Université, composantes et services
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L’université s’implique dans la lutte contre le décrochage scolaire

L’Université de Strasbourg a signé, lundi 20 janvier, sa première convention incluant une clause sociale dans le cadre d’un marché public de surveillance, sécurité et télésurveillance en présence d’Alain Beretz, président de l’Université de Strasbourg, et Jacques-Georges Gougeon, recteur de l’académie de Strasbourg, chancelier des universités d’Alsace.

L’Université de Strasbourg s’implique dans la lutte contre le décrochage scolaire en mettant en œuvre une clause sociale d’insertion dans un marché public relatif à la sécurité. Cette action est réalisée en partenariat avec la Mission de lutte contre le décrochage scolaire de l’académie de Strasbourg, le lycée Geiler de Strasbourg, et Sécu Events, société spécialisée dans le gardiennage.
Cette première dans l’enseignement supérieur sur le territoire alsacien permettra à un jeune en situation de décrochage scolaire de découvrir le monde du travail et d’élaborer un projet professionnel sous forme d’un parcours dans une ou plusieurs entreprises.
Ce nouveau dispositif fait partie d’une expérimentation dénommée « Jeunes décrochés et politique d’achats » primée en juillet 2013 au titre de l’action administrative innovante. Mis en place en novembre 2012 par la Direction générale de l’enseignement scolaire et la Mission des achats, il offre des solutions concrètes à des jeunes sortis du système scolaire sans diplôme. La politique des acheteurs de l’éducation nationale est désormais identifiée comme un puissant levier pour trouver des parcours en entreprises aux jeunes décrocheurs. La clause sociale « Jeunes décrochés et politique d’achats » s’intègre maintenant dans les solutions de lutte contre le décrochage scolaire retenues dans le cadre du nouveau réseau formation qualification emploi.

David Berell, le bénéficiaire de la clause sociale témoigne : « En juin dernier, j’ai échoué au baccalauréat professionnel de comptabilité. Je n’ai pas voulu me réinscrire pour le repasser, et suis allé à la mission locale pour chercher du travail dans la sécurité. En septembre, la Mission de lutte contre le décrochage scolaire (MDLS) de Saverne m’a appelé pour me proposer d’intégrer un module de représentation à l'examen (Morea). J’ai intégré le lycée Geiler. C’est grâce au proviseur que je bénéficie de ce dispositif. C’est une chance pour moi, d’abord pour le diplôme (baccalauréat professionnel de comptabilité) puis pour la découverte des métiers de la sécurité. En juin prochain, je repasserai les modules du bac pro : comptabilité et rapport de stage. Maintenant, j’ai une bonne raison pour travailler. Le stage en sécurité me permet d'avoir un aperçu du métier qui m'aidera beaucoup car je pense qu'il pourrait m’intéresser. »

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Première séance pour le conseil académique

Le conseil académique de l’Université de Strasbourg (Unistra) s’est réuni pour la première fois lundi 20 janvier dernier.

Issue de la nouvelle loi sur l’enseignement supérieur et la recherche du 22 juillet, cette jeune instance – l’une des nouveautés de la loi – est la réunion de deux autres commissions : celle de la formation et la vie universitaire et celle de la recherche. Toutes deux, comme le conseil d’administration (CA), se réunissent chaque mois.
L’objectif de ce nouveau format – dixit la loi – est de permettre un échange collectif (partagé) sur les grandes problématiques de l’université. En formation restreinte, ce nouveau conseil aura également la responsabilité de voter, à terme, sur la carrière des enseignants-chercheurs (avant, c’était le rôle du CA). À noter que pour cette première réunion, 38 élus étaient présents sur 79 membres. 14 personnes avaient donné procuration. À son ordre du jour, l’adoption des trois conventions d’association du contrat de site (Université de Haute-Alsace, BNU, Insa) et une présentation d’une réflexion sur la stratégie relations internationales de l’Unistra. Les conventions d’association ont été majoritairement adoptées. Elles fixent le cadre de travail et de relation entre le pilote du contrat de site et chaque établissement associé.

Un plus par rapport au congrès de l’Unistra

Compte tenu de l’actualité de la situation budgétaire, un débat s’est engagé sur les mesures annoncées début janvier, en lien avec la notification de la dotation du ministère et l’ouverture à 80 % des dotations du niveau central vers les composantes et les services pour permettre de commencer l’année 2014 et les réflexions à mener dans le cadre de réformes structurelles. Une motion, votée à l’unanimité des présents, demande un engagement financier plus fort de l’État en direction des universités.
Ce format d’instance n’est pas véritablement une nouveauté à Strasbourg qui avait déjà mis en place depuis 2009 un congrès, réunissant à la fois les instances – CA, conseil des études et de la vie universitaire et conseil scientifique – et le comité d’établissement. Ce congrès sera d’ailleurs maintenu. Ce sont les nouveaux statuts de l’Unistra qui fixeront l’ensemble des modifications induites par la loi, et donc le fonctionnement institutionnel de l’Unistra. Ces statuts doivent être adoptés au plus tard pour le 22 juillet et seront présentés vraisemblablement lors d’un congrès au printemps prochain.

A.T.

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L’Engees : ses attentes face à Alisée

L’École nationale du génie de l’eau et de l’environnement de Strasbourg (Engees) est associée au projet Alisée* depuis son démarrage. Cette école d’ingénieur située quai Koch compte 80 agents, 450 étudiants et plus de 800 stagiaires en formation continue.

« Il y a quelques années, nous avions étudié la possibilité de travailler à l’externe et d’acheter un outil répondant à nos besoins en termes de gestion des formations et du suivi des étudiants. Pour des raisons de coût mais aussi parce que nous sommes rattachés à l’université depuis 2007, nous avons donné la préférence à une association avec l’Université de Strasbourg qui démarrait le projet Alisée », explique Pierre-Jean Dessez, directeur du service de la formation continue à l’Engees.

Améliorer la circulation de l’information

Cet établissement possède déjà des outils qui répondent aux mêmes fonctionnalités qu’Alisée. Développés en interne par le centre de ressources informatiques, il s’agit d’outils bien adaptés qui ont été conçus à la demande, selon les besoins des services de l’établissement. « Si chacun de ces outils répond à des besoins spécifiques, leur point faible réside dans leur inter-opérabilité. Nous souffrons clairement d’un handicap de communication entre les différents applicatifs et donc entre les services de notre école. La solution Alisée nous permettra d’améliorer la circulation de l’information mais également d’éviter les redondances d’activité et les doubles saisies », souligne Pierre-Jean Dessez 

Principe de co-construction 

Transformer des logiciels multiples en un logiciel unique présente certes des avantages mais n’est pas sans difficultés. L’Engees va passer d’outils multiples et hyper-adaptés à un outil plus généraliste qui implique obligatoirement une adaptation à d’autres types de fonctionnement. « L’ensemble des échanges que nous avons avec l’équipe en charge du projet Alisée à l’Université de Strasbourg prend bien en compte nos spécificités ce qui représente un réel enrichissement. Mais ce principe de co-construction nous a aussi permis de remettre à plat nos procédures internes et d’en améliorer certaines. Si Alisée s’adapte à notre fonctionnement, nous sommes également en train de nous adapter à de nouvelles manières de faire, ce qui au final nous permettra d’obtenir un gain de réactivité au bénéfice de l’étudiant. » 

Des inconvénients inférieurs aux avantages attendus 

La solution Alisée ne pourra peut-être pas répondre à toutes les spécificités de l’établissement. Néanmoins, les possibilités d’évolution de l’outil permettront une relative souplesse. « La prise en main d’un nouveau logiciel est une charge de travail énorme pour notre équipe en plus du développement d’interfaces avec des outils que nous possédons déjà. Néanmoins, nous restons persuadés que les inconvénients seront inférieurs aux avantages attendus. La formation continue de l’Engees bénéficie de la certification ISO 9001 depuis 2011. Nous avons l’ambition d’obtenir cette certification à l’échelle de l’établissement pour 2015. Le déploiement d’Alisée y contribuera certainement », conclut Pierre-Jean Dessez. 

Frédéric Zinck

*Alisée est la solution intégrée pour la gestion de la formation et du suivi des étudiants, au service de l'ensemble des acteurs de l'université : étudiants, enseignants-chercheurs et personnels administratifs.

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Recherche enfants de 7 à 12 ans pour participer à une étude sur les apprentissages

Comment un enfant dyslexique ou présentant tout autre trouble spécifique des apprentissages, se perçoit-il ? Quelle image construit-il de lui-même face à une société, un entourage ou des camarades qui ne comprennent pas forcément ce handicap « invisible » ? C’est la question centrale du programme de recherches lancé par deux enseignantes-chercheuses, Élisabeth Demont et Odile Rohmer, du Laboratoire de psychologie des cognitions (EA 4440).

Ce thème novateur n’a jamais été abordé. Pour répondre à cette question de façon rigoureuse et contrôlée, les deux scientifiques ont mis au point un protocole unique et original. Elles ont construit un jeu informatique permettant d’interroger les enfants sous une forme ludique. Cette nouvelle méthode expérimentale a pour objectif d’éviter que les réponses des enfants ne soient influencées par les valeurs sociales et les normes qui leur sont inculquées. Elle nécessite des conditions strictes qui permettent de contrôler le temps de réponse, de s’assurer de la spontanéité des réponses et d’éviter toute distraction ou influence. C’est pourquoi il est nécessaire que les enfants viennent au sein de la plateforme de psychologie, dans des locaux dédiés.

Les deux scientifiques font donc appel à leurs collègues travaillant au sein de l’université, parents d’enfants âgés de 7 à 12 ans avec ou sans difficultés spécifiques des apprentissages, qui seraient volontaires pour participer à cette étude. L’étude se déroulera de janvier à fin mars. La durée de la passation est d’une vingtaine de minutes.

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Le magazine Savoir(s) ne sera pas imprimé en 2014

Le prochain numéro du magazine de l'Université de Strasbourg, Savoir(s) devait arriver la semaine prochaine dans votre boîte aux lettres de votre domicile... il arrivera, ainsi que le suivant, dans votre boîte aux lettres électroniques professionnelle.

Pour des raisons de budget en baisse, Savoir(s) ne sera pas imprimé en 2014 et par conséquent, ne sera pas diffusé en format papier sur les différents campus de l'Unistra ni via La Poste. Par contre, il sera consultable et téléchargeable sur le site savoirs.unistra.fr.
La communauté universitaire sera prévenue de sa parution par un courriel comme celui envoyé pour la sortie de L'Actu. Une liste SYMPA permet déjà à tout un chacun de s'y abonner en inscrivant son adresse courriel.

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Cordées de la réussite : des lycéens à Sciences Po

L'Institut d'études politiques (IEP) de Strasbourg a accueilli plus de 100 élèves de première inscrits au Programme IEPEI, programme d’égalité des chances de Sciences Po Strasbourg, vendredi 17 janvier 2014, dans le cadre des Journées nationales des cordées de la réussite.

Après l’accueil officiel, des cours de langues ont été proposés aux lycéens. Puis l’après-midi, un premier groupe a poursuivi la préparation aux Model United Nations (MUN), simulations de négociations internationales en anglais, préparation amorcée le 14 décembre dernier lors d’un premier regroupement à l’IEP. Animé et coaché par l’Association Stras’Diplomacy, cet atelier témoigne de l’implication des étudiants de Sciences Po Strasbourg aux côtés des lycéens dans notre programme égalité des chances.
Le second groupe s’est vu présenter les rouages du métiers de journaliste radio par Yannick Olland, journaliste à RTL. Les lycéens ont été très intéressés par ces deux ateliers, et nul doute que certaines vocations ont été éveillées ce jour-là !

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Réunions institutionnelles : calendrier 2013-2014

01/201402/201403/2014
<strong>Conseil d'administration - CA</strong>
14 h - Mardi
&nbsp;28&nbsp;/&nbsp;25
<strong>Commission de la formation et de la vie universitaire - ex-Cévu</strong>
14 h - Mardi
&nbsp;/&nbsp;11&nbsp;11
<strong>Commission de la recherche - ex-CS</strong>
14 h 30 - Mercredi
&nbsp;/&nbsp;5&nbsp;26
<strong>Conférence des directeurs de composantes</strong>
14 h 30 - Mardi
&nbsp;/&nbsp;/&nbsp;18

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Liens vers les lettres électroniques utiles

Vous avez une information pour L'Actu ?

Envoyez votre info à lactu@unistra.fr avant le mercredi 12 février midi pour une parution le vendredi 14 février 2014. Consultez les dates des prochains numéros.

Chiffres en tête

Utilisation de la carte de vœux 2014

• 1 602 personnes à l'université ont utilisé la carte de vœux dont :
838 étudiants
764 personnels