations internationales. Ce programme s’inscrit dans la démarche de recrutement des étudiants chinois en doctorat par les universités françaises.

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25 universitaires réunis pour la première Semaine internationale des sciences du sport

Du 8 au 12 mai dernier, la Faculté des sciences du sport organisait sa première Semaine internationale de formation Erasmus+. Réunissant 25 membres de facultés du sport de toute l’Europe, cet évènement a permis des échanges très riches autour des moyens de favoriser les rapports interculturels à travers les activités physiques, les sciences du sport et l’éducation.

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Réunions institutionnelles : calendrier 2017

 Mai Juin
Conseil académique
14 h - Mardi
 / /
Congrès
14 h - Mardi
 / 27
Conseil d'administration - CA
14 h - Mardi
 9 27
Commission de la formation et de la vie universitaire - CFVU
14 h - Mardi
 16 6-20
Commission de la recherche - CR
14 h 30 - Mercredi
 / 14
Conférence des directeurs de composantes
14 h 30 - Mardi
 2 13
Conférence des directeurs des unités de recherche
10 h - Vendredi
 5 30
Réunion des responsables administratifs de composantes et des chefs de services centraux
9 h - Lundi
 15 /
Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail
14 h - Lundi
 / 12
Comité technique d'établissement
8 h 30 - Jeudi
 / 29

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Liens vers les lettres électroniques utiles