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Le doctorat est aussi un diplôme professionnalisant

Vendredi 26 juin, notre université remettra leur diplôme à 230 docteurs qui viennent de soutenir leur thèse. C’est pour moi une joie immense de participer à ce moment symbolique et fort en émotions : il couronne des années de réflexion, de formalisation de la pensée. Je souhaite donc féliciter chaque diplômé pour le parcours accompli, ainsi que toutes les équipes qui les accompagnent au quotidien. 

Une thèse, c’est un engagement exigeant pour les doctorants eux-mêmes, et aussi pour la famille ou les amis qui les entourent. C’est un exercice difficile que d’avoir une ligne d’horizon en tête, et se dire qu’on a trois ans (quelquefois un peu plus !) pour terminer une réflexion sur un sujet particulier, faire des choix, parfois revenir en arrière pour mieux avancer ensuite. C’est une préoccupation, une passion, qui vous envahit à chaque instant. 

Le doctorat, c’est l’essence même du savoir à l’université, c’est participer à l’élaboration des connaissances dans un domaine particulier, c’est une recherche approfondie donnée en partage à une discipline, une formation de l’esprit, une capacité d’analyse basée sur le savoir, le doute aussi, et même l’échec, parfois. Ainsi le doctorat est d’abord une école de vie, une école de comportement, qui va bien au delà de la formation technique ou intellectuelle. C’est donc un atout indéniable pour un parcours professionnel riche. 

Il nous faut aussi convaincre le monde économique que le docteur est une chance pour l’entreprise, que le doctorat est un diplôme professionnalisant de grande qualité, un diplôme particulièrement adapté à répondre aux défis de la société de la connaissance. Nos docteurs sont notre fierté, ils représentent aussi l’avenir, un avenir de tous les possibles.

Alain Beretz
Président de l'Université de Strasbourg 

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Parc central : derniers coups de pioche avant l'inauguration

La période estivale ne sera pas de tout repos pour les différents corps de métiers qui évoluent sur le parc central. Les aménagements, notamment ceux du parking Descartes, doivent être finalisés d’ici au 17 septembre prochain pour l’inauguration officielle.

Après presque deux ans de travaux, le parc central sera inauguré le 17 septembre prochain. En attendant cet événement, couplé avec la première intervention du festival Ososphère sur le campus, les travaux d’aménagement vont se poursuivre sur la zone entre l’Atrium, l’École et observatoire des sciences de la Terre, l’UFR de mathématique et d'informatique et la bibliothèque U2-U3. Le parking Descartes a ainsi été fermé le 15 juin dernier comme annoncé par Yves Larmet, vice-président Patrimoine, lors de la réunion d'information sur les chantiers de l'université fin mai.
Devant l’Atrium, on devine déjà l’espace sportif, volontairement aménagé en contrebas, et l’équerre pavée est quasiment finalisée. Sa réalisation va se poursuivre jusqu’au débouché de la rue Pierre-Montet. L’ensemble des bâtiments situés près de la zone de travaux restent accessibles ; des cheminements de contournement seront mis en place. La sortie nord de l’Escarpe ainsi que la liaison au sud de la bibliothèque U2-U3 seront ouverts par épisodes en fonction des besoins du chantier pour la création du parvis en granit reliant les deux bâtiments. 

Un parking de 145 places 

Sur le parking, le terrassement a d’ores et déjà commencé tout comme les travaux de réseaux (chauffage, eau potable, éclairage). « Pendant le reste de la période estivale, les interventions vont s’y intensifier car il y a encore beaucoup de travail pour que début septembre, les usagers découvrent un campus aménagé et utilisable », explique Brahim Doughouas, en charge du projet à la Direction du patrimoine immobilier. À sa réouverture, le parking offrira 145 places privatives de stationnement. Pendant l'été, les autres parkings du campus restent ouverts et sont utilisables avec la même carte d'accès.
En parallèle de ces aménagements, l’installation du mobilier (tables, bancs, arceaux à vélo, etc.) se poursuit. « Nous allons aussi installer un plus grand nombre de corbeilles et de cendriers, gages de propreté sur le parc central », insiste Brahim Doughouas. La végétalisation de la dernière zone devra par contre attendre la période propice aux plantations. Le gazon sera notamment semé cet automne. « Il va aussi y avoir beaucoup d’arbres à planter, le terrain sera prêt à les accueillir cet été mais il faudra attendre l’hiver pour les mettre en terre », précise Brahim Doughouas. Si le parc a commencé à se colorer ci et là, il faudra patienter jusqu'au printemps 2016 pour véritablement découvrir toute la palette végétale du parc qui évoluera en fonction des saisons.

Floriane Andrey

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Le parc central en images

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En 2015, l'expérimentation animale reste nécessaire

La Commission européenne a rendu sa décision, le 3 juin dernier, concernant l'Initiative citoyenne européenne "Stop vivisection". La directive européenne 2010/63/EU encadrant l'expérimentation animale ne sera pas abrogée. Elle est un outil indispensable au niveau européen pour la protection des animaux qui doivent encore être utilisés à des fins de recherche.

La Ligue des universités de recherche européennes (Leru) s'est réjouie de cette décision tout comme l'ensemble de la communauté scientifique. D'après le rapport de la Commission européenne, « l'expérimentation animale reste importante pour protéger la santé des citoyens et des animaux, et pour préserver l'environnement ». Aucune nouvelle législation ne sera proposée mais différentes actions visant à renforcer cette directive et son application seront entreprises.
Ainsi, la Commission s'engage à surveiller activement le respect de la directive 2010/63/EU, notamment le principe des 3R qui vise à supprimer, réduire ou améliorer le recours aux animaux en recherche. À ce jour, la directive européenne est la plus contraignante du monde et figure parmi les actes législatifs les plus avancés en matière de prise en compte du bien-être animal. « Une interdiction prématurée dans l'Union européenne de toute recherche reposant sur l'utilisation d'animaux risquerait de faire sortir de l'UE la recherche et l'expérimentation biomédicales, au profit de pays dans lesquels les normes relatives au bien-être animal peuvent être moins strictes » et dans lesquels un nombre d'animaux plus importants pourraient être utilisés.
En dépit de progrès considérables accomplis dans le développement de solutions de remplacement pour la mise au point de produits pharmaceutiques et les essais d'innocuité de substances, la substitution de tous les essais sur les animaux par d'autres méthodes n'est pas possible actuellement. D'autant plus, qu'il faut impérativement garantir un niveau élevé de protection de la santé humaine et animale et de l'environnement.

L'animal n'est pas l'homme mais est un modèle adéquat

Les études expérimentales sur les animaux ont toujours été et restent indispensables pour mettre au point des méthodes de prévention et de limitation des maladies humaines et animales. Toujours selon le rapport de la Commission, il existe aujourd'hui des traitements efficaces pour de nombreuses maladies infectieuses, certaines formes de cancer et diverses maladies chroniques telles que le diabète grâce aux connaissances acquises au moyen d'études expérimentales sur des animaux. La législation impose de telles études avant tout essai clinique sur l'homme.
Malgré les différences qui subsistent avec l'homme, les modèles animaux ont été des facteurs scientifiques de première importance dans la mise au point de la quasi-totalité des traitements médicaux efficaces et sûrs utilisés actuellement et des mesures de prévention des maladies humaines et animales. les modèles animaux sont également efficaces pour éliminer des médicaments à l'étude qui auraient pu être dangereux pour l'homme lors des phases ultérieures d'essais cliniques.
L'animal reste nécessaire pour élucider les mécanismes biologiques complexes. Comme de nombreux scientifiques l'expliquent, ils ne sont pas encore capables de reproduire in vitro ou in silico le système cardiovasculaire et encore moins les interactions qui ont lieu dans un organisme biologique complet.
Aujourd'hui, utiliser les animaux en recherche apportent une meilleure compréhension des mécanismes biologiques, ce qui permet à terme de mettre au point des méthodes de substitution plus éthiques, plus prédictives et plus rapides et d'un meilleure rapport coût/efficacité.

Anne-Isabelle Bischoff

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Clap de fin pour Mon pass campus Alsace

À partir du mois de juillet, la communauté universitaire se munira progressivement d'un nouveau pass campus et de son large éventail de services. Rappel des informations clés pour les personnels et les étudiants.

  • Pour les personnels

A partir du 1er juillet, le nouveau pass campus, obligatoire pour tous, sera délivré automatiquement aux détenteurs de la carte Mon pass campus Alsace. Ceux qui n'en avaient pas devront en faire la demande via un formulaire sur le site passcampus.fr ou auprès de leur chef de service ou de leur responsable administratif.
Dès l’activation de leur nouveau pass campus (activation du porte monnaie Izly), ils pourront accéder à tous les restaurants universitaires et cafétérias. Quant aux droits CTS, ils restent valables sur la carte Mon pass campus Alsace. Les personnels pourront les basculer sur leur nouvelle carte via un formulaire sur le site passcampus.fr

  • Pour les étudiants 

Les étudiants récupéreront leur nouveau pass campus dans leur scolarité après leur inscription.
Dès l’activation de leur nouvelle carte (activation du porte monnaie Izly), ils pourront accéder à tous les restaurants universitaires et cafétérias. Du 24 juillet jusqu’à l’obtention de leur nouveau pass campus, ils pourront se procurer une carte provisoire Resto’U auprès du Crous.
Les droits CTS restent valables sur la carte Mon pass campus Alsace. Les étudiants pourront les basculer sur le nouveau pass via un formulaire sur le site passcampus.fr.
A partir du 1er juillet et jusqu’à l’obtention du nouveau pass campus, pour photocopier ou imprimer, les étudiants peuvent charger leur crédit copie sur leur carte Mon pass campus Alsace dans l’Espace numérique de travail (ENT). Des copieurs équipés se trouvent à la bibliothèque U2-U3, au Patio, au Pôle européen d'économie et de gestion, au Palais universitaire, à l'Institut d'études politiques, à la Faculté de droit, au Portique, à la bibliothèque de médecine et à la bibliothèque Blaise-Pascal.

Rappel des dates clés concernant l'arrêt du système de paiement Moneo :

  • 30 juin : fin du chargement des cartes sur les bornes et fin du paiement sur certains distributeurs automatiques, le paiement en laveries est déjà arrêté ; 
  • 24 juillet : fin du paiement avec les cartes en caisse Crous ;
  • 28 juillet : fin du remboursement aux bornes mais le remboursement sera toujours possible, sans limite de temps, via un formulaire en ligne.

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Contrat de site : l'association de l'Engees à l'Université de Strasbourg est actée

Le décret relatif à l’association de l'École nationale du génie de l'eau et de l'environnement de Strasbourg (Engees) à l'Université de Strasbourg a été publié au journal officiel mercredi 10 juin 2015.

L’Engees, premier établissement rattaché à l’Université de Strasbourg, travaille depuis 2007 avec ce dernier sur des projets communs par le biais de conventions. L’école est désormais associée à l’Université de Strasbourg, dans la dynamique de construction du site alsacien. Elle participe activement au travail en commun via les groupes de travail initiés par l’ensemble des établissements associés.
Le décret fixe les compétences partagées par l’Engees et l’Université de Strasbourg comme la formation initiale et continue, la politique scientifique et la valorisation de la recherche, la vie étudiante du site, les relations internationales, la communication et les ressources pédagogiques. En outre, le décret précise que l’Engees est membre de l’Institut agronomique, vétérinaire et forestier de France regroupant les établissements d'enseignement supérieur agricole relevant du ministère de l’Agriculture et des organismes de recherche publics.