Études et vie étudiante
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Bettina brille sur les parquets

Bettina Kadila, étudiante en master 1 Activités physiques adaptées à la Faculté des sciences du sport, met son mètre quatre-vingt-sept à profit au sein de la SIG, club de basket strasbourgeois, et de l’équipe féminine de l’Université de Strasbourg.

Lorsque Bettina a commencé le basket à l’âge de six ans, elle souhaitait simplement imiter sa grande sœur. Depuis, elle a gravi les échelons et évolue aujourd’hui en Ligue féminine 2* avec la SIG. Originaire de Verdun en Lorraine, elle fait ses premiers pas au club de Charny-sur-Meuse avant d’être détectée, à 13 ans, par le Pôle Espoirs de Nancy. Deux ans plus tard, elle intègre le centre de formation de Valenciennes, club qui évolue au plus haut niveau du basket féminin. C’est de ces quatre années passées dans le Nord qu’elle garde les plus beaux souvenirs. Elle évoque son premier titre de championne de France en cadettes mais surtout sa première sélection en équipe nationale junior. « J’avais 18 ans et porter un maillot tricolore à son nom et entendre la Marseillaise, c’est inoubliable ! », confie Bettina.

Un rebond strasbourgeois

Mais alors qu’elle atteint son plus haut niveau, elle se blesse. Rupture des ligaments croisés du genou gauche. « Ce fut ma plus grosse désillusion. Dans ces moments-là, beaucoup de personnes vous tournent le dos, c’était une période difficile. » Mais Bettina a su rebondir et a choisi de poursuivre sa passion à Strasbourg. « J’ai tenu compte de la proximité avec ma famille mais aussi de l’opportunité de pouvoir jouer au basket tout en poursuivant mes études car on ne sait jamais de quoi demain sera fait », indique la jeune femme de 23 ans. Elle débute, cette année, sa cinquième saison en tant que pivot de l’équipe 1 de la SIG. « Le pivot – ou intérieur – est souvent le joueur le plus grand et le plus musclé de l’équipe, explique Bettina, qui mesure 1,87 mètre. J’évolue dans la raquette, sous mon panier. » 

Une double satisfaction

Depuis la saison dernière, elle est aussi la capitaine de l’équipe féminine de basket de l’Université de Strasbourg. « Dans les sports collectifs comme le basket, j’apprécie cette dynamique de groupe où l’on a un objectif commun. J’aime avoir ce rôle de leader, motiver les filles, montrer la voie », explique Bettina. Et pour cette première année, la jeune femme a reçu deux belles récompenses : un titre de championnes de France élite et une première participation aux championnats d’Europe universitaires. « Le titre nous a procuré un fort sentiment d’accomplissement car nous passions à côté depuis quatre ans. Ce fut une formidable expérience qui nous a qualifiées pour les championnats d’Europe ! » Malheureusement, Bettina et ses coéquipières n’ont terminé que 9e sur douze à Split en Croatie cet été. Mais la capitaine ne se laisse pas abattre. Elle souhaite que son équipe conserve son titre de championne de France l’année prochaine pour espérer retourner aux championnats d’Europe et briller.

Floriane Andrey

*Deuxième division nationale du basket féminin

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Trophées du sport : 98 étudiants récompensés

L'Université de Strasbourg a mis à l'honneur ses sportifs méritants pour la saison 2012-2013 lors d'une cérémonie de remise de prix organisée jeudi 5 septembre par l'Association sportive.

La halle des sports s'était parée de ses plus beaux atours jeudi 5 septembre pour récompenser les sportifs méritants ayant brillé aux championnats universitaires, au niveau national et international.
À cette occasion, Christian Mestre, président de l'Association sportive de l'université, a souligné « le palmarès particulièrement impressionnant » de l'association et a exprimé une grande satisfaction au vu des résultats sportifs pour 2012-2013. Michel Deneken, premier vice-président, a quant à lui tenu à remercier ces étudiants « qui portent haut les couleurs de l'université ». Il a également pointé l'importance « d'avoir une élite sportive pour entraîner le plus grand nombre vers la pratique du sport, élément déterminant et fondamental de la formation ». Tous les sportifs se sont vus remettre des lots des mains des différents partenaires.

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Ateliers culturels : la rentrée rime avec nouveautés

Pour leur huitième rentrée, les Ateliers culturels continuent de grandir et d’innover. Cette année, pas moins de cinq nouveautés qui vous seront proposées portant ainsi le nombre d’ateliers à neuf.

Les Ateliers culturels sont des ateliers de pratique artistique et culturelle qui permettent la validation, pour les étudiants de deuxième et troisième année de licence, d’une UE optionnelle à trois crédits ECTS.
Au rayon des innovations, nous pouvons noter l’atelier « Clown contemporain » qui permettra aux étudiants de partir à la recherche de leur propre clown pendant un workshop au second semestre. Les étudiants pourront aussi s’initier à l’anthropologie à travers l’atelier « Croquis anthropologie » proposée par Rachel Perrel au premier semestre. Clin d’œil à cette jeune doctorante qui après avoir suivi deux ateliers pendant ses années de licence devient aujourd’hui intervenante, démontrant la pérennité d’un dispositif maintenant bien inscrit dans le paysage universitaire.
Maturité des ateliers aussi avec Florent Schmitt qui proposera une dernière fois son atelier « Poésie sonore » devenu en six années un incontournable. Ce dernier atelier sera, pour lui, l’occasion d’un moment de rétrospection où il invitera tous les étudiants croisés pendant son parcours à une dernière création collective.
Et pour ce qui ne change pas aux Ateliers culturels c’est l’inscription. Il s’agit toujours de la même opération. Connectez-vous à culture.unistra.fr, vous y trouverez toutes les informations concernant les neuf ateliers et vous pourrez vous inscrire grâce au module d’inscription en ligne.

  • Inscription pour les ateliers du premier semestre jusqu'au 27 septembre 2013
  • Les Ateliers culturels de l’Université de Strasbourg - Service universitaire de l’action culturelle - Le Patio, bâtiment 1 étage 3 bureau 04 - 03 68 85 60 13 - courriel - page Facebook

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Un autre œil sur la science avec l’association Cyclope

Nom de code
Cyclope est l’association des étudiants en master Communication scientifique de l’Université de Strasbourg. Née en 1994, elle propose de voir la science autrement. « Le cyclope, créature avec un seul œil au milieu du front colle à notre message. Cet œil c’est le regard autrement », explique Maud Trommenschlager, vice-présidente de l’association. 

Raison d’être
Via ses différentes actions, l’association promeut la culture scientifique et technique, permet aux étudiants du master de mettre un premier pied dans le monde professionnel en montant des projets et cultive un réseau avec les anciens étudiants pour faciliter l’insertion sur le marché du travail.

Lieu de rassemblement
Les étudiants du master Communication scientifique se rassemble dans une pièce au sous-sol de la Faculté des sciences de l’éducation, qu’ils partagent avec les membres d’Édutopia, l’association des étudiants en sciences de l’éducation de Strasbourg. Vous pouvez aussi les trouver  dans la salle des masters au rez-de-chaussée dans le couloir de la galerie scientifique.

Membres
« Nous sommes une petite structure d’une vingtaine de personnes étant donné que nous sommes une association de cursus », explique Maud. Constituée d’un bureau, d’un webmaster et de chargés de projets, l’association propose à ses adhérents l’accès aux offres d’emploi et de stage, à l’annuaire des anciens et leur permet de participer, proposer et organiser des projets de communication scientifique.

Actions
Les étudiants en communication scientifique mènent un certain nombre de projets dans le cadre de leur formation : ils montent notamment des projets muséographiques et participent à Ni vu ni connu, l’émission mensuelle produite par l’université sur internet et ses usages relatifs à la science, aux côtés de Frédéric Zinck, ancien du master et responsable du pôle web de l'université. « Mais, avec l’association, nous organisons deux gros événements par semestre en plus d’autres actions plus régulières », confie Maud. Cette année, Cyclope participera au Festival européen du film fantastique à Strasbourg du 13 au 22 septembre et montrera comment sont réalisés les effets spéciaux. Elle proposera aussi un stand à la Fête de la science – du 9 au 13 octobre – sur la science et le cinéma et notamment les erreurs scientifiques dans les films. Les membres de Cyclope rédigent leur journal, Vitamine C, une fois par semestre et publient régulièrement une newsletter, les Cyclopinettes, à destination des anciens étudiants. « Pour toutes ces actions, nous essayons de faire alterner les chargés de projets pour que ce soit le plus formateur possible », conclut Maud.

Mot de la vice-présidente
« Cyclope c'est un moyen d'expression, un lieu de rencontre et d'échange. C'est là où les étudiants osent, expérimentent et réinventent leur communication scientifique. Cyclope c'est notre bouillon de culture. »

Contacts
Association Cyclope
Faculté des sciences de l’éducation – 7 rue de l’Université – 67 000 Strasbourg
Courrielsite webPage Facebook

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Un Festival européen du film fantastique vraiment tout public !

Le Festival européen du film fantastique de Strasbourg (FEFFS) se tient jusqu'au 22 septembre 2013. Les plus grands et plus imaginatifs mais aussi les plus jeunes et les plus cartésiens trouvent leur place dans cet univers hostile cette année.

Ce festival a été édité pour la première fois en 2008 mais existait dès 2005, créé par l’association des Films du spectre. Il se consacre au genre fantastique et met notamment en avant l’horreur et la science-fiction, avec un hommage tout particulier à King-Kong cette année pour fêter ses 80 ans.

Stand "cinéma et sciences"

Dans ce contexte, il est parfois difficile d’intégrer les plus jeunes et les plus sensibles. Mais cette année, le festival innove en accueillant les membres de l’association Cyclope, étudiants en communication scientifique à l’Université de Strasbourg. Ce groupe estudiantin organise un stand « cinéma et sciences » mercredi 18 septembre de 13 h à 18 h au village fantastique sur la place des Meuniers. Ces étudiants y proposent deux ateliers. Le premier porte sur les expériences autour des erreurs scientifiques au cinéma. Ils s’attaqueront aussi bien à Star Wars qu’à Harry Potter, en passant par Indiana Jones et GI Joe. Le second atelier aborde l’incrustation vidéo. C’est une technique donnant l’impression qu’un personnage est immergé dans un décor alors qu’il est filmé devant un fond de couleur uni. Bien que cela cible principalement un jeune public, les plus grands devraient également s’amuser.

"Master class" de cinéma

Une place d’honneur est aussi faite aux lycéens avec l’organisation, pour la quatrième année consécutive, d’une  “master class” de cinéma. Après des thèmes comme le cadrage, les bruiteurs et les musiques de film les années précédentes, le festival propose cette année de plonger dans l’univers passionnant des génériques de film. Laurence Moinereau, maître de conférences à l’Université de Poitiers, dirigera cette session sous la forme d’une conférence avec des projections à l’appui pendant deux à trois heures, suivie d’un moment pour répondre aux diverses questions du public. Les génériques de films ont beaucoup évolués au cours de l’histoire du cinéma. S’ils étaient à l’origine une longue énumération de noms et de fonctions, ils sont devenus une marque personnelle du metteur en scène, un lieu de signature du cinéaste ouvert à toutes les expérimentations graphiques. Les lycéens qui souhaitent participer doivent être inscrits par leurs enseignants. Ceux qui suivent des cours d’histoire de l’art ou des cours de cinéma seront certainement les premiers intéressés, mais toutes les classes sont les bienvenues. Les étudiants de Strasbourg, prioritaires, peuvent quant à eux s’inscrire individuellement, et ce quelque soit leur composante, en écrivant à Alice Faye. Hâtez-vous tout de même car sur les 260 places prévues, il n’en reste plus que quelques dizaines à ce jour pour cette “master class” qui se déroulera le vendredi 20 septembre de 9 h à 12 h au Cinéma Star Saint-Exupéry.

Daphnée Paluszko

étudiante en master Communication scientifique

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Stage en entreprise : quand le handicap n’est pas un obstacle

Thomas Defontaine est étudiant à l’École de management de Strasbourg en deuxième année du programme Grandes écoles. Après plusieurs candidatures, il a décroché un stage chez Manpower qu’il a effectué de mi-avril à fin juillet.

Son handicap ? Complètement intégré par Manpower et l’équipe de la Direction de région Nord service Ressources humaines basée à Illkirch, qui a accueilli Thomas comme n’importe quel autre étudiant, d’abord pour son parcours universitaire, et dans le but de lui permettre de développer des compétences et d’affiner son projet professionnel.
La politique handicap de Manpower s’affiche et se déploie à travers un accord-cadre qui engage l’entreprise dans des actions concrètes de recrutement de travailleurs handicapés. Les métiers sont divers et pas toujours bien connus des étudiants : conseil aux entreprises, recrutement, travail temporaire, accompagnement des travailleurs éloignés de l’emploi, prestations de formation, etc. « Manpower cherche à développer l’alternance », comme le précise Christine Beaufreton, chargée de recrutement et tutrice de Thomas, sur l’ensemble des fonctions commerciales et de recrutement de notre réseau agences (consultant en recrutement, attaché commercial, assistant ou attaché de recherche, etc.)

De réelles capacités d'adaptation

Pour les jeunes en situation de handicap, l’alternance et les stages sont des moyens efficaces pour s’intégrer dans le monde professionnel et doucement s’y faire une place. Les activités de Thomas pendant son stage ont été de vraies missions : préparer les pré-entretiens pour des candidats à l’alternance, aux stages, faire le lien avec les écoles (prospection, entretiens téléphoniques), participer à l’accompagnement des alternants sortants, de leur montée en compétences pour favoriser leur insertion professionnelle, organiser les ateliers techniques de recherche d’emploi, CV et entretiens, etc. « Thomas a été très vite autonome sur le poste, c’est essentiel dans notre secteur d’activité où il faut être très réactif. Il a de réelles capacités d’adaptation, il "percute" vite », affirme Christine Beaufreton.

Une nouvelle expérience enrichissante

Malgré un handicap important, le poste n’a pas nécessité de gros aménagements. Une oreillette téléphonique a permis au stagiaire de communiquer en kit mains libres et les collègues de Thomas ont assuré l’ouverture des portes et l’installation à son bureau. Les locaux sont accessibles pour son fauteuil électrique et Thomas s’est déplacé en tram, puis le reste du trajet, en cheminant en fauteuil. L’emploi du temps et la localisation du lieu de stage n’ont pas nécessité l’intervention d’une auxiliaire de vie sociale sur le lieu professionnel, puisque Thomas qui habite Illkirch, a pu rentrer chez lui chaque jour pour la pause méridienne.
Quant à Thomas, après un stage l’an passé effectué chez Sanofi-Aventis, cette nouvelle expérience chez Manpower a enrichi son parcours, lui permettant « d’envisager l’année de césure avec plus de sérénité ». C’est d’ailleurs le cabinet de recrutement L’Offre RH qui l’accueillera pour une année à partir de septembre.