Université, composantes et services
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Formation continue : un service innovant

Le Service formation continue (SFC) organise et coordonne l'ensemble de l'offre de formation continue de l'Université de Strasbourg. En février dernier, le service a été récompensé par le 2e prix de l’entreprise innovante aux Trophées de l’innovation I-Novia1. Marc Poncin, son directeur depuis cinq ans, nous explique les raisons de cette distinction. 

Que récompense ce trophée ?
Nous avons développé, sur plusieurs années, un travail de recherche et développement dans le cadre de l’axe « développement et rapprochement avec le monde socio-économique » de l’Initiative d’excellence, pour repenser la formation continue qui est en pleine évolution.
Les 40 dernières années, le cœur de métier de la formation continue s’est résumé à vendre du contenu pédagogique en présentiel. Mais aujourd’hui, beaucoup de choses ont changé. Il a eu un certain nombre d’évolutions législatives, le monde de l’entreprise a bougé et les attentes des responsables de formation ont changé.
Au SFC, nous avons anticipé ces évolutions en rendant nos formations modulaires et capitalisables pour faire face aux difficultés des entreprises et des individus de mener de front leur vie professionnelle et leurs besoins d’évolution dans le cadre de parcours longs. 

Comment vous y êtes-vous pris ?
Ces dernières années, nous avons développé des outils qui permettent de répondre efficacement aux besoins des entreprises. La plateforme d’enseignement à distance E-Space est un outil intuitif  qui permet de répondre aux contraintes de disponibilité des salariés et conduit à une réduction du coût de la formation pour l’entreprise. En mai 2012, le SFC a également lancé le Pass’Compétences universitaire®, développé en partenariat avec la Faculté des sciences de l’éducation2. Cet outil permet à chaque stagiaire de piloter son parcours de formation. Il répond notamment au compte personnel de formation voulu par la nouvelle loi de 2014 sur la formation continue. 

Vous êtes maintenant capable de proposer une nouvelle offre globale à vos clients. En quoi cela vous distingue-t-il de vos homologues ?
Notre offre à destination des entreprises et des organismes de formation d’entreprises répond en tout point à leurs besoins. Elle consiste à proposer une plateforme e-learning personnalisable et conçue pour la gestion de la formation continue, à conseiller les entreprises sur la construction pédagogique à distance, concevoir avec l’entreprise des contenus sur-mesure, gérer l’ensemble des parcours qualifiants et créer des diplômes spécifiques pour répondre à un besoin particulier. Nous sommes ainsi le premier organisme à maîtriser la technologie, la pédagogie et le modèle économique de la formation continue. Nous avons au moins deux ans d’avance sur nos homologues. Au Salon des ressources humaines et du e-learning fin mars à Paris, nous étions la seule université présente et beaucoup de visiteurs sont venus nous dire que ce que nous proposions était inédit ! 

Votre service est à l’interface entre l’université et les entreprises. Comment cela se concrétise-t-il ?
Le SFC est un service de l’université mais il fonctionne un peu comme une filiale. 98% des 9,5 millions d’euros de chiffre d’affaires sont réalisés avec des financements privés, nous n’avons pas de subventions de l’université. La formation continue est régie par le Code du travail contrairement à l’université qui l’est par le Code de l’enseignement, c’est pour cela que le métier est un peu différent. Nous faisons le lien entre l’université et le monde économique. Un tiers de nos intervenants sont des enseignants-chercheurs et toutes nos formations sont validées par un responsable scientifique. Nous travaillons avec les composantes, pour créer des diplômes spécifiques, formations courtes ou diplômantes adaptées aux besoins des entreprises. 

Quels sont vos projets maintenant ?
Notre prochain gros challenge consiste à travailler sur l’évaluation de la formation. Actuellement, nous proposons des questionnaires « à chaud » en fin de formation pour évaluer la qualité ; nous sommes d’ailleurs certifiés ISO 9001. Mais la nouvelle loi demande d’aller plus loin et de démontrer l’efficacité de la formation dans l’entreprise. Il s’agit donc de mettre en place une évaluation « à froid » quelques mois après la formation.

Propos recueillis par Floriane Andrey 

1Salon des nouvelles technologies et entrepreneurs
2Le dispositif Pass’Compétences est financé par l'Initiative d'excellence tout comme le déploiement de certaines formations en enseignement à distance.

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Le Planétarium a rouvert ses portes

La salle du Planétarium a rouvert ses portes au public le 13 avril dernier et offre un nouveau système de projection numérique.

Le système devenu numérique permet à la fois de projeter des films immersifs sur l’astronomie mais aussi de diffuser un logiciel astronomique en temps réel, Stellarium360, reproduisant parfaitement la voûte étoilée. Ainsi, ce changement technique permet de proposer six nouveaux spectacles au public du Planétarium. Les films Collisions cosmiques et Destination Planètes, suivis d’une présentation du ciel étoilé du soir, sont à l’affiche pour le public général, les mercredis et dimanches après-midis en période scolaire et durant les vacances.
Pour les publics des établissements scolaires, des séances pédagogiques sont proposées aux différents niveaux : maternelles, primaires, collèges et lycées. Autour de ces spectacles, l’équipe de médiation du Jardin des sciences continue de proposer au public général des visites guidées de la grande coupole de l’Observatoire astronomique, des soirées d’observation du ciel étoilé et des événements en lien avec l’actualité astronomique comme les Nuits des étoiles du mois d’août.

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L’expertise numérique de l'université au service d’un dictionnaire en ligne

Le 25 mars dernier, l’Académie nationale de pharmacie a présenté officiellement la première version électronique de son Dictionnaire des sciences pharmaceutiques et biologiques. Il résulte d’une collaboration fructueuse avec la Direction des usages numériques (DUN) de l'Université de Strasbourg.

Les premières éditions du Dictionnaire des sciences pharmaceutiques et biologiques ont été publiées sous forme papier, en 1997 et 2001. Une refonte complète a été entreprise en 2010 sous la coordination du professeur Francis Puisieux, avec la participation de plus d’une centaine de rédacteurs. Depuis un peu plus d’un an, la réalisation technique de cette troisième édition a été menée par la DUN, lauréate de l’appel d’offres lancé par l’Académie nationale de pharmacie.
L’équipe de la DUN, dirigée par Ludovic Strappazon, a apporté son expertise à plusieurs niveaux : sur le logiciel MediaWiki, dans l’élaboration du modèle des définitions, dans la définition des flux de travail pour la migration des données et la transposition d’une version papier à une version numérique. L'association des étudiants en pharmacie, Med’Advice, est également intervenue pour procéder à une relecture et à une vérification de l’intégrité des définitions importées électroniquement.
Le dictionnaire qui en résulte comprend plus de 10 000 entrées et 20 000 définitions accessibles gratuitement sur internet. Ce nouveau mode de publication assure une diffusion bien plus large que les éditions papier précédentes et permet une ouverture des connaissances et savoirs au grand public, ce qui correspond bien aux valeurs de l'université.

Edern Appéré 

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Skope : un outil pour classe virtuelle et réunion distante

La Direction informatique (DI) et la Direction des usages du numérique (DUN) met à disposition de la communauté universitaire un nouvel outil de webconférence. Version « unistra » d’Adobe connect, l’application a été renommée Skope, en clin d’œil à son « concurrent international » Skype.

Skope est un outil de webconférence qui offre deux services principaux : la possibilité d’utiliser des salles de cours virtuelles pour organiser de l’enseignement à distance (EAD) et la possibilité de mettre en place des réunions distantes. La première fonction s’adresse plutôt aux enseignants, la seconde à tout membre de la communauté universitaire amené à travailler en collaboration avec des partenaires en interne ou en externe, qui ne soient pas dans le bureau d’à côté. Techniquement, il s’agit en fait d’une version d’Adobe connect adaptée par la DI aux besoins de l’université. Elle a été renommée Skope, en clin d’œil à Skype, bien que, d’avis de spécialiste, les deux outils ne jouent pas dans la même catégorie…

Des cours distants mais plus vrais que nature

« Cela peut paraître incroyable, mais quand je me connecte à Skope pour participer à une réunion synchrone – entendez un cours à distance – j’ai la même sensation que si je pénétrais dans une salle de cours réelle », explique Aurélie Palais. Cette étudiante en deuxième année de master Caweb (création, traduction, localisation de site web) qui vit près de Montbéliard, est salariée. Elle termine son master en EAD et suit ainsi quatre à six heures de cours en classe virtuelle par semaine : « Les profs utilisent le partage d’écrans pour dérouler leur cours en support de l’oral, comme ils utiliseraient un tableau. Si on ne comprend pas quelque chose, on peut intervenir pour poser une question. Ce sont des conditions très confortables pour suivre un cours. L’autre avantage, c’est que le cours étant enregistré, on peut le réécouter à loisir. »
Eric Christoffel, qui enseigne notamment dans le même master Caweb, travaille depuis de nombreuses années en EAD. Il témoigne ainsi de l’évolution des outils d’enseignement à distance. « Il y a une dizaine d’années, on animait les réunions synchrones juste avec des tchats. Puis, on a intégré l’audioconférence, le partage d’écran, et enfin l’enregistrement des cours en vue de les publier sur une plateforme pédagogique. On devait donc manipuler plusieurs outils, c’était compliqué. Aujourd’hui, Skope permet d’utiliser très simplement et de manière très intuitive ces trois fonctions de la classe virtuelle. Il permet aussi de délivrer des certificats de présence car la machine indique précisément qui s’est connecté et pendant combien de temps. On peut même imaginer qu’on pourrait utiliser le système pour faire en même temps un cours en présentiel et à distance dans une autre université par exemple, dans des salles connectées », conclut-il.

Particulièrement adapté à l’enseignement des langues

Nathalie Gettliffe1 enseigne et dirige des recherches en didactique des langues. Elle forme notamment des étudiants à l’enseignement du Français langue étrangère par le biais d’outils synchrones et asynchrones. Depuis son arrivée à Strasbourg en 2008, elle milite pour que l’université achète des licences Adobe connect. C’est d’ailleurs son groupe de recherche qui a débloqué les fonds pour acquérir la toute première licence de l’université. « C’est un outil solide, qui fonctionne bien. Sa fiabilité m’a aidée à monter un partenariat avec l’Université d’Harvard pour la formation des tuteurs de langue en ligne. Il permet de travailler en même temps l’oral, l’écrit au travers du clavardage2, et de partager toutes sortes de supports pédagogiques. Tout étant enregistré, les étudiants peuvent visionner la séance a posteriori pour retravailler les cours, et les apprentis tuteurs peuvent aussi analyser leur prestation pour s’améliorer. » Autre avantage du système : les séances enregistrées forment un corpus qui sert de support à ses recherches sur les interactions pédagogiques dans l’enseignement des langues en ligne.

Et aussi pour toutes réunions distantes

Mais le département de Nathalie Gettliffe a pris aussi l’habitude d’utiliser Skope pour des usages non pédagogiques : faire passer des soutenances à des étudiants en stage au bout du monde, faire des réunions avec les collègues des universités partenaires aux États-Unis et ailleurs…
Car c’est aussi une possibilité offerte par l’outil, dont les bénéfices peuvent être vraiment intéressants : Skope permet d’organiser des réunions distantes pour éviter aux participants de la réunion de se déplacer, qu’ils soient simplement aux deux bouts du campus ou aux quatre coins du monde. Il suffit d’un ordinateur avec micro et webcam et une connexion internet : on « réserve » une salle virtuelle pour la réunion, on envoie le lien à ses invités et à l’heure dite, c’est parti. De quoi s’éviter quelques déplacements chronophages et coûteux.

Caroline Laplane

1Nathalie Gettliffe est titulaire d’un PhD obtenu au Canada.

2Conversation informatique ou "chat"

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Parcs et jardins de l’université : prenons de bonnes habitudes !

C’est le printemps. Comme chaque année à cette époque, les parcs et jardins de l’université attirent les promeneurs, les jongleurs, musiciens de tous poils et autres amateurs de la sieste dans l’herbe. Mais attention, pour que ces espaces restent bien des lieux de villégiature agréables, il faut que chacun se soucie de leur entretien.

Depuis que les aménagements du parc urbain sur le campus central le permettent, l’université accueille de plus en plus de visiteurs extérieurs au campus, tandis que la communauté universitaire investit massivement ce nouvel espace public pour prendre l’air, traîner au soleil sur les bancs, déjeuner, etc. Une appropriation collective qui est une bonne chose pour ces espaces, mais qui peut avoir quelques effets secondaires désagréables.
Ainsi, a-t-on pu voir fleurir à différents endroits du campus, les fameuses affiches de l’Eurométropole demandant au promeneur « C’est qui qui ramasse la crotte à Kiki ? », accompagnées de petits sachets de plastique noir dédiés justement au ramassage. C’est sûr que la sieste dans l’herbe, si Kiki s’est soulagé dans le secteur, ça peut perdre de son charme.  Idem si on se retrouve à chercher une place entre les déchets de fast-food, les vieux mouchoirs en papier, et autres scories de la société de consommation.
Bref, les parcs et jardins de l’université sont un espace partagé entre l’université et la cité et qui doivent le rester. Comme tout espace commun, celui-ci doit faire l’objet des attentions de tous ses usagers : alors, prenons tous de bonnes habitudes !

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De jeunes mathématiciens à l'université

L’Université de Strasbourg a accueilli, les 28 et 29 mars derniers, le tournoi régional des jeunes mathématiciens. Trois équipes se sont affrontées : une équipe du lycée Jean-Jaurès de Reims, une équipe du lycée Notre-Dame-Saint-Sigisbert de Nancy et l’équipe du club de mathématiques de Strasbourg.

Depuis quatre ans, l’Université Paris-Sud et l’association Animath organisent le Tournoi français des jeunes mathématiciens (TFJM), un concours destiné aux lycéens qui participent par équipe de quatre à six élèves, encadrés par un ou deux enseignants, doctorants ou chercheurs. Les participants ont plusieurs mois pour résoudre des problèmes très difficiles puisqu'ils n'admettent actuellement pas de solution complète. Ce tournoi offre aux élèves une expérience proche de celle que vit tout chercheur en mathématique au quotidien : compréhension des problèmes, discussion, mise au point d'une solution et rédaction de la solution.
En 2015, étant donné le nombre croissant de demandes de participation, des tournois régionaux ont eu lieu à Strasbourg, Toulouse, Rennes, Saint-Etienne et Paris en partenariat avec les universités, grandes écoles et les laboratoires locaux. L’Université de Strasbourg a donc accueilli, pour le tournoi régional, trois équipes : une équipe du lycée Jean-Jaurès de Reims, une équipe du lycée Notre-Dame-Saint-Sigisbert de Nancy et l’équipe du club de mathématiques de Strasbourg. A l'issue de ce tournoi régional et suite au travail remarquable fait par ces trois équipes, les scores étaient très serrés mais c'est l'équipe de Strasbourg qui a terminé en première position. Les élèves strasbourgeois poursuivront leur route jusqu'à Paris au tournoi national du 14 au 17 mai et, pourquoi pas, jusqu'au tournoi international afin de rencontrer les équipes d'autres pays réfléchissant eux aussi aux problèmes proposés.

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Réunions institutionnelles : calendrier 2015

 Avril Mai
<strong>Conseil académique</strong>
14 h - Mardi
&nbsp;/&nbsp;/
<strong>Conseil d'administration - CA</strong>
14 h - Mardi
&nbsp;/&nbsp;12
<strong>Commission de la formation et de la vie universitaire - ex-Cévu</strong>
14 h - Mardi
&nbsp;/&nbsp;19
<strong>Commission de la recherche - ex-CS</strong>
14 h 30 - Mercredi
&nbsp;/&nbsp;13
<strong>Conférence des directeurs de composantes</strong>
14 h 30 - Mardi
&nbsp;21&nbsp;26
<strong>Conférence des directeurs des unités de recherche</strong>
10 h - Mercredi
&nbsp;/&nbsp;/
<strong>Réunion des responsables administratifs de composantes et des chefs de services centraux</strong>
9 h - Lundi
&nbsp;/&nbsp;18

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Liens vers les lettres électroniques utiles